1 minute pleine de vide.

Ah ? Merci :)

Non je n'ai jamais tenté de créer un blog...

Je sais pas trop, j'écris sur le moment je sais pas si je peux faire les articles d'un blog.. enfin je vais essayer je pense :)

Et à chaque fois que je lis cette phrase, que je l'entends "Mais qu'est ce que tu en sais toi ? Tu sais ce que c'est de souffrir/ d'être pauvre ?" et bien je répond non, je réponds toujours non à cette phrase parce que on doit répondre non à cette phrase.

Moi je répond oui. ^^

Un enfant de 3 ans qui a perdu sa poupée sait ce que c'est de souffrir. Au moins autant que l'adulte qui a perdu un être cher.

Tu sais, l'important dans la souffrance, ça n'est pas ce qu'on vie, mais ce qu'on ressent.

Quelqu'un qui n'a jamais rien vécu de dur sera anéanti par un petit malheur que d'autres trouveraient négligeable. Et l'incompréhensions des autres à son malheur véritable sera tout autant douloureuse que celle de n'importe qui.

Je pense que s'il y a de grosses différences et inégalités matérielles ou physique, les êtres humains sont tous égaux dans le malheur et la souffrance. :)

Et en fin de compte, ça n'est pas une "compétition", non ? :)

Après, reste l'hypocrisie de ceux qui ne souffrent pas, mais se plaignent.

ça énerve, mais celle de ceux qui souffrent mais n'en parlent pas est elle vraiment meilleure ?

ça fait toujours "bien" de souffrir en silence... ça n'embête pas les voisins.

... ça me donne envie de hurler ces silences.

Je crois que la solution est dans la Parole.

Avec une majuscule.

Celle qui est la puissance vitale de l'échange, à l'état pur. L'essence du lien entre les mondes, du tiens au miens par exemple.

Il n'est pas que des Paroles orale ou écrite.

Tout échange peut être Parole, et des silences parlent parfois bien plus que certains discours.

La plupart des gens se retrouvent dans deux catégories. ceux qui ressentent la souffrance et n'en parlent pas, et ceux qui ne souffrent pas assez, et qui ne

cessent de s'en plaindre.

Il y a la souffrance vécu, et la souffrance parlée. C'est l'écart, dans un sens ou dans l'autre qui est néfaste je pense.

J'ai toujours accordé beaucoup d'importance à la Parole (avec une majuscule).

Que ce qu'on exprime sois ce qu'on ressent profondément.

Si tu ressens quelque chose profondément, exprime le, ça sera toujours juste.

Ne crains pas de t'enfermer en toi. La Parole est toujours, et forcément une ouverture à l'autre.

Si tu t'y ferme, ou si tu as trop dis quelque chose, ta parole perd de sa force.

Et ça se sens, si notre parole est forte ou faible (il suffit d'y faire un peu attention) !

La souffrance ne rend pas légitime. Mais la Parole est toujours légitime.

Et toi, tu as une Parole très forte.

:)

C'est visiblement une sorte de compétition pour ceux qui parle plus qu'ils n'ont souffert.

Je suis d'accord sur la théorie...

mais je suis définitivement irrécupérable T_T

.Bonjour,

" les garndes douleurs sont muettes"( R,Queneau)

"Les chants désespéres sont les chants les plus beaux

Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots"..........( A.de Musset)

Même si des citations, ça a l'air impersonnel et bateau, celles-ci sont miennes et je te les donne.

Mises l'une prés de l'autre, elles te disent ce que je fais, perso, et que je t'ai finalement dis : souffrir en silence, car certaines douleurs ne peuvent même pas s'exprimer,surtout à certains.

Mais aussi pouvoir hurler ta souffrance sans honte...........mais seulement à certains !