Sapin : la France en faillite

Le diagnostic dressé par le ministre du Travail rappelle celui de François Fillon au début du quinquennat Sarkozy.

«Il y a un État, mais c'est un État totalement en faillite.» Le constat dressé par le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche sur Radio J, n'est pas nouveau. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, François Fillon, quelques mois après son arrivée à la tête du gouvernement, avait usé des mêmes mots lors d'une visite en Corse. Un même constat alarmant plaidant pour des mesures d'économies. «C'est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif», s'est justifié Michel Sapin, répondant là aux critiques de la gauche qui s'élèvent contre l'objectif de ramener le déficit public sous les 3% du PIB à la fin de l'année.

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Le constat n'est pas nouveau mais il se confirme. Aussi, quoiqu'en dise certains "paniers percés", la France doit faire preuve de rigueur dans ses dépenses et une politique d'austérité s'impose. Je ne suis pas socialiste, mais je reconnais que Sapin a entièrement raison lorsqu'il parle de devoir réduire les déficits, même s'il ne va pas encore assez loin et devrait présenter un budget en équilibre.

Un budget contient deux colonnes. Il n'y a pas que les dépenses, donc. Il y a aussi les recettes

Sauf que cette fois encore la case "dépenses" est supérieure à la case "recettes" (hélas). Comme en France, le seuil des prélèvements est à la limite du supportable pour les ménages, même les socialistes ont dit qu'ils ne pouvaient plus l'augmenter, donc le seul levier reste la réduction des dépenses.

Le constat n'est pas nouveau mais il se confirme. Aussi, quoiqu'en dise certains "paniers percés", la France doit faire preuve de rigueur dans ses dépenses et une politique d'austérité s'impose. Je ne suis pas socialiste, mais je reconnais que Sapin a entièrement raison lorsqu'il parle de devoir réduire les déficits, même s'il ne va pas encore assez loin et devrait présenter un budget en équilibre.

bonjour

attention ,il faut réduire les défiçits sans étrangler l'économie .

la relance de l'industrie et le reste est capital .il faut suprimer les réglements qui allourdisent et freine la reprise du commerçe .

bloquer les déçisions aveugles et irresponsable de bruxelle qui ne corresponde pas à la réalitée de la situation .prendre en compte les remarques des petits artisants , producteurs et ouvriers.

çe qui se passe en espagne et en grèçe , risque de conduire à une anarchie qui ne sera en aucun cas une libertée .

bonne journée

Ce que t'expliquais le monsieur c'est qu'il est possible d'augmenter les recettes, c'est d'ailleurs le boulot principal des députés, ils sont censés couvrir les dépenses par des recettes en levant les impôts nécessaires.

La France n'est évidemment pas en faillite, c'est l'un des pays les plus riches du monde, elle produit plus de 2000 milliards d'euros de richesses par an et a une dette de 1800 milliards d'euros sur 7 ans en moyenne. Si elle devait rembourser la dette, elle devrait donc rembourser 1800 milliards alors qu'elle produit 14000 milliards d'euros.

L'état peut donc très largement augmenter ses recettes.

Personne ne peut croire vu les inégalités criantes de revenus et le nombre de riches en France qu'il n'y a pas moyen d'augmenter les recettes sans faire peser les nouveaux impôts sur la population qui en paie déjà bien assez.

De toute façon, la France n'a pas à rembourser la dette, tout ce qu'elle paie ce sont des intérêts.

L'austérité on le voit dans tous les pays européens où ces politiques sont mise en place, détruit l'économie des pays où elle est appliquée, provoque une récession et agrave la dette au contraire. Ce n'est donc pas une solution.

C'est évidemment la solution choisit par les créanciers, ils préfèrent l'austérité car ainsi ce sont les citoyens qui paient et non eux.

Ce que t'expliquais le monsieur c'est qu'il est possible d'augmenter les recettes, c'est d'ailleurs le boulot principal des députés, ils sont censés couvrir les dépenses par des recettes en levant les impôts nécessaires.

L'état peut donc très largement augmenter ses recettes.

Alors explique moi comment. En augmentant encore les impôts qui étranglent déjà la population, notamment les classes moyennes? Riche idée.

Oui ça sent le sapin.

La Sapinette fait marche arrière, car c'est pas ce qu'il a voulu dire !

il colle ça sur le dos de Fillon

Encore une brêle qui fait la girouette :smile2:

Ce que t'expliquais le monsieur c'est qu'il est possible d'augmenter les recettes, c'est d'ailleurs le boulot principal des députés, ils sont censés couvrir les dépenses par des recettes en levant les impôts nécessaires.

La France n'est évidemment pas en faillite, c'est l'un des pays les plus riches du monde, elle produit plus de 2000 milliards d'euros de richesses par an et a une dette de 1800 milliards d'euros sur 7 ans en moyenne. Si elle devait rembourser la dette, elle devrait donc rembourser 1800 milliards alors qu'elle produit 14000 milliards d'euros.

L'état peut donc très largement augmenter ses recettes.

Personne ne peut croire vu les inégalités criantes de revenus et le nombre de riches en France qu'il n'y a pas moyen d'augmenter les recettes sans faire peser les nouveaux impôts sur la population qui en paie déjà bien assez.

De toute façon, la France n'a pas à rembourser la dette, tout ce qu'elle paie ce sont des intérêts.

L'austérité on le voit dans tous les pays européens où ces politiques sont mise en place, détruit l'économie des pays où elle est appliquée, provoque une récession et agrave la dette au contraire. Ce n'est donc pas une solution.

C'est évidemment la solution choisit par les créanciers, ils préfèrent l'austérité car ainsi ce sont les citoyens qui paient et non eux.

La dette française c'est 95 % de son PIB ou pas loin. Auquel tu peux ajouter de facto les retraites des baby-boomers qui vont entrer petit à petit en compte. (oui, c'est de la dette, ça peut être assimilé à...).

Pour un FDG, vous proposez de taxer les fruits du libéralisme. Vous en serez donc dépendant. Donc vous ne pouvez pas réellement changer de système. Y'a un hic, non ? Y'a intérêt à ce que vos grandes boites tournent à plein régime pour les pomper.

Y'a un truc qui se nomme "marge fiscale", vous proposez de taper dedans. Très bien. Je suis pas contre.

Mais il va falloir parallèlement prouver qu'en dynamitant vos marges fiscales, vous parviendrez à un équilibre.

C'est pas gagner. Et c'est pas vos chiffres incantatoires qui vont rassurer tout le monde.

De plus, il va falloir changer les règles du jeu essentiellement européennes aujourd'hui (1 réglementation européenne tombe toutes les 5 minutes, puissiez vous vous en rendre compte, environ 100 réglementations européennes tombent sur le coin du nez de nos PME, artisans, entreprises, indépendants etc... chaque jour).

Enfin, la France se retrouvera dans une position non confortable d'éternel larbin. D'autres pays (ceux de l'Est + Luxembourg +...) refusent totalement de changer quoi que ce soit à leur fiscalité. Dure dure la concurrence...

Vous pensez que le Capital est une donnée fixe ?

En ajoutant : 57 % de notre PIB est consacré aux dépenses publiques...

Alors explique moi comment. En augmentant encore les impôts qui étranglent déjà la population, notamment les classes moyennes? Riche idée.

Mais il ne s'agit pas d'augmenter les impôts des pauvres et des classes moyennes, simplement les impôts de ceux qui ont de l'argent, entreprises comme particuliers, cela suffira.

Parmi les entreprises, en tête les entreprises financières et les grosses multinationales.

Parmi les particuliers, les financiers, les actionnaires, les riches.

Le pays a jamais été aussi riche, le problème principal est bien un problème de répartition inégalitaire de ces richesses.

Vous êtes au courant qu'on ne fait plus de croissance depuis plus de 20 ans ?