Candide---Voltaire

Transposé au XXe siècle, voici le roman de Voltaire, Candide ou l'Optimisme.

Charmeur et innocent, Candide est vigoureusement chassé par le baron, pour avoir serré de près la mignonne Cunégonde. La Seconde Guerre mondiale éclate, mobilisé et fait prisonnier, il est contraint de prendre la nationalité allemande et se retrouve à garder le camp où il était prisonnier.

Il passe en Suisse, mais ne disposant pas de compte en banque, il est incarcéré pendant huit jours pour violation de territoire. Traqué par la Gestapo, il tue deux hommes pour délivrer Cunégonde enfin retrouvée. Ils fuient tous les deux en Argentine et leur tour du monde commence. À Paris, à Moscou, à New York, à Bornéo ou à Alexandrie. Ils essaient de se conformer à la règle de vie optimiste du docteur Pangloss. Ballotés, séparés, ils se retrouvent vieillis et assagis, ne pensant plus qu'à cultiver leur jardin en bordure de la Méditerranée.

Bonjour Anthy,

En effet, bon livre où j'ai eu plaisir à le travailler

Une partielle de son contenu ....

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Une œuvre hors normes

"Candide est devenu, au terme d'une longue histoire qui met en jeu l'institution scolaire (programmes, examens, découpage et accessibilité des textes, etc) et le destin calamiteux du corpus voltairien, un best-seller de la lecture obligée et contrôlée. Pèse sur lui (Voltaire en serait abasourdi) la responsabilité d'incarner à peu près toute l'oeuvre,continent englouti avec armes et bagages, du plus espiègle des philosophes, voire l'esprit des Lumières. Cette "coïonnerie" (le mot est de Voltaire) fut d'abord un cri de rage, un défi prococant, un jet de verve comique : oeuvre libre, hors normes, anti-académique, chargée maintenant de tester les capacités bachelières des jeunes Français, et donc surchargée de gloses, d'enjeux codés et d'angoisses. Il faudrait pourtant la lire d'abord comme un des rares joyaux de la prose comique, s'en délecter, dans sa continuité, dans sa virulence, attentif au tempo, aux saillies, aux gags que les horreurs du monde et les tristesses banales de la vie inspirent à un illustre jeune vieillard de soixante-cinq ans réfugié, mais non assagi, au bord d'un lac clément."

J'ai longtemps aimé Candide de Voltaire. Cependant certains aspects de la philosophie prônée par Voltaire m'on rebutés. Ces points de frictions sont, pour la plupart, dû au comportement inconscient et profondément égoïste de Candide. Vous pourrez me dire que c'est tout à fait normal, au vu du nom du héros éponyme, mais je ne peux m'empêcher de protester. Pour vous donner un exemple à la fin de "Candide" le protagoniste se plaint de Cunégonde parce que sa bien-aimée a vieillie, toutefois lui même n'a-t-il pas vieilli au cours de son voyage? Cette vision, disons-le, misogyne de Candide me déplaît profondément...