6 mars 1940. Après avoir abattu 505 soldats soviétiques, le sniper Simo Häyhä est mis hors jeu

6 mars 1940. Après avoir abattu 505 soldats soviétiques, le sniper Simo Häyhä est mis hors jeu

Avec ce score stupéfiant réalisé en 90 jours, le sniper finlandais détient le record du monde, pas près d'être battu.

Comme chaque jour depuis bientôt trois mois, Simo s'éloigne de ses camarades de combat pour faire sa petite guerre personnelle. Contraire absolu de Rambo, ce militaire finlandais est minuscule, timide, incapable de faire du mal à une mouche. Et pourtant, cet homme a tué davantage d'ennemis que Stallone en une quantité de films pour débiles psychopathes. C'est le roi des snipers. L'empereur ! Avec 505 victimes à son compteur ! Simo marche à travers les bois en direction de la ligne de front. Revêtu d'une cape blanche, il est absolument invisible sur la neige. Il achève sa manoeuvre d'approche en rampant pour ne pas se faire repérer par les tireurs d'élite adverses. Enfin, il a trouvé l'endroit idéal lui permettant d'avoir une vue sur l'ennemi. Avec des gestes délicats, il édifie un muret de neige pour se planquer derrière. Il creuse aussi un petit trou pour disparaître complètement. Maniaque, il tasse la neige autour de lui de façon à ce qu'elle ne s'envole pas lorsqu'il tirera. Combien de snipers se sont fait repérer et tuer à cause du minuscule nuage blanc entraîné par le souffle de la balle ?

Simo vérifie une dernière fois son arme, qu'il aime comme un cinquième membre d'acier et de poudre. C'est un Mosin-Nagant M28, doté d'une simple mire en acier. Dans la mesure du possible, il n'utilise pas de lunette de visée, ce qui l'obligerait à davantage relever la tête et à trahir ainsi sa présence. Sans compter qu'avec un froid pouvant descendre jusqu'à - 40 ° elle pourrait se couvrir de buée. Mais, surtout, l'optique d'une lunette peut réfléchir un rayon de soleil vers l'ennemi. Une fois installé à son aise, le petit homme attend. Il fixe l'autre côté de la rivière où l'armée rouge a pris position. Une brume légère flotte au-dessus de l'eau. Rien ne bouge. Mais Simo sait qu'ils sont là. Il n'a plus qu'à faire preuve de patience. Bientôt, une silhouette apparaîtra. Il n'aura plus qu'à la viser, à appuyer sur la gâchette et à inscrire une victime de plus à son tableau de chasse.

"Mort blanche"

Lire la suite (Le Point).

Do you know how to shoot?

Il s'agit de Vasily Zaitzev là : pas du sniper qui fait l'objet du sujet.

Sans déc? Tu veux dire que j'aurais confondu à l’insu de mon plein grès un finlandais qui tirent sur des russes avec un russe qui tir sur des allemands?! Je dois être vraiment con alors... Ou alors je voulais illustrer ce que pouvait être un tir méthodique sans lunette avec le film de JJ Annaud...

"Avec ce score stupéfiant réalisé en 90 jours"

On parle de "score" dans un jeu, à la limite vidéo...

Je trouve étrange, et cela me met même un peu mal à l'aise, lorsque ce mot est utilisé pour parler de morts d'hommes.

Sans déc? Tu veux dire que j'aurais confondu à l’insu de mon plein grès un finlandais qui tirent sur des russes avec un russe qui tir sur des allemands?! Je dois être vraiment con alors... Ou alors je voulais illustrer ce que pouvait être un tir méthodique sans lunette avec le film de JJ Annaud...

Et donc quel intérêt de montrer un Russe quand il s'agit en réalité des ennemis de l'époque ?

On est dans la partie Histoire du forum bon-sang !

"Ou alors je voulais illustrer ce que pouvait être un tir méthodique sans lunette avec le film de JJ Annaud..."

C'est quoi que tu comprends pas? Si l'article prend la peine de mentionner le type d'arme utilisé, j'ai pris la peine de montrer à quoi ça pouvait ressembler. Le film Stalingrad montre les techniques de combat parallèles au combat "traditionnel" sur le champs de bataille.

Si l'histoire de l'armement et de ses techniques ne t'intéresse pas pour comprendre le déroulement d'une guerre, tu peux aussi le dire carrément.

Il n'est pas du tout question de cela, mais du jour de la mort de la personne.

Pardon de discuter du sujet...