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Les secrets d'une immigration réussie


okman38

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Membre, 73ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

Elle est maghrébine... elle a tout compris... Lisez, c'est remarquable.

Ancien ingénieur d'affaires et de recrutement de cadres de PME,

aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika Sorel a passé

ses dix premières années en France, avant de suivre ses parents en Algérie

où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l'école polytechnique

d'Alger, elle revient en France, où elle suit le troisième cycle de

Sciences po.

En 2007, elle publie le *Puzzle de l'intégration et les Pièces qui vous

manquent* (Mille et une nuits). Elle y explique que la question de

l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de

façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à

des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à

l'assumer, et s'appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française

par tous, sans exception.

*Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?*

Les émeutes de 2005 m'ont poussée à écrire ce livre parce que je me

sentais responsable de n'avoir, alors, rien dit. Moralement, mais aussi sur

le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à-vis du peuple

français : les français sont bâillonnés ; et quand ils osent s'exprimer, on

leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent

simplement préserver leur identité.

Mes origines me permettaient, peut-être, de dire que la véritable victime

de l'immigration est le peuple français.

*Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la "repentance". Non seulement

pour les français, mais pour les immigrés eux-mêmes.*

Le rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans

l'instrumentalisation de l'histoire.

La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout

de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter

sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier

son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique

culpabilisation-victimisation.

Or, c'est malheureusement ce qui se passe. Le discours dominant ne parle

que des "horreurs" de la colonisation, et plus personne n'écoute le

peuple français, qui est pourtant le plus légitime pour parler

objectivement des problèmes engendrés par l'immigration.

De surcroît, transformer les français de souche en bourreaux n'a fait

qu'injecter le poison de la haine dans le coeur des enfants issus de

l'immigration.

La France s'autodétruit sans rendre service aux immigrés, puisqu'on

attribue leurs erreurs, ou encore leur manque d'investissement, à la

société. Une excuse facile qu'ils reprennent pour ne pas assumer leurs

responsabilités. A partir du moment où l'on enferme des gens dans le rôle

de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n'est

pas vrai.

La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci

ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche

européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture

reste très éloignée de celle de leur pays d'accueil. Il fallait d'emblée

être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas.

On a fait l'inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu'ils développent

de moins en moins d'efforts pour respecter les normes collectives

françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s'adapter à

eux.

Il faut aussi dire aux populations d'origine étrangère tout ce que l'Etat

fait pour elles, l'argent qui est injecté dans tous les domaines : c'est

ainsi qu'on aidera les enfants de l'immigration à se construire le socle de

reconnaissance sans lequel rien d'harmonieux ne sera jamais possible. Ce

n'est pas en se flagellant qu'on fera aimer la France aux enfants et aux

adolescents des banlieues.

Bien au contraire. Notre comportement relève parfois de la psychiatrie !

*Pourquoi l'idée de « discrimination positive » est-elle dangereuse à vos

yeux ?*

Parce que c'est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur

automatique, mais un parcours semé d'obstacles ! L'idée que l'on puisse

progresser dans la société de manière passive est absurde. C'est un

engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s'engager

autour du projet éducatif. Aujourd'hui, beaucoup d'élèves ne font plus

rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges : pour réussir, il faut se

prendre en main.

Et puis la "discrimination positive" est injurieuse pour les immigrés

eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l'immigration n'y

arriveront pas seuls parce que les français les détesteraient. C'est zéro

pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut

acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n'avez pas respecté le

même processus de sélection, c'est impossible. Pour devenir légitimes, les

personnes issues de l'immigration doivent se plier aux mêmes exigences que

les autres.

*Vous êtes également très sévère avec la Halde !*

Elle joue un rôle d'exaspération et de crispation entre les groupes. Elle

passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les

gens issus de l'immigration sont victimes de notre société, alors que

c'est l'ignorance

des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes d'être recrutés. Cela

avait été parfaitement mis en évidence par l'analyse d'entretiens

d'embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté.

Le fait qu'on accepte d'eux ce qu'on n'accepterait jamais des autres ne

fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels.

J'ajoute que je prends comme une bonne nouvelle la mise sous tutelle de la

Halde. Mais il faut, à terme, qu'elle disparaisse. Le système judiciaire

français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n'a

nul besoin d'une institution qui participe, vraisemblablement sans le

vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.

*Qu'opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ?*

Rien d'autre que le modèle d'intégration républicain qui fonctionnait

très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non

l'inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça,

on aurait suscité le désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on

injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à

des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement

dangereux.

Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l'on

continue comme aujourd'hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de

gens arrivés récemment n'éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la

République, et reconstituent leurs sociétés d'origine sur le territoire

français. Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir

rapidement intenable.

*Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?*

Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession

de l'individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des

accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés

de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque. La

culture de l'école de la République que les enfants ramènent à la maison

est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles

d'origine.

Le racisme anti-blanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est

"céfranc". Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c'est

déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à

une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à

des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait

que les institutions françaises, la police et l'école soient attaquées

n'est évidemment pas anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces

attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales.

Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne

se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que

l'attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition

des problèmes que nous connaissons.

*Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?*

Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut

être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre

généalogique qui n'est pas celui de ses ascendants biologiques et

culturels. Il y a là une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est

pourquoi, aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le

désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que

c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont

honnêtes et l'avouent : je ne suis pas français, j'ai juste les papiers.

C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que

signifie l'identité française.

La communauté française reste pour l'instant silencieuse car elle est

bâillonnée mais, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à

accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a

aujourd'hui, en France, une négation fondamentale du droit des français à

être français.

*Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ?*

L'intégration, c'est le fait d'assumer l'héritage du peuple français, de

porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les

transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et

morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop

intime. En revanche, l'insertion est absolument non négociable, c'est le

respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont

tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois.

L'insertion dans la société française constitue une étape indispensable

avant l'intégration dans la communauté nationale française. C'est ce que ne

respecte pas le droit du sol.

*L'une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader

l'apprentissage de la langue et de la culture française. Pourquoi ?*

L'école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un

référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel

pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le

faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l'école s'est

mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des

éléments de leur référentiel culturel alors que c'est bien la seule chose

que leurs familles leur transmettent.

Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la

langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons

enfantines, c'est bien la culture qui est transmise. Aujourd'hui, dans les

rues, dans les cours d'école, on ne parle plus français. C'est un signe

sans équivoque du réel refus d'intégration. Sans compter qu'un enfant qui

ne peut s'exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son

langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par

accentuer l'effort sur la maternelle et sur les premières classes de

l'école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant

l'accent sur la transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des

allocations. Il faut impérativement que cet argent aille en priorité au

projet éducatif, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A chaque rentrée

scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera

envoyé dans le pays d'origine, donnons un cartable, des cahiers et des

livres directement à l'enfant.

*Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?*

Il faut la mettre en place. Et il faut cesser de donner la nationalité à

tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de

nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Il faut vraiment que les

politiques s'occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup,

parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l'immigration

leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va

pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce

sujet. C'est dans l'intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus

déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !

Tout accepter met la France par terre.

Et si nos dirigeants acceptent que l'Education Nationale enseigne l'arabe

dans nos écoles comme certains de nos politiciens le demandent, la France disparaitra sous le joug de l'islamisme..

Que nos gouvernants s'inspirent de cette interview et on pourra peut-ètre un jour avoir une France multiculturelle où tout le monde se respecte.

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 48ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
48ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Effectivement, si tout ça avait été énoncé par un intellectuel "français de souche", il aurait été traité de facho, et ça aurait amené une sacrée polémique!

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Parce que c'est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur

automatique, mais un parcours semé d'obstacles ! L'idée que l'on puisse

progresser dans la société de manière passive est absurde.*

sauf que pour certain il y a beaucoup plus d obstacle que d autre .. si ce 'penseur' est incapable de comprendre que pour certain de par leur naissance , femme , ou leur origine , africaine le parcours n est pas le même .. alors la question est de savoir pour qui il roule et non ce qu il dit ..

que ce soit ecrit pas un francais de souche ou un immigré n a aucune importance car il est incapable de comprendre que les discrimination sont dite positive car a la base une autre négative maintient toujours par le bas les même ..

on peut etre critique sur la forme , mais pas pour remettre en cause le principe mais l adapter .. en parlant par exemple d action positif ..

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Membre, 73ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

Notre parcours de vie, qui que l'on soit, est parsemé d'obstacles et le plus gros obstacle à l'ascension sociale des immigrés est de leur faire croire que la France est un paradis où tout est possible et tout est permis.

C'est de là que vient l'échec du multiculturalisme en France et des pays comme l'Australie ou le Canada l'ont bien compris. Immigrer est un choix que l'on doit faire en connaissance de cause et on doit ètre préparé à suivre un chemin difficile : parler la langue, avoir une formation professionnelle, s'habituer à de nouvelles règles de vie , à une nouvelle culture.

Ceux qui l'ont fait se sont fondu dans la masse et sont aujourd'hui des citoyens à part entière du pays où ils ont choisi d'émigrer .

Le problème de la France, c'est que nos gouvernants, qu'ils soient de gauche ou de droite, ont laissé rentrer dans notre pays des gens qui n'y étaient pas préparés avec des cultures complètement opposées à la notre, sans mettre de conditions à leur immigration,.

De ce fait , on en est arrivé à faire de la discrimination positive pour que ces gens puissent survivre et c'est ce qui a créé les tensions avec les français de souche de milieu modeste, d'où la montée du racisme .

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