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saintluc62

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Lil' Son Jackson, est un chanteur et guitariste de blues américain, né à Barry, Texas, le 16 août 1915, décédé à Dallas, Texas, le 30 mai 1976.

1948: il a quitté son job de mécanicien grâce à Freedom Train Blues, un single dont la rumeur a dépassé les limites de New Orleans, sa ville. Cinq morceaux sont enregistrés ce jour-là par Lil'son et sa guitare. On les retrouve sur la face deux de son premier album pour Imperial, Rockin' and rollin'. Dans les notes de la pochette que reproduit la réédition de 1983, un anonyme embarrassé tire à la ligne sur le thème : le blues est la musique triste des gens qui ont une vie de merde (je résume), mais Lil'son Jackson est de ces rares musiciens qui ont le blues joyeux. Preuve à l'appui : Rockin' and rollin'

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Ce futur standard (sous le nom de Rock me baby, il passera entre toutes les mains, d'Otis Redding 65 aux Stones 03), est parfaitement balancé, Lil'son est fin guitariste, excellent chanteur et on sent bien que sur ce tempo-là, il peut tenir en effet une bonne partie de la nuit. série suivante : Two Timin' Woman (eh oui, souvent femme varie), Rocky Road (le pauvre gars va son chemin escarpé depuis qu'il a 6 ans), New Year's Resolution (prononcé revolution, où notre homme se jure à lui-même une vie meilleure, sur un ton qui laisse des doutes), enfin Young Woman Blues et sa cruelle sagesse (get you a young young woman, if you feel like growing old…). blues rustique et malin, entre Skip James et Lightnin' Hopkins. Blues ainsi fait qu'on peut en adapter tous les clichés à sa propre existence, si loin qu'elle soit de celle d'un mécano baladeur de New Orleans. Ou de celle qu'il se plaisait à fantasmer dans ses chansons. Clapton est un grand fan de Lil'son. A-t-il un jour atteint pareil relâchement ?

source: Télérama

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Johnny Jonnes Jr., dit Tutu Jones, est un chanteur-guitariste-batteur de blues américain, né à Dallas, Texas, le 9 septembre 1967.

Avec Tutu Jones, chaque note de chaque chanson est passionnée et intense. Il ne peut tout simplement pas s'en empêcher. L'approche maximaliste a toujours été sa méthode musicale.

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Le, maintenant presque, vétéran du blues basé à Dallas, a une vaste expérience dans le monde de la musique blues qui comprend une collaboration avec beaucoup d'artistes. De RL Burnside à ZZ Hill, il a un catalogue impressionnant d'enregistrements studio.

Tutu est le partenaire idéal pour sa voix évocatrice mais aussi pour son jeu de guitare sauvage qui rappelle le grand Freddie King.

Mais il n'est pas que cela, loin de là !!

C'est un artiste qui a mon sens est devenu majeur dans le monde du Blues. Ces albums solos sont tous sans exception remarquables. Un blues texan bourré de soul avec très souvent la section de cuivres d'enfer derrière le bonhomme. Il ne faut pas passer à côté d'un tel talent si peu connu dans nos contrées.

Son site: http://www.tutujones.com/disco.html

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Stephen « Stevie » Ray Vaughan (né le 3 octobre 1954 à Dallas – mort le 27 août 1990 à East Troy, Wisconsin) est un auteur-compositeur-interprète et guitariste reconnu pour sa virtuosité à la guitare électrique. Son style de prédilection était le blues, qu'il a révolutionné par une utilisation incisive de la guitare électrique. Il est mort dans un accident d'hélicoptère.

Stephen Ray Vaughan est le second fils de Martha et Jackson Lee Vaughan. Il est né le 3 octobre 1954 à l'Hopital Méthodiste de Dallas au Texas, 3 ans après son frère ainé, Jimmie Vaughan.

Son père, surnommé Big Jim, travaille dans l'amiante, et ce métier cause de fréquents déménagements dans différentes villes du Texas, au gré des ouvertures d'exploitations de mines. Finalement, la famille part s'installer dans une petite maison de Dallas.

Stephen regarde ses parents danser le Western Swing et écoute souvent un groupe de country : les Texas Boys. Lorsque l'ainé de la famille, Jimmie, se brise l'épaule en jouant au football américain à 12 ans, un ami de la famille, Michael Quinn, lui offre sa première guitare. Peu après, Stevie possède la sienne : une guitare-jouet dotée de seulement 3 cordes, en plastique, signée Roy Rogers achetée dans la chaîne de magasins Sears. Les deux frères se mettent à la guitare sans jamais prendre de cours, apprenant par eux-mêmes grâce aux disques de Jimi Hendrix, des Yardbirds et des Beatles, et en s'imprégnant du jeu de grands guitaristes de blues tels que Albert King, BB King, Otis Rush et Buddy Guy.

À 15 ans, Jimmie est leader d'un groupe local de reprises nommé The Stratos boys avec qui il effectue des concerts et des tournées à travers le Texas. Un jour, Doyle Bramhall, l'un des membres de The Chessmen, vient chercher Jimmy pour un concert, et aperçoit Stevie jouant Jeff's Boogie des Yardbirds dans sa chambre. Impressionné par le talent du garçon, il l'encourage à poursuivre.

Stevie eut quelques petites amies durant son adolescence ; l'une d'elles, Lindi Bethel, lui inspira un de ses titres Pride and Joy. Le 21 décembre 1979, il épousa Lenora Bailey, entre deux concerts au Rome Inn de Austin. Lenora lui offrit la Stratocaster rouge avec laquelle il écrivit Lenny en son hommage, et il fit du titre de la chanson le surnom de l'instrument. Lorsqu'elle lui demanda de s'installer avec lui, il lui composa et lui dédia Love Struck Baby. Ils divorcèrent en 1988.

Stevie retrouva alors le top modèle Janna Lapidus qu'il avait rencontrée en mars 1986 en Nouvelle-Zélande. Ils restèrent en couple jusqu'à sa mort. Stevie n'eut jamais d'enfant.

Stevie Ray Vaughan périt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère dû au brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. Il revenait alors d'Alpine Valley, une salle de concert où il avait joué plus tôt dans la soirée en compagnie de Robert Cray, Eric Clapton, Buddy Guy et son frère Jimmie Vaughan.

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Après avoir joué dans plusieurs groupes, il forme à la fin des années 1970 le groupe Double Trouble avec le batteur Chris Layton, et le bassiste Tommy Shannon qui avait joué quelques années plus tôt avec Johnny Winter. David Bowie repère Stevie Ray pour la première fois au Montreux Jazz Festival et l'invite à jouer sur son album Let's Dance, sorti en 1983. Jackson Browne s'est aussi fortement intéressé à Stevie et l'a soutenu au début de la décennie de 1980. Le premier album de Stevie Ray Vaughan & Double Trouble, Texas Flood, est publié en 1983. Le morceau Pride and Joy y figure, il entre dans le top 20 américain de l'époque. Les albums suivants, Couldn't Stand the Weather (1984) et Soul to Soul (1985), connaissent un succès similaire.

Stevie Ray Vaughan se rend célèbre par son jeu de scène : il se présente en tenue de cow-boy, avec bottes et chapeau, et reprend à son compte des figures de style rendues célèbres par Jimi Hendrix, comme jouer de la guitare derrière la tête, dans le dos, etc. Il reprend aussi des morceaux de son illustre prédécesseur, Voodoo Child (Slight Return) ou Little Wing entre autres. Aux prises avec la drogue et l'alcool au milieu des années 1980, il commence une cure de désintoxication en Géorgie à partir de 1986, et s'en sort totalement. Pour son retour, il enregistre l'album In Step en 1989, qui remporte le Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain.

Son retour sur le devant de la scène est de courte durée, puisque Stevie Ray Vaughan meurt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère causé par le brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. L'agent et deux des membres de l'équipe de Eric Clapton se trouvaient également dans l'hélicoptère. Clapton se trouvait dans un autre hélicoptère qui suivait celui de Stevie : ils revenaient alors d'Alpine Valley, une salle de concert où ils avaient joué plus tôt dans la soirée.

En septembre 1990 sort Family Style, un album en duo avec son frère Jimmie Vaughan (lui aussi guitariste de blues-rock et ancien membre du groupe The Fabulous Thunderbirds). Jimmie Vaughan coécrivit et enregistra par la suite une chanson en hommage à son frère et aux autres guitaristes de blues disparus intitulée Six Strings Down.

Stevie Ray Vaughan est enterré au Laurel Land Memorial Park de Dallas.

Rolling Stone l'a classé 12e meilleur guitariste de tous les temps.

À ses débuts, Stevie Ray Vaughan a joué sur une Gibson Messenger, une Fender Broadcaster, une Gibson Les Paul TV Model, une Les Paul Barney Kessel puis une Les Paul Gold Top avec son premier groupe, les BlackBird.

La grande majorité de ses guitares électriques furent des Fender Stratocaster :

Sa guitare fétiche était une Fender Stratocaster de 1963, surnommée Number One ou First Wife.

Sa femme la lui offrit pour son vingtième anniversaire, c'est en faisant appel à ses amis qui lui prêtèrent de l'argent que Lenora Bailey pu l'acheter, dans un Pawn-shop de Austin, Texas.

Ses micros, datés de 1959, possèdent un défaut de bobine de cuivre, ce qui lui donnait un son bien plus gras.

Pour imiter le style de Jimi Hendrix, qui jouait en gaucher sur une Stratocaster de droitier, SRV a remplacé son vibrato de droitier par un modèle de gaucher. Cela lui permettait de gagner en vitesse, le vibrato ne nécessitant alors pas de mouvement de poignet pour être pris-en-main (voir modèle ci-contre). Ce changement de vibrato n'ayant pas été fait proprement, un autocollant fut collé sous le chevalet pour masquer les défauts.

La guitare était extrêmement usée, et le refrettage fréquent, impliquant un ponçage de la touche, a fini par modifier le radius du manche (la touche était de plus en plus aplatie).

Le manche d'origine, un manche en D (le plus large des Stratocaster) daté de 1962, finit par être remplacé par le manche de Scotch. Lorsque le manche de Scotch fut cassé lors d'un concert en 1990, il fut changé par une copie spéciale de manche de 1962 commandé chez Fender. À la mort de SRV, le manche d'origine fut remonté.

Lenny, une Stratocaster de 1963, avec un manche en érable.

Sa femme Lenora lui offrit en 1980 pour son 26e anniversaire. SRV composa sa chanson Lenny dessus.

Son manche avait à l'origine une touche en palissandre, mais il le remplaça par un manche (non Fender) en érable offert par Billy Gibbons, guitariste des ZZ Top.

Contrairement à ses habitudes, SRV monta des cordes à faible tension sur cette guitare. Il s'en servait principalement pour ses chansons les plus calmes.

Scotch, une Stratocaster de 1961.

Elle est devenue sa guitare principale quand l'état de Number One s'est dégradé.

Elle était censée être un prix lors d'un show de SRV. Il décida de l'acheter et d'offrir une de ses guitares en échange.

Buddy Guy possédait une guitare identique, avec le même pickguard particulier.

Lorsque le manche de Scotch fut installé sur Number One, le manche de Red fut installé sur Scotch.

Charley, une copie de Stratocaster créée par Charley Wirz.

Cette guitare était entièrement blanche, avec une pin-up dessinée sur le dos de la guitare.

Ses micros étaient des Danelectro lipstick tube.

À la mort de Charley Wirz en 1984, SRV composa la chanson Life Without You sur cette guitare.

Yellow, une Stratocaster de 1959.

Elle fut vendue à Charley Wirz par Vince Martell (en).

Elle fut apparemment utilisée pour enregistrer les versions studio de Honey Bee et Tell Me.

Elle fut volée en 1985 à l'aéroport Albany Airport de New York. Elle fut retrouvée, et se trouve actuellement au Las Vegas Hard Rock Cafe.

Butter, une Stratocaster de 1961 entièrement d'origine.

SRV utilisait également de pédales Tube Screamer Ibanez TS-808 et TS-9, caractéristiques de son son. Il se servait également d'amplis Fender (black-face Fender Vibroverbs, Fender Vibratone, black-face Super Reverb, silver-face Twin Reverbs) et plus rarement un Marshall Combo Amp avec 2 cabines JBL 12".

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En 1991, le frère de Stevie sort The Sky Is Crying, le premier d'une longue série d'albums posthumes à succès.

En 1991, le gouverneur du Texas Ann Richards déclare le 3 octobre, date de l'anniversaire de Stevie Ray, le « Jour de Stevie Ray Vaughan ».

En 1992, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Signature Stratocaster », une guitare conçue avec Stevie avant sa mort. Ce modèle est toujours actuellement en production. Il est équipé d'un kit de micros simple bobinnage appelé Texas Special, également mis au point par Fender avec le concours de Stevie!

En 1994, une statue en mémoire de Stevie, la Stevie Ray Vaughan Memorial Statue, est érigée à Auditorium Shores, sur les bords de Town Lake à Austin, Texas.

En 2004, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Tribute Model Number One Stratocaster Guitar », réplique de la guitare originale de Stevie Ray Vaughan.

« Personne ne m'avait autant imposé le respect. La première fois que j'ai entendu Stevie Ray, c'était à la radio, dans ma voiture, je ne savais pas qui il était, et je me suis dit : ce gars-là va faire trembler le monde. » — Eric Clapton

Albums studio

Texas Flood (1983)

Couldn't Stand the Weather (1984)

Soul to Soul (1985)

In Step (1989)

Family Style (avec son frère Jimmie Vaughan sous le nom de "The Vaughan Brothers", 1990)

In Session (en) avec Albert King, (enregistré en 1983), (1999)

Albums Live

Live Alive (1986)

In the Beginning (1992)

Live at Carnegie Hall (1997)

Live at Montreux 1982 and 1985 (2001). Existe aussi en DVD.

Live in Tokyo (2006). Existe aussi en DVD.

The Fire Meets The Fury - Concerts Albuquerque & Denver 1989 (2012)

Compilations

The Sky Is Crying (Compilation posthume de chansons inédites) (1991)

Greatest Hits (1995)

The Real Deal: Greatest Hits Volume 2 (1999)

Blues at Sunrise (2000)

SRV (Coffret comportant ses premiers enregistrements, des curiosités, des tubes et des enregistrements publics) (2000)

The Essential Stevie Ray Vaughan and Double Trouble (2002)

Martin Scorsese Presents The Blues - Stevie Ray Vaughan (2003)

The Real Deal: Greatest Hits Volume 1 (2006)

DVD Live

Pride and Joy (1991)

Live From Austin, Texas (1997)

Live at the El Mocambo 1983 (1999)

Live at Montreux 1982 & 1985 (2004)

Live in Tokyo (2006)

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Clarence Edward Smith, dit Sonny Rhodes, est un chanteur et guitariste de blues américain, né à Smithville, Texas, le 3 novembre 1940.

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Sonny Rhodes est un bluesman très ancré dans la tradition texano-californienne qu'il prolonge et modernise. Il apprend la guitare à l'âge de neuf ans, adore Chuck Willis (il porte un turban comme son idole), Bobby Bland, Junior Parker, T-Bone Walker et Percy Mayfield. Chanteur aux inflexions sensuelles, très bon compositeur (Cigarette Blues) et excellent guitariste, Rhodes devient le costumier-valet-chauffeur de Junior Parker. Il bénéficie grandement des conseils avisés de son patron et puise nombre d'idées chez les guitaristes de l'orchestre, Roy Gaines et Clarence Hollimon. Il enregistre un obscur 45 tours au Texas puis s'établit dans la baie de San Francisco. Il devient dans les années 60, une figure populaire du blues local. Il est initié à la steel-guitare par L.C. Robinson qui lui léguera d'ailleurs son instrument. Son ami, le pianiste J.J. Malone, alors arrangeur et producteur du label Galaxy lui fait graver une belle série de 45 tours sous son nom réel ou son pseudonyme. Ils sont réunis sur l'anthologie All night long they play the blues (Ace).

Pris en main par Tom Mazzolini, le créateur du « San Francisco Blues Festival », au début des années 70, Rhodes sort des petits clubs noirs et entreprend une tournée en Europe qui lui permet de graver l'excellent I don't want my blues colored bright (Black Magic) en compagnie de J.J. Malone. Il revient à plusieurs reprises en Europe mais cet artiste de premier plan n'a pas véritablement atteint la notoriété qui devrait être la sienne. Il a enregistré plusieurs CD de valeur, notamment Disciple of the blues (Wild Dog) et Out of control (King Snake).

Discographie

1985 - Just Blues

1991 - Disciple of the Blues (Wild Dog)

1994 - The Blues is my best friend

1996 - Won't rain in California

1996 - Out of Control (King Snake)

1997 - Sonny rhodes, live-in Europe

1997 - Don't Want My Blues Colored Bright (Amigo, Advent, Black Magic)

1997 - Born to be blues

1999 - Blue Diamond

2001 - Good day to play the blues

2004 - Texas Fender Bender Great Planet

Anthologie - All night long they play the blues (Ace)

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saintluc62 Membre 4 533 messages
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Clarence "Blind Lemon" Jefferson (né en septembre 1893 au Texas et mort en décembre 1929 à Chicago) est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920.

Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant.

Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin.

En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie.

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Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes.

En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues.

Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées.

C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920.

Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque.

Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount).

Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh.

En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928.

Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige.

Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997.

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Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute.

Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins.

Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque.

Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956.

En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci.

T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié.

Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. Il est vrai que l'un n'empèche pas l'autre. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars".

Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque.

Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane.

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Louis Charles Robinson était un chanteur, guitariste, steel-guitariste et violoniste de blues américain, né à Brenham, Texas, le 15 mai 1915, décédé à Oakland, Californie, le 26 septembre 1976.

En 1940, comme beaucoup de Texans, L.C. part s'installer à Oakland en Californie afin de travailler dans l'industrie alors bourgeonnante. Il forme un petit orchestre avec son frère, l'harmoniciste et Révérend A.C. Robinson qui pratique Country Music, Gospel et blues. Ses qualités de chanteur et de musicien ainsi que sa forte présence scénique lui valent vite une solide réputation locale. Mais il n'enregistre malheureusement qu'un 45t en 1954 pour le petit label Rhythm. Ses multiples talents de musicien, violoniste, guitariste, steel-guitariste, son vaste répertoire, des blues profonds à la Lightnin' Hopkins jusqu'à des instrumentaux empruntés au Western Swing en font un des favoris du Blues Revival californien des années 60. Avec sa gouaille et son extrême dynamisme, personnage éminemment pittoresque, il séduit de nombreux groupes de rock californien qui l'accueillent volontiers pour faire le boeuf ou qui le prennent en première partie de leurs shows.

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C'est ainsi qu'il ouvre les concerts de Hot Tuna, Jefferson Airplane, Canned Heat, John Lee Hooker, Muddy Waters. En 1968, il retrouve enfin les chemins des studios, enregistrant un demi album pour World Pacific. Mais c'est avec le Muddy Waters blues band qu'il signe son premier album complet, le splendide Mojo in my hand (Arhoolie) qui voit aussi briller le pianiste Dave Alexander (aka Omar Sharriff). En 1974, il est de nouveau dans les studios pour un deuxième bel album, House cleaning blues, qui n'a jamais été réédité et dans lequel il est accompagné par le pianiste Robert Hooker (un des fils de John Lee) et du superbe guitariste Luther Tucker.

Apparaissant dans divers programmes télévisés, familier du populaire San Francisco blues festival, L.C. était sur le point d'effectuer une première tournée européenne qui s'annonçait prometteuse lorsqu'il décède d'une crise cardiaque à son domicile de Oakland le 26 septembre 1976.

Nous avons regroupé tous ses enregistrements aujourd'hui difficiles à trouver. Le magnifique album qu'il a gravé pour Arhoolie est couramment disponible en CD et nous vous invitons bien sûr à l'acquérir. Soyez sûrs que ce sera un petit joyau dans votre collection.

Gérard HERZHAFT

Source: http://gerardherzhaft.com/index.php?opt ... &Itemid=53

Pas de vidéos, désolé. Si quelqu'un avait un morceau, merci.

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Scott H. Biram, né le 4 avril 1974 à Lockhart, Texas, États-Unis, est un chanteur, guitariste, et auteur-compositeur de musique blues et de musique country.

Scott Alan Biram grandit dans la banlieue d’Austin, Texas, Prairie Lea, et à San Marcos, également au Texas. Il obtient en 1997 un diplôme d’art à l’Université d’Etat du Texas.

Avant de devenir un one-man band (homme-orchestre), il était membre d’un groupe de punk (The Thangs) et de deux groupes de bluegrass (Scott Biram & the Salt Peter Boys and Bluegrass Drive-By).

Entre 2000 et 2004, Scott H. Biram a sorti cinq albums produits par sa propre maison de disque, KnuckleSandwich Records. Le premier, This is Kingsbury?, 2000, a été suivi par Preachin' & Hollerin en 2002. En 2003, il sort son troisième album Lo-fi Mojo enregistré en live à la radio à Austin, Texas.

Le 25 Mars 2003, sa voiture est percutée violemment par un poids lourd, ce qui le conduit au Centre Médical Militaire de San Antonio, Texas, où ses diverses blessures, plus ou moins graves, sont soignées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer, un mois plus tard seulement, sur les planches du Continental Club à Austin, en fauteuil roulant. Pendant sa convalescence, il enregistre dans la maison de ses parents l’album Rehabilitation Blues.

En 2004 il sort son cinquième album The Dirty Old One Man Band, qu’il ressort en 2005 quand il signe avec Bloodshot Records, une maison de disque de Chicago. Toujours chez Bloodshot Records, il sort Graveyard Shift en 2006, Something's Wrong / Lost Forever en 2009, et Bad Ingredients en 2011.

Le style de Scott H. Biram s’inspire des grands noms du blues, comme Lightnin' Hopkins ou leadbelly, dont il reprend souvent des morceaux, notamment Whoa Back Buck et Midnight Special. Ses compositions sont également influencées par la country, le gospel et le punk. Sur scène, il adopte une attitude très rock’n’roll. : « Je suis assez fier d’avoir la capacité d’exprimer librement mes émotions, sans retenue. » dit-il, « Aujourd’hui trop de gens ont de petites voix timides, comme s’ils n’arrivaient pas à chanter à plein poumons »

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Depuis 1999, Scott H. Biram se produit sur scène environ 200 soirs par an. Depuis 2005, il a quitté l’Amérique du Nord une quinzaine de fois pour donner des concerts en Europe centrale et au Royaume Uni.

Les morceaux « Lost Case Of Being Found », « Still Drunk, Still Crazy Blue », and « No way », ont été utilisés dans la saison 4 de la série Sons Of Anarchy. On peut aussi entendre « Wreck My Can » dans le film « The Darwin Awards » avec Winona Ryder et Joseph Fiennes. Sa musique figurera aussi dans le documentaire à venir Running Heavy. Le groupe Nashville Pussy a repris « Raisin Hell Again » sur leur album Get some, sorti en 2005. « Le morceau « Truckdriver » a également été repris par le chanteur de country Hank Williams III.

Scott H. Biram apparaît dans plusieurs documentaires, comme dans Seven Signs: Music, Myth & the American South, réalisé en 2008 par J.D. Wilkes. Il était l’une des stars du film allemand The Folk Singer : A Tale of Men, Music & America, sorti en 2008. On peut le voir aussi dans le documentaire français « One Trip Some Noise ». Les réalisateurs ont déclaré qu’après l’avoir interviewé en France, Scott H. Biram leur a donné l’envie de venir aux Etats-Unis faire une version plus longue du documentaire.

Son site officiel: http://www.scottbiram.com/

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Popa Chubby, né le 31 mars 1960 à New York, de son vrai nom Ted Horowitz, est un chanteur et guitariste de blues et de rock américain. Son nom de scène est tiré d’une expression d'argot, « pop a chubby », qui veut dire « avoir une érection »

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Popa Chubby est originaire du Bronx. Son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que par Jimi Hendrix, Jimmy Page, Randy Rhoads, Albert King ou encore Danny Gatton créant ainsi une synthèse entre blues, rock, funk et pop très personnelle mais transpirant le blues new-yorkais. Comme Calvin Russell, il a plus de succès en France qu’aux États-Unis, où il n’est connu que des spécialistes, bien que la situation ait tendance à s'inverser[réf. nécessaire].

Chacun de ses albums est un concept en lui-même : un album de ballades avec des chansons comme Hallelujah, de rock-punk pur (If the Diesel Don't Get You Then the Jet Fuel Will), ou encore de blues comme Back Door Man. Il joue également de la batterie, qu'il lui arrive de pratiquer sur scène.

Perfectionniste, c'est le roi des coups de gueule

En 2006 il entame une tournée en la commémoration de Jimi Hendrix, celui qui lui a fait découvrir le rock à la radio avec son Purple Haze.

Popa Chubby possède une collection de guitares dont une Fender que le fabricant n'avait pas répertoriée

Discographie

1991 : It’s Chubby Time

1993 : Gas Money

1995 : Booty and the Beast

1996 : Hit the High Hard One (Live à Saratoga)

1996 : The First Cuts

1997 : One Million Broken Guitars

1998 : The Best of Popa Chubby

1998 : Popa Chubby Live

1998 : Brooklyn Basement Blues

1999 : Popa Chubby Presents: the NYC Blues

1999 : One Night Live

2000 : How'd a White Boy Get the Blues?

2001 : Flashed Back

2001 : Popa Chubby Presents: The NYC Blues Again

2002 : The Good, the Bad and the Chubby

2002 : Black Coffee5

2003 : Popa Chubby Live at FIP

2003 : Old School - Popa Chubby and Friends Play Muddy, Willie and More

2003 : The Hungry Years6

2004 : Peace, Love and Respect

2005 : Popa Chubby Wild Live (At Le Plan)

2005 : Big Man, Big Guitar

2006 : Stealing the Devil's Guitar

2006 : Electric Chubbyland

2007 : Electric Chubbyland8

2007 : Deliveries After Dark

2008 : Vicious Country

2010 : The Fight Is On

2011 : Back to New York City

2013 : Universal Breakdown Blues

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Bill Perry est un chanteur guitariste de Blues. Il est né à Goshen dans l'État de New York le 25 décembre 1957 et est décédé le 17 juillet 2007.

Il a commencé à jouer de la guitare à l'âge de 5 ans en écoutant des chansons de Jimmy Smith et BB King. Ses guitaristes favoris sont Duane Allman, Johnny Winter et Jimi Hendrix.

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Discographie

Love Scars (1994)

Greycourt Lightning (1998)

Hi Octane - Live in N.Y.C (recorded at Manny's Car Wash in 1998)(1999)

Fire It Up (2001)

Crazy Kind Of Life (2002)

Raw Deal (2004)

Don't Know Nothing About Love (2006)

Turning Point Cafe ( N Y Piermont 20 avril 2007) (2007)

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Big Ed Sullivan est un chanteur, harmoniciste et guitariste de blues américain, né à Brooklyn, New York

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Big Ed Sullivan est l'un des piliers de la scène musicale new-yorkaise. Il a été l'une des têtes d'affiche régulière de Manny's Car Wash, le temple du blues de New York. Ed s'est aussi produit lors de nombreux festivals organisés dans sa ville et il fut l'un des membres fondateurs des Rebel Rockers, un groupe qui fut produit par Brian Setzer.

Discographie

Big (2000)

Run the border (2002)

Fast cars, cheap women and dirty pool (2004)

300 pounds of Brooklyn love (2006)

It takes a big big man (2008)

Popa Chubby Presents The New York City Blues (1999)

The Rebel Rockers (1996)

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Larry Davis est un guitariste, batteur et chanteur de blues américain, né à Kansas City, Missouri, le 4 décembre 1936 et mort à Los Angeles, Californie, le 19 avril 1994.

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Discographie

Angels in Houston (Rounder)

Funny stuff (Rooster) 1982.

I ain't begging nobody (Evidence) 1989.

Sooner or later (Bullseye) 1993.

Blues knights (Black & Blue)

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Carey Bell Harrington, dit Carey Bell (né le 14 novembre 1936 et mort le 6 mai 2007), est un harmoniciste de blues.

Il est né à Macon dans le Mississippi. Il commence à jouer de l'harmonica à 8 ans, et professionnellement à 13 ans avec l'orchestre de son parrain, le pianiste Lovie Lee (en). Lee emmène Carey à Chicago en 1956.

Carey joue parfois de la basse électrique derrière différents musiciens comme Little Walter Jacobs et Big Walter Horton.

Il enregistre (à l'harmonica) son premier disque en 1969.

Il joue ensuite dans les groupes de Muddy Waters et de Willie Dixon au début des années 1970. Il fait de nombreuses tournées avec eux, et enregistre des disques mémorables. Il joue aussi avec d'autres bluesmen : Earl Hooker, John Lee Hooker, Hound Dog Taylor,Louisiana Red…

Il participe aux enregistrements Harp Attack! dans les années 1990.

Son fils Lurrie Bell (né en 1958) est aussi guitariste de blues. Ils jouent souvent ensemble, comme dans le disque Deep Down (1995).

Il meurt le 6 mai 2007 d'une attaque cardiaque.

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Discographie

AFBF'69 Live at Royal Albert Hall (Various Artists) L+R Rec.

Carey Bell's Blues Harp, Delmark, 1969

Big Walter Horton With Carey Bell, Alligator, 1972

Heartaches And Pain, Delmark, 1977

Gamblin' Woman (avec Hubert Sumlin) L+R Rec. 1980

Reality Blues (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1980

Boy from Black Bayou (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1983

Son Of A Gun, Rooster Blues, 1984

My Life, (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1984

Mellow Down Easy, Blind Pig, 1991

Stormy Monday Band & Louisiana Red meet Carey Bell, (Live at Studio 55), Enja Records, 1991

Harp Attack! (avec Billy Branch, James Cotton et Junior Wells), Alligator, 1991

Harpmaster, JSP, 1994

Goin' Down Main Street, Evidence, 1994

Deep Down, Alligator, 1995

Last Night, One Way, 1995

Harpslinger, JSP, 1996

Good Luck Man, Alligator, 1997

Dynasty, JSP, 1997

Carey Bell And Spike Ravenswood, Blues Encore, 1998

Brought Up The Hard Way, JSP, 1998

Superharps 2, Telarc, 2001 avec Snooky Pryor, Raful Neal

Carey & Lurrie Bell - Second Nature, Alligator, 2004

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Bjørn Berge est un chanteur et guitariste de blues norvégien, né le 23 septembre 1968 à Haugesund, Norvège. Récompensé dans son pays lors des victoires de la musique locales, l'originalité de sa musique repose sur le fait qu'il soit très rarement accompagné de musiciens. En effet, que ce soit sur scène ou sur album, Bjørn joue seul. Unanimement reconnu par la presse spécialisée pour qui son talent est, entre autres, de rendre sa musique aussi captivante et vivante que s'il s'agissait d'un groupe complet.

Bjørn commence la guitare à l'âge de 13 ans mais passe rapidement au banjo qu'il trouve plus "cool". Après avoir joué du bluegrass pendant plusieurs années, la révélation a lieu lorsqu'il découvre Robert Johnson, Elmore James, Leo Kottke et John Hammond Jr. qui seront ses influences majeures.

Bjørn se produit pendant des années dans des clubs et des petites salles avant d'obtenir une quelconque reconnaissance ; ce sont ses années de vaches maigres et d'incertitudes. Il passe son temps à errer de port en port, armé de sa seule guitare comme compagne, à la recherche d'endroits où se produire. C'est au prix de ces nombreuses galères qu'il est aujourd'hui l'un des musiciens les plus respectés de Norvège.

Ce n'est qu'en 1999 avec la sortie du 3e album Blues Hit Me que la critique et le public s'intéressent enfin à lui. Succès renforcé avec la sortie l'année suivante de Bag of Nails. Un disque plus direct, plus immédiat qui lui permettra d'être reconnu comme artiste confirmé.

Bjørn a depuis sorti les albums String Machine et Illustrated Man et tourné dans le monde entier, seul ou en compagnie de grands musiciens comme Chuck Berry (de 40 ans son aîné).

On remarque au cours de ses albums une évolution de sa musique, ainsi des éléments "electro" dans Illustrated Man, la pédale de Delay dans certains morceaux de Blackwood ou l'ajout d'instruments (banjo, harmonica, saxophone dans Once Again, violon dans Crazy Time...). Bjørn Berge, en plus de reprises surprenantes, ne se contente donc plus de sa seule guitare 12 cordes.

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On loue sa grande maîtrise de l'instrument, qu'il exploite parfaitement, avec sa technique alliant picking et slide, et sa remarquable fluidité. Il scande ses paroles en martelant du pied, remplaçant ainsi les percussions, rarement présentes dans ses morceaux.

Bien que ses influences principales restent Robert Johnson et Elmore James, sa curiosité musicale l'empêche de rester enfermé dans un seul style. Il n'hésite pas à incorporer des sonorités issues du funk, du hip-hop, de la folk à une musique issue du blues traditionnel. Il avoue d'ailleurs sa passion pour des artistes comme Beck ou les Red Hot Chili Peppers. Cet éclectisme musical peut en effet s'illustrer dans son "Live in Europe" où il reprend la célèbre "Ace of spades" de Mötorhead, mais encore où il réinterprète le "13 questions Method" de Chuck Berry, et cela non sans humour.

Discographie

Berge/Flaaten (1994)

Bjørn Berge (1997)

Blues Hit Me (1999)

Bag of Nails (2000)

String Machine (2001)

Illustrated Man (2002)

St. Slide (2004)

We're Gonna Groove! (2006)

I'm the Antipop (2007)

Live in Europe (2008)

Fretwork (2009)

Blackwood (2011)

Mads Finger Ball (2013)

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Eric Bibb ou Eric "Nek Tomer" Bibb (né le 16 août 1951 à New York) est un chanteur/compositeur américain de blues basé à Londres.

Sa carrière a tout d'abord commencé en Europe. Son père est Leon Bibb, un chanteur folk vivant à Vancouver.

La musique d'Eric Bibb est enracinée dans le blues, mais comporte des éléments de musique folk, country, gospel et Musique soul. Il a été nommé une fois aux Grammy Awards et deux fois aux WC Handy Award pour ses enregistrements solos.

Eric Bibb est né à New York dans une famille de musiciens. Le père d'Eric, Léon Bibb, était chanteur et s'est fait un nom dans les années 1960 sur la scène folk newyorkaise ; son oncle était le pianiste et compositeur de jazz John Lewis du Modern Jazz Quartet. Pete Seeger, Odetta et Paul Robertson étaient tous des amis de la famille, ce dernier, Paul, étant le parrain du jeune Eric.

Eric obtient sa première guitare acoustique à l'âge de 7 ans. Il grandit entouré de gens talentueux : il dit se souvenir par exemple d'une conversation, à l'age de 11 ans, avec Bob Dylan, qui lui dit à propos de la guitare "joue simplement et oublie tous les trucs trop sophistiqués".

À la Junior High School, Eric devient accro à la musique : « I would cut school and claim I was sick. When everyone would leave the home I would whip out all the records and do my personal DJ thing all day long, playing Odessa, Joan Baez, The New Lost City » Ramblers, John White » (Il m'arrivait de sécher les cours et dire que j'étais malade. Quand tout le monde était parti de la maison je balançais alors tous les disques et faisais ma propre sélection comme j'en avais envie, en mettant du Odessa, Joan Baez, The New Lost City Ramblers, John White).

À l'âge de 16 ans, son père l'invite à jouer de la guitare dans la House Band pour son émission de TV "Someone New". En 1969, à 18 ans, il joue de la guitare pour la "Negro Ensemble Company" à St Market Place, à New York. Il étudie alors la psychologie et le russe à l'Université de Columbia "After a while it just didn't make much sense at all. I didn't understand why I was at this Ivy League School with all these kids who didn't know anything about what I knew about".

À l'âge de 19 ans, Eric plaque tout et part à Paris où, lors d'un meeting avec le guitariste Mickey Baker, il trouve sa voie : ce sera le « blues guitare ». Il trouve ensuite un terrain propice à la création dans son nouveau lieu de résidence en Suède, et retourne à Greenwich Village au moment de l'apogée de la musique folk. De retour à Stockholm, il s'immerge dans le blues et continue à composer et à se produire sur scène.

L'album Good Stuff est enregistré live à Stockholm en 1997 ; c'est son deuxième album après Spirit and Blues produit en 1994.

Grâce à cet album, Eric connait la célébrité et devient un artiste international de plus en plus reconnu aux États-Unis, en Grande-Bretagne mais aussi en France, Suède et en Allemagne.

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Albums studio

Brothers in Bamako (2012)

Deeper In The Well (2012)

The Haven (2011)

Blues, Ballads & Work Songs (2011)

Booker's Guitar (2010)

Spirit I Am (2008)

Live at FIP (2008)

Evening with Eric Bibb (2007)

Diamond Days (2007)

Praising Peace: A Tribute to Paul Robeson (2006)

Eric Bibb, A Retrospective (2006)

Just Like Love (2005)

A Ship Called Love (2005)

Friends (2004)

A Family Affair (2004)

Natural Light (2003)

Painting Signs (2001)

Roadworks (2000)

Home To Me (1999)

Spirit and the Blues (1999)

Good Stuff (1998)

Rainbow People (1977)

site officiel: http://www.ericbibb.com/

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Robert Calvin Bland dit Bobby « Blue » Bland, est un chanteur de blues américain, né à Rosemark, Tennessee (en) dans le Tennessee le 27 janvier 1930 et mort à Memphis le 23 juin 2013. Il est un des pionniers du soul blues.

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Titres connus

Further Up The Road : single sorti en 1957. Est probablement avec Turn On Your Love Light, le titre le plus connu de Bobby « Blue » Bland. Il a été repris par quelques-uns des plus grands bluesmen blancs : Roy Buchanan sur Live Stock (1975), Mike Bloomfield sur Live at the Old Waldorf (enregistré en 1977), Eric Clapton sur Just One Night en 1980 ou encore Gary Moore sur Blues Alive en 1993.

Little Boy Blue : single sorti en 1958.

Cry, Cry, Cry : single sorti en 1960.

Lead Me On : single sorti en 1960.

I Pity The Fool : single sorti en 1961. Repris en 1967 par le Paul Butterfield Blues Band sur l'album The Resurrection of Pigboy Crabshaw.

Two Steps From The Blues : tiré de l'album du même nom sorti en 1961, est un titre composé par John Riley Brown et Deadric Malone. Une reprise de ce morceau se trouve sur l'album Johnny Winter de Johnny Winter dans sa réédition de 2004.

Turn On Your Love Light : composé en 1961 par Dreadric Malone et Joseph Scott. Repris par Them sur l'album Them Again (1966), par le Grateful Dead sur Live/Dead (1969), par Tom Jones sur Live in Las Vegas (1969) ou encore par Jerry Lee Lewis en single en 1967.

Your Friends : single de 1962. Une version se trouve sur l'album Live at the Old Waldorf de Mike Bloomfield (enregistré en 1977).

Ain't No Love In the Heart of the City : de l'album Dreamer en 1974 et composé par Michael Price et Dan Walsh. Repris en 1980 par Whitesnake, en 2001 par Jay-Z, en 2004 par Vaya Con Dios.

Plus d'informations: http://www.bobbybluebland.com/

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Clarence Gatemouth Brown, né à Vinton, Louisiane, le 18 avril 1924 et décédé le 10 septembre 2005, est un chanteur, harmoniciste, guitariste et violoniste américain de blues.

Clarence "Gatemouth" Brown a grandi à Orange au Texas.

Sa carrière musicale professionnelle a commencé en 1945, comme batteur à San Antonio. Il a été surnommé « Gatemouth » pour sa voix profonde. En 1947, il joue pour la première fois de la guitare lors d'un concert de T-Bone Walker dans une boîte de nuit de Houston. Il se rend à Nashville pour participer à un show télé, et enregistre quelques singles country. Il se lie d'amitié avec Roy Clark.

À la fin des années 1960, il décide de quitter le milieu musical et s’installe au Nouveau-Mexique comme shérif adjoint. Au début des années 1970, le public européen s'enthousiasme pour la roots music (en) particulièrement le blues. Du fait de sa notoriété, Brown est sollicité pour des tournées en Europe tout au long des années 1970.

Dans les années 1980, une série d'album a relancé sa carrière aux États-Unis. Il réalise alors de 250 à 300 concerts par année. En 1982, il remporte un Grammy Award pour l'album Alright Again!. Dans les années qui précédent sa mort, il voyage dans le monde en Australie, en Nouvelle-Zélande, Amérique Centrale, en Afrique, et dans l'ancienne Union Soviétique. Les « gens ne peuvent pas venir chez moi, ainsi je vais chez eux, » disait-il. En septembre 2004, on lui diagnostique un cancer du poumon. Déjà souffrant de l'emphysème et de maladies de cœur, Brown décide de renoncer au traitement.

Pendant sa carrière, il a joué une grande variété de guitares, Gibson L-5 (en) et Fender Telecasters, mais sa guitare favorite était une Gibson Firebird du milieu des années 1960.

Malgré ces changements d'instruments, il est cependant resté fidèle à une technique employant l'attaque des cordes aux doigts de la main droite (pouce compris), sans usage d'aucun médiator ou onglet, technique qui donne à son jeu à la fois la virtuosité, la fluidité et la douceur d'une attaque pourtant très dynamique. Et comme beaucoup de guitaristes "naïfs" (au sens noble), il utilisait systématiquement la transposition au capodastre, qui permet de penser la musique en une seule tonalité de base (souvent la tonalité de Mi majeur). Pour ces raisons, son son superbe jeu guitaristique est resté instantanément identifiable et d'une efficacité redoutable. On peut s'en rendre compte dans les diverses versions disponibles de son morceau de prédilection dénommé "Okie Dokie Stomp".

Malgré son caractère inimitable au sens strict, son style à influencé beaucoup d'autres guitaristes de blues tels qu'Albert Collins, Guitar Slim, J.J. Cale, et Johnny "Guitar" Watson.

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Albums personnels

San Antonio Ballbuster (1948)

The Blues Ain't Nothin' (1972)

Just Got Lucky (1973)

Cold Strange (1973)

Sings Louis Jordan (1973)

Black Jack (1975)

Down South in Bayou County (1975)

Gate's on the Heat (1975)

Bogalusa Boogie Man (1976)

Makin' Music (MCA) avec Roy Clark et Steve Ripley (1979)

Alright Again! (1981)

One More Mile (1982)

Atomic Energy (1984)

Pressure Cooker (1985)

More Stuff (1985)

Real Life (Live) (1987)

Texas Swing (1988)

Standing My Ground (1989)

The Original Peacock Recordings (1990)

No Looking Back (1992)

Live 1980 (1994)

The Best of Clarence Gatemouth Brown, A Blues Legend (1995)

Man (1995)

A Long Way Home (1996)

Gate Swings (1997)

Okie Dokie Stomp (1999)

American Music, Texas Style (1999)

Guitar in My Hand (2000)

Okie Dokie (2000)

The Definitive Black & Blue Sessions: Sings Louis Jordan (2001)

Back to Bogalusa (Verve, 2001) avec Sonny Landreth

His First Recordings: 1947-1951 (2002)

1947-1951 (2002)

Hot Club Drive (2003)

Timeless (2004)

1952-1954 (2005)

Heat Wave (2005, Black & Blue) avec Lloyd Glenn, enregistré à Nice en 1977.

Participations

1994 : Talking Timbuktu de Ali Farka Toure (World Circuit) avec Ry Cooder et Jim Keltner

2000 : Bad luck blues de Cousin Joe (Black & blue) avec Jimmy Dawkins (enregistré à Toulouse en 1971.)

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Joe Bonamassa, né le 8 mai 1977 à Utica (État de New York), est un chanteur et guitariste de blues rock américain.

Il est actuellement le guitariste de Black Country Communion, un groupe de hard rock composé de lui, Jason Bonham, Glenn Hughes et Derek Sherinian.

Joe Bonamassa a commencé à apprendre la guitare à l'âge de 4 ans. Son père Len Bonamassa tient un magasin de musique à Utica dans l'état de New York. Il a donc baigné dès son plus jeune âge au milieu de guitares mythiques. À l'âge de 11 ans, après une courte période d'apprentissage avec le musicien de country Danny Gatton, il avait déjà beaucoup appris sur la country, le blues et le jazz, il fit la première partie de BB King, ce dernier ne tarissant pas d'éloge sur le petit prodige.

Par la suite il ouvrira pour plusieurs grands artistes tels que Buddy Guy, Foreigner, Gary Moore, George Thorogood, Robert Cray, Stephen Stills, Joe Cocker et Gregg Allman.

À 14 ans, il est invité au Fender Guitar Event, et rencontre à cette occasion Berry Oakley (le fils du bassiste des Allman Brothers Band). Il forme alors avec lui, le groupe Bloodline, en compagnie de Erin Davis (le fils de Miles Davis) et de Waylon Krieger (le fils de Robby Krieger, le guitariste des Doors). Leur seul album donnera deux singles classés dans les charts : Stone Cold Hearted et Dixies Peach.

En 2000, sa rencontre avec le producteur Tom Dowd débouchera sur son premier véritable album solo A New Day Yesterday. Cet album permet à Joe d'exprimer tout son talent sous forme d'un power trio et il place un premier titre solo dans les charts US : Miss You, Hate You. L'autre titre phare de l'album est A New Day Yesterday, adapté du titre éponyme du groupe Jethro Tull sur leur album stand up de 1969. Fort de cette expérience, Joe Bonamassa entame sa première tournée US en solo accompagné de deux musiciens expérimentés qui le suivront jusqu'en 2005 : Kenny Krame à la batterie et Eric Czar à la basse. Cette tournée sera immortalisée le 21 décembre 2001 en vidéo lors du concert de Fort Wayne dans l'Indiana.

De retour en studio, il enregistre son second album So,It's like That toujours avec le même trio avec des titres comme So, It's Like That, Mountain Time qui seront repris en 2009 au Royal Albert Hall. Dans cet album, le son de Joe Bonamassa s'affirme et dévoile aussi un chant plus posé. L'année suivante est particulière pour Joe Bonamassa car elle est l'année de l'enregistrement de l'album Blues Deluxe. Dans cet album, Joe exprime toute sa passion du blues et de ses influences (B.B King sur la chanson you upset me baby). Il compose même un morceau phare de sa carrière Woke Up Dreaming qui montre ses talents de guitariste acoustique. En 2004, l'album Had to Cry today démontre un son des plus aboutis et une variété technique sans précédent. Abordant tous les styles à sa portée de Had to cry today particulièrement incisif à Travellin' South avec un jeu de bottleneck précis et rapide. Joe livre aussi un hommage à son mentor Danny Gatton décédé peu avant, avec son morceau instrumental Revenge of ten gallon Hat où Joe montre qu'il maîtrise presque aussi bien la Telecaster que son maître. Dans les mois qui suivent, Joe Bonamassa et son power trio repartent en tournée avec la découverte du continent européen. Un nouveau dvd sera enregistré en Allemagne Live at Rockpalast.

En 2005, sa rencontre avec Kevin Shirley producteur très réputé de la cote ouest, est déterminante. Il évoque lui même à plusieurs reprises sa surprise que Kevin Shirley the Caveman, s'intéresse à sa musique. Ce dernier va faire décoller la carrière de Joe Bonamassa, même s'il faut en passer pas plusieurs modifications : 1 - Son power trio est remplacé par des musiciens plus expérimentés (des fans sont encore divisés quant à l'éviction de Kenny Krame et Eric Czar). Joe Bonamassa fait alors connaissance avec le bassiste Carmine Rojas, le clavieriste Rick Mellick, le batteur Anton Fig pour ne citer qu'eux. Le son de Bonamassa devient plus recherché, sophistiqué, complexe et l'ajout d'un clavier n'y est pas étranger.

2 - Son matériel devient de plus en plus pointu (collaboration avec les fabricants Van Weelden, Category 5, Caroll Ann Amps et surtout un modèle signature Gibson Les Paul).

3 - l'image, le look de Joe B. change, le guitariste se fait de plus en plus élégant, apparaissant en costume noir ou gris sur scène avec des lunettes noires

S'en suivent deux albums You & Me et Sloe Gin dont le morceau éponyme symbolise à lui seul l'évolution technique & stylistique de Bonamassa.

L'album The Ballad of John Henry le fait sortir du milieu du blues US pour le révéler au public international avec des morceaux comme Stop!. Son jeu est remarqué pour sa fluidité, ses solos enlevés et sa justesse. Joe Bonamassa s'est construit une réelle identité sonore, reconnaissable entre toutes. C'est donc tout naturellement qu'il démarre une nouvelle tournée mondiale où les sold out commencent à être une habitude... En 2009, son concert au Royal Albert Hall de Londres lui permet de se faire connaître en Europe. Ce concert reste pour lui une consécration car il joue là où jouait son idole plusieurs décennies auparavant : Eric Clapton. Ce dernier lui fait le privilège de partager la scène avec lui pour le morceau Further on up the Road, un DVD du concert sortira à la suite de cette date. Bien que peu connu en France, il fait salle comble en novembre de la même année à l'Olympia (lui-même en a exprimé sa surprise sur scène). Toujours en 2010, il joue sur la scène du Montreux Jazz Festival, après Buddy Guy. On le retrouvera aussi avec ce même Buddy Guy et Eric Clapton lors du festival Crossroads Guitar Festival en 2010.

En juillet 2010, il assure la première partie de ZZ Top au Zénith de Toulouse, aux Arènes de Bayonne et à celles de Nîmes. Dès cette année, les tournées mondiales s'enchainent pour Joe Bonamassa, sans compter les projets annexes comme Black Country Communion, la collaboration avec Beth Hart.

En avril 2013, il clôture sa tournée the guitar event of the year à Paris, au Grand Rex, après avoir enflammé de nouveau Londres et aussi avoir annoncé la sortie du live/dvd de sa tournée acoustique.

Joe Bonamassa vit actuellement en Californie près de Malibu, à quelques kilomètres à peine des studios The Cave de Kevin Shirley

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Véritable technicien de la guitare, Joe Bonamassa possède un jeu très incisif et rapide, qui sait rester mélodique, et emprunte des tonalités jazzy, à la Robben Ford.

Dans une interview de Guitariste magazine (n°265), Joe Bonamassa cite les 3 albums qui ont eu le plus d'influence sur lui : L'album Beano de John Mayall (Blues Breakers with Eric Clapton), l' Irish Tour '74 de Rory Gallagher, et Goodbye de Cream.

Cependant son style peut être considéré dans la même veine Blues-Rock que Gary Moore, Stevie Ray Vaughan, Kenny Wayne Shepherd et Jonny Lang.

Le son de Joe Bonamassa est aussi unique que son jeu. Au niveau technique il a très tôt évolué majoritairement sur des Fender Stratocaster & Telecaster (avec parfois des Gibson Les Paul. Le tout était branché avec des amplis Marshall Silver Jubilee et Super Lead Plexi (parfois Line 6 en tournée) ce qui donnait un grain particulier au son de Bonamassa (surtout avec sa stratocaster goldie équipée de micros Gold Lace Sensor). On retrouve le son des Marshall Silver Jubilee (plus ou moins coloré) dans tous ses albums. Depuis 2005 et son album You & Me (et sa rencontre avec Kevin Shirley probablement]] Joe Bonamassa redécouvre la Gibson Les Paul et s'équipe d'un matériel encore plus pointu (on note sa collaboration avec Peter Van Weelden qui lui a fourni le grain si caractéristique du Twinkleland). Il se dote d'un modele signature chez Gibson en gold top et collabore avec de prestigieux fabriquants de micros, effets, etc. (Jorge Tripp pour Way Huge ou Seymour Duncan)

Studio

En 2000, Joe Bonamassa débute sa carrière solo, et enregistre son premier album A New Day Yesterday, contenant une reprise de A New Day Yesterday de Jethro Tull (1969). Cet album est produit par le producteur Tom Dowd (producteur sur l'album d'Eric Clapton Layla and Other Assorted Love Songs).

En 2002, So, It's Like That atteindra pourtant la 1re place du Billboard Blues Chart.

En 2003, Blues Deluxe contenant 9 reprises de classiques du blues, qui atteint aussi la première place.

En 2004, Had to cry today

En 2006, You & Me

En 2007, Sloe Gin contient beaucoup de reprises et des titres composés en collaboration avec d'autres artistes.

En 2009, The Ballad of John Henry contient sept titres qu'il a écrits, plus cinq reprises.

En 2010, Black Rock enregistré en Grèce.

En 2010, Black Country Communion le premier album du super groupe du même nom: Black country communion.

En 2011, Dust Bowl qui contient des titres joués avec John Hiatt, Gleen Hughes et Vince Gill plus des reprises.

En 2011, Black Country Communion II le second album de Black country communion.

En 2011, Don't Explain avec la chanteuse de blues et de rock Beth Hart. [1].

En 2012, Driving Towards the Daylight avec la participation de Brad Whitford.

En 2012, Afterglow le troisième album de Black country communion.

En 2013, We Want Groove avec le Rock Candy Funk Party, groupe de jazz-funk.

Live

Live From Nowhere In Particular (2008)

Live At The Cabooze

Live At The Rockpalast (en video)

A New Day Yesterday Live

Live At The BBC avec la participation de Sandi Thom

Live from the Royal Albert Hall (DVD) avec la participation de Eric Clapton

Live from New-York at beacon theater (DVD) avec la participation de Beth Hart, John Hiatt et Paul Rodgers

An Acoustic Evening at The Vienna Opera House (CD & DVD

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J.J. Cale, de son vrai nom John Weldon Cale, est un auteur, compositeur, interprète et guitariste américain, né le 5 décembre 1938 à Tulsa, en Oklahoma. Ses initiales « J.J. » lui sont attribuées, à ses débuts, par le patron d'un cabaret, pour le différencier de John Cale, à l'époque membre du groupe The Velvet Underground.

Il grandit à Tulsa, dans l'Oklahoma.

Il enregistre, le 6 octobre 1958, sous le nom de Johnny Cale (chez Mercury), un single Shock Hop & Sneaky, puis sous le nom de Johnny Cale Quintet, deux autres singles (chez Chan) : The Purple Onion [instr.], Troubles, Troubles, Troubles et Ain't That Lovin' You Baby, She's My Desire, puis joue en compagnie de Leon Russell. Ils accompagnent Delaney & Bonnie et, en 1965, J.J. Cale compose After Midnight, qui n'attire pas vraiment l'attention, jusqu'à ce qu'Eric Clapton reprenne ce titre en 1970.

En 1967, il fait partie du groupe Leather Coated Minds, dont le seul album, Trip Down Sunset Strip, est maintenant un collector, davantage pour l'apparition de J.J. Cale que pour sa réelle valeur musicale.

En 1972 il enregistre son premier album Naturally, suivi quelques mois plus tard de Really.

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Sa musique est une sorte de country rock largement teinté de blues. Il est le principal initiateur du « Tulsa sound » (son de Tulsa), et sa musique est souvent qualifiée de laid back, en référence à son jeu de guitare très inspiré et décontracté, ainsi qu'à sa voix marmonnée.

Bien qu'étant très exigeant sur le son de sa guitare, il est connu pour sa simplicité et son accessibilité, et l'on prétend pouvoir encore le rencontrer jouant seul, au fond d'un bar, accompagné seulement de sa guitare.

Il a beaucoup influencé les artistes des années 1970 et 1980, notamment Mark Knopfler dans son jeu de guitare et sa façon de chanter, ainsi qu'Eric Clapton, qui a d'ailleurs repris plusieurs de ses chansons (After Midnight, Cocaine, I'll Make Love To You Anytime et, plus récemment, Travelin' Light). En 2006 il enregistre avec Eric Clapton Road to Escondido, où il signe la plupart des titres.

Beaucoup d'autres artistes de renom ont puisé dans le répertoire de J.J. Cale : Lynyrd Skynyrd, Santana, Freddie King, Chet Atkins, Widespread Panic, Jerry Garcia Band, Seldom Scene, Bill Wyman, Jim Gordon, Dr Hook, Waylon Jennings, Clarence Gatemouth Brown, Bryan Ferry, Kansas, Cissy Houston, Maria Muldaur, Randy Crawford, Johnny Cash, John Mayall, The Tractors, Poco et beaucoup d'autres encore, comme Francis Cabrel, en France.

Cale est l'un des personnages principaux du roman Visas antérieurs de Luc Baranger, paru aux éditions Gallimard en 1996.

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Albums studio

1972 : Naturally

1972 : Really

1974 : Okie

1976 : Troubadour

1979 : 5

1980 : Shades

1982 : Grasshopper

1983 : # 8

1989 : Travel-log

1992 : Number 10

1994 : Closer To You

1996 : Guitar Man

2004 : To Tulsa & Back

2006 : The Road to Escondido (avec Eric Clapton)

2007 : Rewind - The Unreleased Recordings

2009 : Roll On

Compilations et albums live

1984 : Special Edition

1997 : The Very Best of J.J. Cale

1997 : Anyway The wind Blows - The Anthology

2001 : Live

2003 : In Session At Paradise Studios, Los Angeles, 1979 (avec Leon Russell)

2011 : The Silvertone Years

Participations

1965 : Leon Russell, Everybody's Talkin about the Young - Dot

1966 : The Surfaris, Chicago Green/ShowBiz - Dot

1967 : The Leathercoated Minds, A Trip Down The Sunset Strip - Viva

1968 : Sonny Curtis, Sonny Curtis - Viva

1970 : Don White, Overtime - Dot

1973 : Art Garfunkel, Angel Clare - CBS

1973 : Leon Russell, Hank Wilson's Back - Shelter

1973 : Bob Seger, Back in '72 - Palladium/Reprise

1973 : Jimmy Rogers, Gold Tailed Bird - Shelter

1974 : Leon Russell, Stop All That Jazz - Shelter

1975 : Leon Russell, Will o' the Wisp - Shelter

1976 : Maria Muldaur, Sweet Harmony - Warner

1978 : Jessi Colter, That's the Way a Cow-boy Rocks - Capitol

1978 : Gordon Payne, Gordon Payne - A&M

1978 : Neil Young, Comes a Time - Reprise

1978 : Eddy Mitchell, Après minuit - Barclay

1978 : Jonas Band Fjeld, Back In the USA - Mercury

1979 : Lee Clayton, Naked Child - Capitol

1980 : Don Schlitz, Dreamers Matinee - Capitol

1980 : Lawler & Cobb, Men From Nowhere - Elektra

1984 : Christine Lakeland, Veranda - Comet

1989 : Usual Suspects, Goodbye - Suspex

1990 : Emile Wandelmer, Lover's Café - WEA

1990 : Christine Lakeland, Fireworks - Loft

1991 : Paul Simon, Rhythm of the Saints - CBS

1992 : John Hammond, Got Love If You Want It - Pointblank

1993 : John Hammond, Trouble No More - Pointblank

1993 : Christine Lakeland, Reckoning - SkyRanch

1994 : Ben Keith, Seven Gates - Reprise

1994 : The Tractors, The Tractors - Arista

2006 : Tony Joe White, Uncovered - Swamp Records

2010 : Eric Clapton, Clapton - Reprise Records. (Clapton y reprend 2 titres de J.J. Cale : River Runs Deep (en duo avec lui) et Everything Will Be Alright. On peut aussi entendre J.J. Cale sur No Way To Get Along).

2013 : Eric Clapton, Old Sock - Bushbranch (Duo Clapton /J.J. Cale sur le titre "Angel", paroles et musique de J.J. Cale)

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Peter Green, de son vrai nom Peter Greenbaum, est un guitariste et compositeur britannique de blues et de rock, né le 29 octobre 1946 à Londres.

Il effectue ses débuts de musicien en 1966 au sein des Peter B's Looners de l'organiste Peter Bardens (ex-accompagnateur de Van Morrison chez Them et futur Camel) avec lequel il enregistre un simple. Dans cette formation, il côtoie notamment le batteur Mick Fleetwood.

En juillet 1966, John Mayall lui propose de remplacer définitivement Eric Clapton au sein de ses Bluesbreakers – après qu'il eut opéré quelques remplacements ponctuels sur scène – où il ne tarde pas à retrouver Mick Fleetwood. Green ne reste qu'une seule année dans la formation de John Mayall, le temps d'enregistrer l'album A Hard Road, une authentique réussite où il démontre toute l'étendue de son talent de guitariste, notamment dans deux morceaux instrumentaux : the Stumble et Supernatural.

En septembre 1967, Peter Green quitte John Mayall et part fonder le Fleetwood Mac en compagnie de Mick Fleetwood et de John McVie, également un musicien des Bluesbreakers. De 1967 à 1970, sous l'impulsion de Peter Green, le Fleetwood Mac va être l'un des groupes majeurs de la scène rock. Guitariste virtuose, au style très fluide, Peter Green se révèle également un compositeur très inspiré. On lui doit notamment le morceau Black Magic Woman, immortalisé plus tard par Carlos Santana, dans une version quelque peu différente.

Alors que le Fleetwood Mac est à son apogée au début de 1970, la santé mentale de Peter Green, son leader, devient préoccupante. Personnalité complexe et torturée, il vit mal son statut naissant de super-star. Il cherche le réconfort dans la religion, mais également dans les paradis artificiels, ce qui ne fait que détériorer un peu plus son état. Peter Green aurait ainsi eu une vision d'un ange qui lui aurait demandé de consacrer les recettes du groupe à la paix dans le monde. C'est suite à cette vision qu'il écrit Green Manalishi. En mai 1970, il quitte brutalement le groupe, pour enregistrer un album solo instrumental au titre prémonitoire : The End of The Game ("game" : jeu de mot, signifie en même temps le "jeu" et le "gibier"... La pochette montre un félin couché sur une branche d'arbre).

Peter Green abandonne alors la musique. Pris dans une spirale mystique, il vend ses biens, puis est un temps interné en hôpital psychiatrique. Il cumule les petits boulots durant plusieurs années, dont celui de fossoyeur.

Il refait surface en 1979 avec l'album In The Skies, très chaleureusement accueilli par la critique. Mais après quelques autres albums de qualités inégales, il sombre à nouveau dans une longue dépression et la schizophrénie.

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Il faut ensuite attendre plus d'une dizaine d'années pour retrouver la trace de Peter Green, qui sort de son silence au milieu des années 1990. Poussé par Nigel Watson, il fonde alors le Splinter Group, à la tête duquel il joue un soft-blues de qualité. Le Splinter Group a enregistré de nombreux albums et continue de se produire régulièrement sur scène. Les fans ont énormément critiqué ce groupe, car Green n'y chantait pas, n'était pas guitariste soliste, se contentant d'un rôle de second plan.

Green semble alors avoir recouvré la santé, tant psychique que physique. Le groupe se porte bien, il comprend entre autres Nigel Watson, cochanteur, coguitariste. Peter Green Splinter Group, Soho session, Hot foot powder, Reaching the cold 100, ou Destiny road sont de belles réussites. Le Splinter Group a continué de vivre dans un relatif anonymat immérité jusqu'en 2005. Une dispute avec Nigel Watson fut la cause de l'arrêt du groupe.

Une compilation de l'œuvre de Peter Green a été éditée en octobre 2008 : elle regroupe sur 4 CD l'essentiel de ce guitariste, une bible pour les amoureux de ce légendaire bluesman et instrumentiste.

Quelques concerts de promotion furent organisés en 2009, avec une nouvelle formation, Peter Green and Friends, où Green retrouve une place de soliste mais a perdu beaucoup de sa technique.

L'artiste a repris une Les Paul en 2009, presque 20 ans après l'avoir abandonnée, comme l'illustre son concert au Bluesgarage (Allemagne).

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James Henry « Jimmy » Dawkins (né le 24 octobre 1936 à Tchula, Mississippi et mort le 10 avril 2013 (à 76 ans) à Chicago, Illinois) est un chanteur et guitariste de blues.

Il déménage à Chicago en 1955, où il travaille à l'usine et joue dans des clubs locaux qui lui vaudront une réputation de musicien de sessions.

En 1969, grâce aux efforts de son ami Magic Sam, il enregistre son premier album solo Fast Fingers sur le label Delmark Records, remportant le Grand Prix du Disque du Hot Club de France. En 1971, Delmark sort son second album All For Business avec comme chanteur Andrew Big Voice Odom et le guitariste Otis Rush.

Il commence à tourner en Europe et au Japon, et enregistre plusieurs albums en Europe et aux États-Unis (il participe entre autres à l'enregistrement du légendaire Bad Luck blues de Cousin Joe chez Black & Blue). Dawkins a également tenu une chronique dans la revue Living Blues dont il a participé à la création. Dans les années 1980, il enregistre peu, et commence sur son propre label Leric Records à promouvoir d'autres artistes.

À partir de 1991, il recommence à tourner et à enregistrer. En 1995, il reçoit 3 nominations pour les W.C. Handy Award dans les catégories :

Best Blues Instrumentalist - guitare,

Contemporary Blues Album of the Year (1994's Blues And Pain),

Blues Song of the Year (Fool in Heah).

La resortie de Fast Fingers lui vaudra un W.C. Handy Award comme Best Reissue Blues Album of the Year en 1999.

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Discographie

1969 : Fast Fingers

1971 : All For Business

1971 : Jimmy Dawkins

1971 : Tribute To Orange

1972 : Transatlantic 770

1975 : I Want To Know

1976 : Blisterstring

1976 : Come Back Baby

1981 : Hot Wire '81

1982 : Jimmy and Hip: Live!

1985 : Feel The Blues

1986 : All Blues

1991 : Blues From Iceland

1992 : Kant Sheck Dees Bluze

1994 : Blues And Pain

1995 : B Phur Real

1997 : Me, My Gitar & The Blues

2002 : West Side Guitar Hero

2004 : Tell Me Baby

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