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GP d'Espagne : le triomphe à domicile d'Alonso, le maestro


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GP d'Espagne : le triomphe à domicile d'Alonso, le maestro

L'Espagnol s'impose pour la 2e fois de sa carrière à Barcelone, après avoir maîtrisé sa course. Il devance Räikkönen (Lotus) et Massa (Ferrari).

Par Antoine Grenapin

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Alonso s'impose pour la 2e fois de sa carrière à Barcelone, après sa victoire en 2006. © ALEXANDER KLEIN / AFP

Enfin! Alonso s'impose pour la première fois de la saison. Un bonheur "à domicile" lors de l'unique Grand Prix en Espagne de la saison. Ovationné par les quelques 100 000 spectateurs présents dans les travées du circuit de Catalogne, l'Espagnol met un terme à la malchance dont était victime Ferrari, malgré les performances de sa monoplace, la F138. Un aileron cassé en Malaisie, un DRS bloqué à Bahreïn... Alonso avait envie de mettre un terme à cette série et renoue avec le succès, plus d'un mois après sa victoire en Chine (lire notre article).

Le résumé de la course.

Au départ, peu de spécialistes misaient sur les deux Mercedes, auteurs la veille de qualifications parfaites. Ils avaient raison : dès la première ligne droite, la plus longue de la saison (740 mètres entre la ligne de départ et le premier virage), Vettel (Red Bull) prend le meilleur sur Hamilton, forcé de bloquer ses roues. Alonso imite le champion en titre ensuite en doublant le Britannique.

Une stratégie payante

Après un premier arrêt au 9e tour où il chausse des pneus durs, Alonso réussit à dépasser Vettel (11e tour) puis à prendre le meilleur, grâce à l'activation de son DRS, sur Rosberg (Mercedes). Le héros espagnol en tête, la clameur se fait alors entendre sur le circuit de Catalogne.

Mais la course est loin d'être terminée. Alonso plonge de nouveau au stand au 22e tour, laissant la voie libre à Vettel puis à Räikkönen (25 tours). L'Espagnol reprend la tête de la course et réussit à la conserver après son troisième arrêt (37e tour). Il tente de préserver ses pneumatiques, tout en creusant l'écart. Au 50e tour, Alonso passe pour la dernière fois au stand, tout en restant devant, en bénéficiant des 18 secondes d'avance sur Massa, son coéquipier. Il reste en tête et creuse l'écart sur Räikkönen, deuxième, en enchaînant les meilleurs tours.

La France déchante, l'Espagne exulte

Les Français, eux, font grise mine. Romain Grosjean (Lotus) a été contraint à l'abandon au 11e tour, suite à un problème de suspension arrière. Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a lui aussi souffert: son aileron, abîmé, le pousse à s'arrêter (55e tour).

Pendant ce temps, Alonso fête comme il se doit son triomphe et laisse son écurie le féliciter. Premier pilote de la saison à s'imposer à deux reprises, Alonso s'offre la 32e victoire de sa carrière. Et envoie un message clair à ses concurrents, dont Räikkönen (2e aujourd'hui, pour la 3e fois consécutive de la saison) et Vettel (4e): il faudra compter sur lui cette saison.

En savoir plus.

Le classement du Grand Prix d'Espagne :

1. Alonso (Esp, Ferrari)

2. Räikkönen (Fin, Lotus) +9''3

3. Massa (Bré, Ferrari) +26''0

4. Vettel (All, Red Bull) +38''2

5. Webber (Aus, Red Bull) +47''9

6. Rosberg (All, Mercedes) +68''0

7. di Resta (GBR, Force India) +68''9

8. Button (GBR, McLaren) +79''5

9. Pérez (Mex, McLaren) +81''7

10. Ricciardo (Aus, Toro Rosso) +1 tour

11. Gutiérrez (Mex, Sauber) +1 tour

12. Hamilton (GBR, Mercedes) +1 tour

13. Sutil (All, Force India) +1 tour

14. Maldonado (Ven, Williams) +1 tour

15. Hülkenberg (All, Sauber) +1 tour

16. Bottas (Fin, Williams) +1 tour

17. Pic (Fra, Caterham) +1 tour

18. Bianchi (Fra, Marussia) +2 tours

19. Chilton (GBR, Marussia) +2 tours

Prochain GP : Monaco le 26 mai.

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Membre, MATT., Posté(e)
M51. Membre 3 604 messages
MATT.,
Posté(e)

Il serait bien de mettre la marque des différents moteurs dans le classement...;)

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Membre, ONE SHOT ,ONE KILL !!!, 46ans Posté(e)
cocoy Membre 2 611 messages
46ans‚ ONE SHOT ,ONE KILL !!!,
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Olééé !!!

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Red Bull dénonce des courses de F1 "à la gomme".

Le milliardaire autrichien Dietrich Mateschitz, dépité après les 4e (Vettel) et 5e (Webber) places de ses pilotes, dénonce une Formule 1 loterie où les meilleurs pilotes et les meilleures mécaniques ne peuvent s'exprimer.

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Ils en font voir de toutes les couleurs à certaines écuries et même rouge pour le patron de Red Bull. Celui-ci estime que la performance de son écurie est dévoyée par celles, médiocres, des pneumatiques. © Pirelli

Grand amateur de sports extrêmes et de défis ou records en tout genre, l'inventeur de la célèbre boisson énergétique, le milliardaire autrichien Dietrich Mateschitz, estime que "rien ne va plus". Oubliant les deux victoires de Vettel en cinq courses (Malaisie, Bahreïn), il a soudain tempêté à Barcelone contre cette F1 qui fait la part trop belle aux pneus. Leur dégradation accélérée sur certaines voitures a altéré leurs performances alors qu'elle ne devrait en aucun cas, selon lui, jouer sur les résultats d'une course.

"Nous avons fait un week-end solide, mais la dégradation des pneus était un facteur important et nous en avons plus souffert que d'autres", a reconnu Vettel lundi.

Dietrich Mateschitz a été moins diplomate : "Tout le monde sait ce qui se passe. Ce n'est plus de la course automobile, c'est un concours de gestion des gommes", a dit le fondateur de Red Bull Racing. "La vraie course automobile, c'est autre chose. Alors que là nous ne sommes jamais en mesure de tirer le meilleur de nos voitures ou de nos pilotes. Et il n'y a plus vraiment de séance de qualifications, car tout le monde essaye d'économiser des pneus pour la course", a souligné Mateschitz. "Si on voulait tirer le meilleur de notre voiture, il faudrait s'arrêter huit ou dix fois par course (pour changer de pneus)", a-t-il ajouté. De quoi passer pour un mauvais joueur, pendant que chez Ferrari et Lotus les ingénieurs se frottent les mains.

Ferrari et Lotus rient

Lire la suite (Le Point).

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