L'éternel recommencement

Mon Barbital est engobé, je suis assis sans déjeuner, rire d'un froid, rire d'un tout, quoi de plus bon quand on a plus goût. A vrai dire, je m'en lasse pas de cet effet récalcitrant. Mieux m'en moque de mon incommodité. Pire m'en prélasse de mon inefficacité. Sueur extrême d'attendre mon impatience, gisement certain de mon incompétence, lourdeur carpolithe, bonheur évasif.

Il fait d'un froid pluriel ce qui me rend profondément fidèle, fidèle à ma singularité, fidèle à mon oisiveté, fidèle à mon pourparler de mon laisser-aller.

La douche est froide ce matin, l'infirmière est téméraire, ma cruauté manque pas d'air.

Connard me dit elle d'un ton bien profond, salope me récriais-je d'un autre ton, lâchant ma main dévergondée sous sa culotte, sale hulotte.

C'est sur mon lit que je finis, seul, camisole tel fou.

La journée passe et sans passe, ma morfondre trépasse, mon suicide repasse et m'extase.

L'est l'heure de ma délibération, me déambule dans les froids couloirs, parsème mon jus sous d'aventure, jusqu'à devanture, j'ai droit à mon Vittel et mon Barbital avant le rendement dans mon allier étage.

J'ai droit à l'indésirable, j'ai droit à la pause corvéable, la demi heure téléviedecon.

C'est sur cette vision que je me rends aux profonds jusqu'au réveil pour la prise de tension.

L'heure a sonné, l'entrée est tombée, le riz est trop salé, les yogourts ont goût de périmé, mieux vaut jubiler en pensant aux doux baisers.

La nuit tombée, c'est à combe de se coucher avant un éternel recommencement au devoir de se mouiller pour échapper à mort non autorisée.

L'idée est bonne mais je sais pas. Il manque quelque chose ou il y a trop de choses,je ne saurais pas dire. En tout cas je n'ai pas tout compris.

Re-good!