Goodyear : le PDG de Titan s'en prend violemment au système de production français

Accompagné généralement d'austérité cette flexibilité.

Donc c'est pour ça que vous évitez de parler de l'Espagne, de l'Italie, de la Grèce, etc... Quand on prend les exemples qui nous plaisent hein. Mais c'est pas grave, on vous le rappellera.

Surtout que vous prenez pour exemple des pays comme l'Australie : rappelez moi, c'est bien ce pays qui a transformé les natifs en parias ? Qui est toujours sexiste dans le domaine du travail et qui ne signe pas des conventions internationales sur le droit du travail chez les enfants (convention 138 et 182 de l'OIT) ?

Quel pays exemplaire, vraiment.

Wo! alors là vraiment :D tu racles le fond de la casserole. L'Australie quel pays horrible, :bad: nos jeunes qui partent las bas ont décidément mauvais gout

Soyons sérieux, Riposte à part l'immobilisme que proposes-tu? ... Attendre qu'un nouveau système économique salvateur pointe son nez? ... une soudaine embellie? ...scruter indéfiniment le taux de croissance comme l'oracle de la pythie de Delphes?

Pour ma part, je ne milite pour personne, je m'adapte. Libéralisme ou pas je m'en tape, le plein emploi après lequel nous courons désespérément est un mythe. Il n'a jamais existé sinon après une guerre et l'inévitable période de reconstruction qui suit (Trente Glorieuses) ... Ce n'est pas un hasard si notre système social devenu aujourd'hui une véritable usine à gaz découle de là. La flexibilité nous n'y échapperons pas, c'est une logique incontournable pour bien des raisons.

Wo! alors là vraiment :D tu racles le fond de la casserole. L'Australie quel pays horrible, :bad: nos jeunes qui partent las bas ont décidément mauvais gout

Soyons sérieux, Riposte à part l'immobilisme que proposes-tu? ... Attendre qu'un nouveau système économique salvateur pointe son nez? ... une soudaine embellie? ...scruter indéfiniment le taux de croissance comme l'oracle de la pythie de Delphes?

Pour ma part, je ne milite pour personne, je m'adapte. Libéralisme ou pas je m'en tape, le plein emploi après lequel nous courons désespérément est un mythe. Il n'a jamais existé sinon après une guerre et l'inévitable période de reconstruction qui suit (Trente Glorieuses) ... Ce n'est pas un hasard si notre système social devenu aujourd'hui une véritable usine à gaz découle de là. La flexibilité nous n'y échapperons pas, c'est une logique incontournable pour bien des raisons.

Il s'avère que je suis un jeune justement, et que ceux qui vont là-bas en pensant que c'est l'Eldorado le font, oui, avec ignorance de certaines réalités souvent.

Non, je ne défend pas l'immobilisme. Je défend bien un ensemble de réformes dont je désespère la venue (le gouvernement actuel n'ayant que bien peu de sympathie de ma part), mais certainement pas celui qui consiste à instaurer une flexibilité créant l'illusion de la prospérité. Expliquer en long et en large serait long et assommant.

Mais pour rester dans le sujet, céder aux sirènes du libéralisme actuel (notamment à cause de la réflexion d'un chef d'entreprise plus que douteux) est dangereux : nous avons de nombreuses démonstrations des effets économiques néfastes avec des conséquences sociales déplorables. Je ne suis pas anti-patron (je reste confiant dans le rôle du petit patronat, comprenant essentiellement les artisans, les patrons de PME-PMI, etc. sans compter sur d'autres modèles d'entreprises), mais uniquement hostile à la dérégulation et au grand patronat détenteur d'entreprises dans des marchés oligopolistiques, ainsi qu'à certains éléments de la doctrine libéral qui sont parfaitement inadaptées aux réalités.

La présence de l'Etat est nécessaire pour limiter les effets néfastes du capitalisme sans contrôle, sans filet de protection pour les travailleurs fragiles qui ne sont pas toujours armés face aux décisions d'une minorité, détenteur de l'essentiel des richesses (et des pouvoirs que cela peut conférer). Mais il faut le réformer et le rendre moderne, apte à jouer un rôle modérateur, protecteur, tout en répondant aux aspirations.

Il y a, à mon sens, tout une vision à revoir de la société. Mais en attendant, on n'est pas là pour parler de moi.

recette pour fabriquer du consentement

dans toutes les grandes entreprises,ont été mises en place des organisations de travail de type"juste necessaire et flux tendus" qui ont détruit des emplois par millions.

la classe dirigeante amplifie aujourd'hui les conséquences d'une crise,fruit de sa propre politique de course à la productivité,pour faire avaler aux salariés ,que tout va mal,que les seuls remédes seraient les sacrifices,aux sens, les salariés devraient payer pour qu'une élite trés minoritaire puisse préserver,en toute circonstances,ses profits et ses priviléges.

sarkozy avait imaginé le travailler plus pour gagner plus,aujourd'hui le discours convenu est:travailler plus pour gagner moins.

solution miraculeuse,pour éviter de fermer des usines qui ne seraient plus compétitives.

et les dirigeants de tous poils répétent en boucle,depuis des mois,voir plusieurs années:"c'est la crise,ça va mal,le cout du travail est trop élevé,il faut consentir à des sacrifices"

Je n'ai pas l'impression que l'extrémisme monte là où il y a flexibilité et consensus entre patronat et syndicat??? c'est même tout à fait le contraire qui se produit : l'Australie, le Canada, l'Allemagne, l'Angleterre .. montée de l'extrémisme??? ... Ces pays n'ont ni FN, ni fossiles trotskystes ou néo-staliniens à 15%

Mais partout les extrémismes montent, y compris dans les pays que vous citez, le allemands ont leurs partis néo-nazie, en Autriche ils ont même gouverné, en Italie ils ont une majorité de blocage et chez nous on les crédite de scores records.

Et je ne parle pas des extrémismes religieux dans les pays ou le travail est malléable 'a souhait.

Mais qu’espérez-vous avec votre flexibilité ? En France on supprime 16000 emplois/ an et les chiffres augmentent. Pensez-vous qu'en accélèrent le phénomène on va réglé le problème et que votre commerce sera plus fleurissant ?

Vous pouvez dire ce que vous voulez, tant que nous serons en concurrence avec des pays qui font du dumping social leur cheval de bataille, nous ne sortirons pas de l'ornière économique dans laquelle nous sombrons petit à petit. Aucune réforme sociale ou économique ne changera la donne. Pa besoin de grandes théories économiques, d'équations complexes, c'est un simple problème d'arithmétique élémentaire: on ne peut pas concurrencer un pays qui paye ses ouvriers 10 fois moins que nous et dont le social est au raz des pâquerettes. Les utopies libérales et "socialistes" actuelles, je dis utopies, car elles ne tiennent pas compte de la réalité, ne pourront rien changer, et nous en avons la preuve aujourd'hui. Tant que nous nous plierons au sacro saint catéchisme libéral européen, nous ne pourrons entamer aucune réforme valable.

La seule solution, c'est de relancer notre industrie, mais relancer notre industrie, avec nos coûts de production et une concurrence mondiale basée sur l'exploitation totale des ouvriers, c'est un véritable suicide économique. Alors, que faire ? à votre avis ? réduire les coûts de production pour les ramener au niveau mondial ? donc, il faut, je schématise, diviser les salaires par 10, supprimer les 3/4 des aides sociales, développer le concept de l'ouvrier jetable ("j'en ai besoin, il vient, j'en ai plus besoin, il se casse")... Est ce ça que l'on veut ? est ce souhaitable ? non ? alors, que fait on ?

Le problème c'est justement cette mise en concurrence entre les États.

Je propose de remplacer cette concurrence par "collaboration" entre États pour le bien être et l’évolution sociale de tous.

Cette concurrence ne profite qu'a une petite minorité qui nous abuse, alors que ma proposition sera bénéfique 'a tous.

C'est simple, qu'en pensez-vous?

Oui, et on fait comment ?

On commence par l'Union Européenne, il suffirait que les électeurs votent les personnes en phase avec cette idée.

On ne peut pas faire plus simple.

En réfléchissant bien, c'est nous mêmes qui sont responsables de cette situation.

Mais partout les extrémismes montent, y compris dans les pays que vous citez, le allemands ont leurs partis néo-nazie, en Autriche ils ont même gouverné, en Italie ils ont une majorité de blocage et chez nous on les crédite de scores records.

Et je ne parle pas des extrémismes religieux dans les pays ou le travail est malléable 'a souhait.

Mais qu’espérez-vous avec votre flexibilité ? En France on supprime 16000 emplois/ an et les chiffres augmentent. Pensez-vous qu'en accélèrent le phénomène on va réglé le problème et que votre commerce sera plus fleurissant ?

Tu préfères le rythme actuel de 1300 emplois / jour qui disparaissent?

Tu préfères le rythme actuel de 1300 emplois / jour qui disparaissent?

Il suffit de courage politique pour stopper ça.

On commence par l'Union Européenne, il suffirait que les électeurs votent les personnes en phase avec cette idée.

non, dans l'état actuel des choses, cela ne servirait à rien

Le PDG de Titan terminait sa lettre au ministre en février par ces mots :

Dans cinq ans, Michelin ne pourra plus produire de pneus en France.

Quelques mois après tous les ouvriers d'amiens nord seront sans doute mis au chômage vers le 20 juin prochain (date de décision du tribunal sur la validité du plan de licenciements) et Michelin commence ses licenciements :

http://www.lefigaro.fr/social/2013/06/10/09010-20130610ARTFIG00379-michelin-confirme-sa-reorganisation-et-la-suppression-de-700-postes.php

Michelin veut parallèlement augmenter sa production de pneus de génie civil et agricole dans l’Hexagone, moderniser son centre de recherche et d’innovation à Clermont-Ferrand et investir en tout «environ 800 millions d’euros en France de 2013 à 2019».

Méthode typique des bourreurs de mou : "oublier" la moitié de l'information.

Le PDG de Titan terminait sa lettre au ministre en février par ces mots :

Dans cinq ans, Michelin ne pourra plus produire de pneus en France.

Quelques mois après tous les ouvriers d'amiens nord seront sans doute mis au chômage vers le 20 juin prochain (date de décision du tribunal sur la validité du plan de licenciements) et Michelin commence ses licenciements :

http://www.lefigaro....-700-postes.php

Dans 5 ans le PDG de Titan sera remercié au motif qu'il ne raconte que des conneries :smile2:

Dans 5 ans le PDG de Titan sera remercié au motif qu'il ne raconte que des conneries :smile2:

Peu de chance.

D'une part il possède à 53% cette boite qu'il a plus ou moins refondé, d'autre part les bénéfices explosent :

2010 : 31 millions de benefs

2011 : 132 millions

2012 : 174 millions