L'Espagne va débourser 3,5 milliards d'euros contre le chômage des jeunes

L'Espagne va débourser 3,5 milliards d'euros contre le chômage des jeunes

Le chômage touche plus d'un Espagnol de moins de 25 ans sur deux. Pour lutter contre ce fléau, Mariano Rajoy vient de dévoiler «15 mesures-choc».

Mariano Rajoy - Reuters

Maintien de l'allocation chômage, ou versement en une fois pour aider à la création d'entreprise, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a détaillé mardi « 15 mesures-choc » pour lutter contre le chômage des jeunes, qui touche plus d'un actif espagnol de moins de 25 ans sur deux. Ce plan de 3,485 milliards d'euros sur quatre ans, financé à 32% par un fond de l'Union européenne, doit « bénéficier à plus d'un million de jeunes » dans un premier temps, a affirmé Mariano Rajoy au siège du gouvernement, en présence de représentants du patronat et des syndicats. Il s'agit en premier lieu de « fournir une formation aux jeunes qui n'ont ni travail, ni opportunité parce qu'ils ont un déficit d'enseignement. C'est le cas de 450.000 jeunes », a-t-il souligné.

Le plan prévoit aussi des aides à la création d'entreprises : un jeune de moins de 30 ans qui veut lancer sa société pourra par exemple continuer à bénéficier de l'allocation chômage pendant neuf mois au maximum ou percevoir la totalité de ses indemnités en seule fois. Une réduction de charges sociales de 800 euros maximum par an et pour une durée maximum de trois ans est également prévue pour l'embauche d'un jeune de moins de 30 ans. « C'est un projet qui non seulement répond à notre plan de réformes, mais qui est en ligne avec la « Garantie pour la jeunesse », un programme d'aides approuvé à Bruxelles en février, a souligné Mariano Rajoy.

Un programme européen contre le chômage des jeunes

Ce programme européen vise à encourager les Etats membres à offrir à tous les jeunes de moins de 25 ans « un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage de qualité » à l'instar de ce qui existe en Finlande.

Tout l'article (Les Echos).

Encore du baratin qui ne sert à rien..!

Non....l'ide'e est bonne, mais doit absolument e'tre couple'e a d'autres mesures, si on parle cre'ation d'entreprise....

Pour la formation c'est une excellente ide'e...si ce n'est que comme dans le system actuel, beaucoup dealent de'ja les quotas/anne'e de formation par employe' a des socie'tes "type ecran" qui te proposent un service a la place, ou un retour sur encaissement...(s'est compris non?!)

Sur la decharge fiscale maintenant, 800euros ne repre'sentent que 67euros/mois, donc disons inutile pour les PME..et si pris en compte, trop le'ger pour un autonome...

Par contre, ca s'installe dans la continuite' de proposer a des grosses boites de venir monter leur maison me're sur le sol Iberique...

Rappelons que l'Espagne devient petit a petit et pour Xanne'es (non precise' dans les journeaux...) une sorte de vaste "Zone Franche" ou les terrains municipaux vont e'tre mis a dispo Gratuits a des boites, groupes, qui viennent se monter....

On vise clairement les grandes, voir tre's grandes entreprises.....il faut savoir aussi que les CDI n'existent plus depuis l'anne'e derniere.....

Avis mitige' pour ma part, non pas par les proposition en elles m'emes, mais par ce qu'on pourrait bien en faire ici...question de mentalite'....Latine???:)

En 2012 , l'Etat espagnol a consacré 40 milliards d'euros pour recapitaliser divers banques espagnoles qui ont causé la crise, voilà ce qui met ce geste généreux en perspective

Le plus intelligent serait d'investir dans l'économie et de laisser quelques banques ( tout en sauvant les dépôts bien sur ) faire faillite comme cela s'est fait au début des années 90 en Scandinavie.

Un euro d'austérité engendre une contraction du PIB espagnol de 3 euros en moyenne selon le FMI ; càd qu'en essayant d'épargner de l'argent, l'Etat espagnol s'appauvrit ( du fait de la récession, des rentrées fiscales moins importantes et des dépenses sociales plus importantes ) .

En outre, les politiques dangereuses de flexibilisation du travail et de réduction des salaires engendrent un chômage plus important ( puisqu'il est plus facile de licencier , ce qui est le premier réflexe en période de crise) et un précariat plus important ainsi que des dettes privées toujours plus lourdes à porter ( puisque les revenus diminuent) , ces 3 facteurs vont à leur tour encore aggraver la crise.

Bref, donner quelques euros aux jeunes ne sert à rien, c'est un plan global de relance qu'il faut ( ainsi qu'un assainissement de l'économie surendettée et un défaut partiel de la dette illégitime ).

Ce programme européen vise à encourager les Etats membres à offrir à tous les jeunes de moins de 25 ans « un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage de qualité » à l'instar de ce qui existe en Finlande. L'UE a prévu de débloquer 6 milliards d'euros pour la période 2014-2020, alloués aux régions où le taux de chômage des jeunes est supérieur à 25%. Treize Etats membres sont concernés, et en premier lieu la Grèce et l'Espagne, où ce taux dépasse les 55% (55,13% à fin 2012 en Espagne).