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Allô ? Non mais allô, quoi. T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi?


eklipse

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Comparer un caractère discriminatoire et comparer l'incomparable ça fait toujours deux.... Pour le reste les 300 euros pour le retour maison a été supprimé si mes infos sont bonnes.

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Membre, Posté(e)
Clou quantique Membre 3 203 messages
Baby Forumeur‚
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Je pense que tout le monde a saisi que vous étiez offusqué.

Maintenant, il est possible de mettre le cynisme de coté et discuter normalement du sujet?

Tu veux que je range mon tunnelier ? Ok.

Nos politiques devraient s’imprégner de la Constitution et surtout de la devise de notre pays avant d'ouvrir leur gueule de serpent leur bouche.

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Invité Bruit
Invités, Posté(e)
Invité Bruit
Invité Bruit Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'est que fustiger la forme en occultant le fond.

Valls joue son plan de com habituel, quel que soit le sujet. Reste le problème concret à résoudre.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
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Comparer un caractère discriminatoire et comparer l'incomparable ça fait toujours deux.... Pour le reste les 300 euros pour le retour maison a été supprimé si mes infos sont bonnes.

C'est vrai ils en ont parlé mais j'ignore si c'est entré en vigueur ou non.

Comme je le disais dans mon intervention initiale, c'est surtout de la communication, on nous parle des roms pour ne pas nous dire comment ont peut nous piquer 10% de nos économies. C'est un bouc émissaire à bon marché et qui n'a pas les moyens de se plaindre.

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  • 2 semaines après...
Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

À Montreuil, le défi de l’intégration des Roms

Alors que la plupart des municipalités chassent les Tsiganes, la ville du 93 développe un dispositif d’accueil original. Qui ne va pas sans effets pervers.

On peut dire “michto !”, au lieu de “C’est bien”, “c’est cool”. On le dit à Montreuil. Qu’il soit d’origine auvergnate ou parisienne, issu d’une des familles tsiganes arrivées ici à la fin du XIXe siècle ou d’une famille rom là depuis peu, tout Montreuillois connaît cette expression empruntée au romani. Celle-là comme d’autres est entrée dans le langage local.

Depuis 2010, la municipalité de Seine-Saint-Denis dirigée par Dominique Voynet (EE-LV) a mis en place une Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (Mous) à destination des Roms (1). Transitoire, ce dispositif a permis d’assurer un hébergement d’urgence sur deux sites d’accueil et vise à faire entrer les migrants dans le “droit commun” : accès aux soins via la Couverture maladie universelle ou l’Aide médicale d’Etat, scolarisation des enfants, accompagnement vers l’emploi et obtention d’un logement pérenne. Créée à la suite de l’incendie d’un squat, la Mous concerne environ 350 personnes mais n’intègre pas les occupants des campements sauvages qui se sont montés depuis.

Au 89 rue Pierre-de-Montreuil, à côté d’une usine abandonnée, le site compte 52 caravanes plus ou moins délabrées. Les trente et une familles qui vivent là – environ 120 personnes – s’acquittent d’une redevance d’un euro par jour, ont l’eau et l’électricité. En entrant sur le terrain entouré de palissades et de grillages, on découvre un préfabriqué rutilant où se trouvent huit douches et WC, un autre divisé entre une salle de réunions et la pièce réservée aux agents d’accueil roms.

roms3604.jpgphoto Guillaume Binet/ M.Y.O.P pour Les Inrockuptibles

Ici, pas de vigile ni de berger allemand pour filtrer les entrées. Une pratique courante dans les “villages d’insertion”, ces lieux dont les associations roms et tsiganes dénoncent le caractère quasi carcéral. Claude Reznik, conseiller municipal adjoint en charge des populations migrantes, estime qu’à Montreuil il y a “une certaine souplesse”. Mais pourquoi un lieu clos dont l’accès reste peu ou prou surveillé ? “Les familles elles-mêmes sont en demande de sureté” et souhaitent profiter de ce “moment posé”, indique Mickaëlle Malet, coordinatrice de l’association Cité Myriam qui, avec Rues et Cités, intervient sur le site. “Ici, on n’est pas en danger”, confirme un Rom d’une quarantaine d’années dont les chaussures bicolores brillent sur le mâchefer.

Ce “moment posé” est mis à profit par les associations pour définir le “projet personnel des familles”, éviter “l’infantilisation” en favorisant l’autonomie des migrants. Pour finalement les rendre “invisibles” . “Que l’on ne disent plus ‘les Roms‘, mais monsieur ou madame X ou Y”, précise Mickaëlle Malet. Consciente des effets pervers propres au site – l’habitat en caravanes qui entretient les fantasmes de nomadisme à l’égard d’une population ordinairement sédentaire, les contraintes de la vie en collectivité, “qui n’est pas un choix” –, la coordinatrice ajoute : “Toutes les familles ne sont pas au même niveau. A la sortie de la Mous, en 2014, certaines vont se retrouver en bidonvilles”. Au doigt mouillé, Claude Reznik estime que deux tiers des familles devraient réussir leur sortie. Satisfaisante la Mous ? “Michto”, nous dira une des habitantes du terrain qui, comme d’autres, accueille les visiteurs en offrant café et sodas.

Pour Manuel Valls certains Roms ne souhaitent pas s’intégrer

“Le gros blocage est lié aux autorisations de travail”, estime le conseiller municipal. Et les témoignages concordent : les services de la préfecture se sont ingéniés à multiplier les embûches. Des pratiques qui renforcent le régime d’exception auquel sont soumis Roumains et Bulgares : pourtant citoyens européens, ils ne peuvent travailler librement. La circulaire du ministère de l’Intérieur du 26 août 2012 – qui étend notamment la liste des métiers accessibles aux Roumains et aux Bulgares et supprime la taxe acquittée par l’employeur – a assoupli les mesures de la “période transitoire” ouverte en 2007. Mais les propos de Manuel Valls, le 14 mars, sur les Roms “qui ne souhaitent pas s’intégrer” paraissent contredire cette timide amorce de changement. “Provocation verbale assumée, retour du refoulé, dérapage soigneusement contrôlé ?”, s’est interrogée la Ligue des droits de l’homme. Et l’association La Voix des Roms d’ajouter :

“Les Roms sont loin d’être un ramassis de cas sociaux désespérés. Ils veulent mener une vie normale en travaillant, en allant à l’école, en ayant un logement décent comme tout un chacun.”

suite

http://www.lesinrock...-roms-11377021/

Ecodrom : vers l’autosuffisance

“Une fois que l’on s’est battu pour qu’ils ne soient pas expulsés, qu’est-ce qu’on fait ? C’est là que tout commence.”

Colette Lepage et les autres membres d’Ecodrom, une association créé en 2010 et indépendante de la municipalité, mène depuis trois ans une action originale basée sur l’agriculture et l’économie solidaire. Deux terrains, qui font l’objet d’une convention d’occupation précaire signée avec la mairie, sont pris en charge par les Roms, une cinquantaine environ. Le premier, la ferme Moultoux, est destiné à être cultivé et accueille un petit élevage. Le second, 170 rue de Rosny, abrite également des logements précaires et une chambre d’hôtes, l’hôtel Gelem, où tout un chacun peut venir dormir (lire le reportage du Bondy Blog, http://bit.ly/YWYmgw). Ecodrom tente d’en ouvrir un troisième, impasse Marseuil, là où deux maisons, entièrement retapées par les Roms, servent de lieux d’habitation. L’expérience, qui allie autosuffisance et insertion dans le tissu urbain et social, est (presque) unaniment saluée.

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