Le "corbeau" de Sarkozy jugé.

L'homme, souffrant de troubles psychiatriques, avait envoyé, en 2009, plusieurs courriers accompagnés de balles de 9mm à des personnalités de droite.

Le "corbeau" qui avait expédié une quarantaine de lettres de menaces de mort, le plus souvent accompagnées de balles d'armes à feu, comparaît ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.

Cet homme de 54 ans, souffrant de problèmes psychiatriques, avait ainsi écrit, il y a près de trois ans, a Nicolas Sarkozy, mais aussi à Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie et Christine Albanel alors ministres - «Vous êtes dans les starting-blocks de la mort», avait-il rédigé à l'attention de la ministre de la Culture - ou encore au sénateur maire UMP de Béziers, Raymond Couderc. Il avait également adressé ses missives à des médias comme à TF1, France Télévisions ou même à l'AFP.

Ces courriers étaient signés d'une certaine «cellule 34» et accompagnés d'une balle de 9 mm. Il est aujourd'hui poursuivi pour «menaces de crime» et «détention et transport de munitions de guerre». Plusieurs mois d'enquête ont été nécessaires pour identifier ce mystérieux et unique membre de la «cellule 34». Les enquêteurs ont d'abord privilégié la piste d'un groupe terroriste, mais l'auteur des courriers a finalement été trahi par son ADN, à travers la colle des timbres.

«Il en voulait à la terre entière»

Il a été interpellé le 20 septembre 2009 à Hérépian, près de Béziers (Hérault), brièvement mis en détention provisoire, puis simplement placé sous contrôle judiciaire. Lors de son arrestation, les policiers ont découvert un homme handicapé et isolé, loin des réseaux terroristes. «Il en voulait à la terre entière», a expliqué à l'époque le président du club de tir dont était membre le corbeau - là où il s'était procuré les munitions.

Le suspect a avoué avoir «physiquement» effectué des envois, mais, selon son avocat, Me Mathieu Croizet, s'il reconnaît une partie des faits qui lui sont reprochés, il ne conserve qu'un souvenir «confus» de ses actes.

L'avocat estime que la responsabilité pénale de son client ne peut être retenue, en raison de ses problèmes psychiatriques. Un expert qui l'avait examiné lors de sa garde à vue avait en effet alors conclu à une abolition de son discernement, mais une seconde expertise réalisée deux mois plus tard à la demande du juge d'instruction ne parlait que «d'altération», et c'est ainsi qu'il a été renvoyé devant le tribunal.

Et dire que maintenant, y en a qui sont inquiétés pour des miettes envoyées à Flamby !

Absolument, ca en est desesperent dans un sens que ceux qui ont envoyé des miettes a Hollande soit punis alors que ça n'est que des miettes.

Bonjour,

Nous parlons dans ce cas de la très controversée loi concernant l'offense au président. Un petit historique s'impose avant que de tomber dans des compraisons vaseuses.

Jugée par certains comme étant la directe descendante du crime de lèse majesté, l'offense au président a bien faillit disparaitre en 2008 sous l'impulsion de JL Mélenchon, alors sénateur. Il faut dire que N.S. avait porté plainte à ce motif contre un militant brandissant une pancarte "casses toi pauv' con". L'Homme a été condamné. Notons que le général de Gaule a parait il usé 500 fois de ce motif de plainte...

Aujourd'hui, et bien que la présidence démente en être à l'origine, une plainte a été posée sur le même motif au sujet de ces lettres de paysans (avec miettes de pain) auxquels vous faites allusion.

Attention nous parlons alors de choses différentes. Les balles de 9mm envoyées à N.S. sont des menaces de crime. Vous comparez donc deux choses qui ne sont pas comparables. Accessoirement, je crois que le cas d'outrage à président a été dans le cas de la pancarte de 30 euros d'amande... Je pense qu'il en sera de même si le cas des miettes est jugé sur le motif. Autant dire qu'entre 30 euros et ce que risque ce corbeau, il n'y a rien de comparable non plus.

Ni les faits, ni le motif ni les sanctions encourues ne sont comparables. Ainsi, permettez moi, Loargan et Anthy de m’interroger sur le sens profond de ce que vous dites ?

A+

Oui, mais si on se renseigne plus en profondeur, on s'apercoit que le "corbeau" s'etait excusé de son acte.

Voilà une vidéo ou Thierry Jerome dit le "corbeau" a témoigné sur Europe1 après sa sortie de prison.

Qu'il ait envoyé des menaces à ceux qui incarnaient le pouvoir régalien : Sarkozy président, Dati garde des sceaux, Alliot-Marie ministre de l'intérieur, cela pouvait, en effet, être crédible d'une menace terroriste.

Mais pourquoi avoir choisi Albanel, ministre de la Culture ?

Re,

Je pense que les réelles réponses au "pourquoi" vont être très complexes à trouver dans la mesure où les experts estiment qu'il y a une altération voire une abolition de son discernement... Je pense au final qu'à part nous dire que c'est parce qu'il est psychologiquement dérangé, personne ne saura dire vraiment pourquoi il a fait ce qu'il a fait (si tant est qu'un "pourquoi" existe vraiment )

Oui, mais si on se renseigne plus en profondeur, on s'apercoit que le "corbeau" s'etait excusé de son acte.

Voilà une vidéo ou Thierry Jerome dit le "corbeau" a témoigné sur Europe1 après sa sortie de prison.

Je ne vois pas où vous voulez en venir ?

Le fait que ses excuses semblent en partie plausible même si la solution de dire que c’était a cause des cachets est facile a trouver.

Peut être...

Je ne suis pas expert psychiatre / logue, donc je me garderai bien d'en juger. Le juge aura la tâche pénible de trancher...

Aprés, pour rappel son geste est loin d’être le geste qu'avait fait Maxime Brunerie ou plutôt tenté donc en attente de voir ce qui va en ressortir.

Un pauvre type avec des problèmes psy. Pas de quoi en faire une tartine.

Espérons que la justice soit clémente.

Et dire que maintenant, y en a qui sont inquiétés pour des miettes envoyées à Flamby !

C'est de la farine qu'ils auraient du mettre dans l'enveloppe !.....Oh non! je vais être arrêté pour outrage!