Comme c'est la saison

Moi je ne joue jamais avec. C'est une réputation qu'on me colle, rien de plus

C'est dans ta nature alors, pire ! (mais on n'a pas fait la nature en philo encore alors je ne me risque pas plus loin dans le sujet^^)

Bouarf, je préfère le pire que le mieux. Puis, je la connais pas, ma nature, donc si tu le dis! :D

(Moi non plus, mais ça n'empêche rien)

Ca fait un peu bataille verbale tout ça...

Je dis ça par logique

C'est bien, si tu es logique. C'est pas forcément mon cas :D

La logique ça s’utilise quand ça t'arranges c'est tout^^

C'est bien, si tu es logique. C'est pas forcément mon cas :D

Godel était logique. Fou dans la logique ou plutot logiquement fou. Qu'est-ce que la folie logique? Raisonner formellement sans tenir compte de la réalité physique qui nous est imposé. Bref, tu es logique jedino, peut-etre pas loin du logiquement fou. Mais quelle frontière entre le génie, la folie et le formalisme?

Bon je m'égare. Tu veux donc une bonne raison pour que tu te fouttes au boulot? Commençant à te connaître, aucun argument usuel ne pourra te frapper. J'pourrais te dire que si tu bosses pas, j'viendrais te fouetter les fesses, mais comme tu aimerais ça, ça t'inciterait à encore moins travailler. Je pourrais te parler du fait de reussir ta vie, avoir un bon job (pour avoir une super femme), pour dominer les autres, etc. Bref tu en as rien à carrer de tout cela, donc ça marchera pas. Donc pourquoi travailler? Je pense que tu aimes la connaissance, mais tu detestes les pensées aseptisées. Seulement, voilà, pour faire du neuf, il faut avoir acquis les connaissances ultérieures, celles dont nos prédécesseurs ont mis des siècles à parvenir. L'art auquel il faut que tu parviennes, c'est être exactement à peu près exacte sur tout. Pour pouvoir arriver à ça, il faut d'abord être exactement exacte sur le savoir ultérieur. Donc en conclusion, quoi que tu fasses, tu continueras à lire et à te cultiver et à réfléchir aussi. Tu ecriras un livre aussi (que tu me dedicaceras aussi ). Mais à toi de voir si tu préfères mettre 10 ans pour arriver à ce point la, ou si tu préfères sacrifier ta vie pour y parvenir en 3 ans.

C'est ça que je disais! Le savoir abstrait...

Godel était logique. Fou dans la logique ou plutot logiquement fou. Qu'est-ce que la folie logique? Raisonner formellement sans tenir compte de la réalité physique qui nous est imposé. Bref, tu es logique jedino, peut-etre pas loin du logiquement fou. Mais quelle frontière entre le génie, la folie et le formalisme?

Bon je m'égare. Tu veux donc une bonne raison pour que tu te fouttes au boulot? Commençant à te connaître, aucun argument usuel ne pourra te frapper. J'pourrais te dire que si tu bosses pas, j'viendrais te fouetter les fesses, mais comme tu aimerais ça, ça t'inciterait à encore moins travailler. Je pourrais te parler du fait de reussir ta vie, avoir un bon job (pour avoir une super femme), pour dominer les autres, etc. Bref tu en as rien à carrer de tout cela, donc ça marchera pas. Donc pourquoi travailler? Je pense que tu aimes la connaissance, mais tu detestes les pensées aseptisées. Seulement, voilà, pour faire du neuf, il faut avoir acquis les connaissances ultérieures, celles dont nos prédécesseurs ont mis des siècles à parvenir. L'art auquel il faut que tu parviennes, c'est être exactement à peu près exacte sur tout. Pour pouvoir arriver à ça, il faut d'abord être exactement exacte sur le savoir ultérieur. Donc en conclusion, quoi que tu fasses, tu continueras à lire et à te cultiver et à réfléchir aussi. Tu ecriras un livre aussi (que tu me dedicaceras aussi ). Mais à toi de voir si tu préfères mettre 10 ans pour arriver à ce point la, ou si tu préfères sacrifier ta vie pour y parvenir en 3 ans.

L'idée de "sacrifier" des années pour améliorer les suivantes me semblent vraiment folles. Mais, sinon, nous sommes d'accords. J'ai jamais dit le contraire, sauf dans ce que j'ai écris, et comme dit, j'ai conscience du fait que dans la réalité, t'es qu'une sous-merde devant te laisser manipuler, et mieux, aimer ça, pour pouvoir t'en défaire très légèrement par la suite. Seulement, et je le dis mal, je ne le dis pas, je l'exagère (toujours), quelqu'un de "libre" dans sa réflexion, sa pensée, ne peut pas, ne doit surtout pas, être influencé. L'argument le plus évident serait de dire qu'il serait un 'idiot' parce qu'effectivement, il est moins facile de trouver par soi-même que de venir puiser sur ceux qui l'ont déjà fait. La question serait alors : pourquoi faut-il aller au-delà des précédents? Pourquoi faut-il viser le progrès? La réponse, là, pourrait être hypocrite à souhait : histoire d'atteindre le bien-être de tous. L'idée est belle, très noble, mais nous le savons, avant eux, il y a nous. Les types qui se sacrifient pour les autres sont rares et cinglés.

Mais sinon, oui, nous sommes d'accords. Je le sais, d'ailleurs. C'est le sens de la remarque qu'un prof' m'avait faite un jour que je perdais la tête, comme quoi il ne comprenait pas le décalage entre le fait que je sache ce qu'il faudrait changer, pourquoi, et mon incapacité à le faire. Je suis quelqu'un de très idéaliste et de très velléitaire. Indécis, pour reprendre le terme d'un autre. Il y a de ça aussi.

Sinon, pour le livre, va falloir attendre, et si je devais en écrire un, ce ne serait pas un délire métaphysique.

Et, ce qui est intéressant aussi, ce sont les deux parenthèses (seulement?) qui se sont glissés dans ton texte. Mais, je crois que tu comprends de quoi je parle, plus ou moins!

Cela dit, effectivement, je veux bien une fessée :D

C'est ça que je disais! Le savoir abstrait...

Une bite dans un trou est tout aussi abstrait que la transcendance de la connerie humaine à l'aire moderne.

L'idée de "sacrifier" des années pour améliorer les suivantes me semblent vraiment folles. Mais, sinon, nous sommes d'accords. J'ai jamais dit le contraire, sauf dans ce que j'ai écris, et comme dit, j'ai conscience du fait que dans la réalité, t'es qu'une sous-merde devant te laisser manipuler, et mieux, aimer ça, pour pouvoir t'en défaire très légèrement par la suite. Seulement, et je le dis mal, je ne le dis pas, je l'exagère (toujours), quelqu'un de "libre" dans sa réflexion, sa pensée, ne peut pas, ne doit surtout pas, être influencé. L'argument le plus évident serait de dire qu'il serait un 'idiot' parce qu'effectivement, il est moins facile de trouver par soi-même que de venir puiser sur ceux qui l'ont déjà fait. La question serait alors : pourquoi faut-il aller au-delà des précédents? Pourquoi faut-il viser le progrès? La réponse, là, pourrait être hypocrite à souhait : histoire d'atteindre le bien-être de tous. L'idée est belle, très noble, mais nous le savons, avant eux, il y a nous. Les types qui se sacrifient pour les autres sont rares et cinglés.

Mais sinon, oui, nous sommes d'accords. Je le sais, d'ailleurs. C'est le sens de la remarque qu'un prof' m'avait faite un jour que je perdais la tête, comme quoi il ne comprenait pas le décalage entre le fait que je sache ce qu'il faudrait changer, pourquoi, et mon incapacité à le faire. Je suis quelqu'un de très idéaliste et de très velléitaire. Indécis, pour reprendre le terme d'un autre. Il y a de ça aussi.

Sinon, pour le livre, va falloir attendre, et si je devais en écrire un, ce ne serait pas un délire métaphysique.

Et, ce qui est intéressant aussi, ce sont les deux parenthèses (seulement?) qui se sont glissés dans ton texte. Mais, je crois que tu comprends de quoi je parle, plus ou moins!

Cela dit, effectivement, je veux bien une fessée :D

Je sais bien jedino. Mais tu sais très bien que le problème que tu poses n'a pas de solution du point de vue de la raison. Ce qui fait marcher le systeme, c'est l'égo, le regard d'autrui et les sentiments. Quand tu en as rien à faire de tout ça, il n'y a pas de solution logique pour toi, tout au plus des solutions illogiques dont tu peux conciderer l'existence et qui te paraisse absurde. J'étais dans la même situation que toi de gros branleur. Ce qui m'a fait changer, c'est d'avoir éprouvé des sentiments pour une dinde et le fait d'avoir eu mon ego brisé, alors que justement j'étais persuadé qu'il était inbrisable vu que je me fouttais de tout. je ne sais pas si la fin justifie les moyens. Ou si détourner les moyens vers le rien est plus utile que vers une fin. Ce que je sais, c'est que la faim justifie les moyens. Et quand les sentiments prennent le pas sur la raison, ils la guident vers la fin qui est devenue faim.

Je sais bien jedino. Mais tu sais très bien que le problème que tu poses n'a pas de solution du point de vue de la raison. Ce qui fait marcher le systeme, c'est l'égo, le regard d'autrui et les sentiments. Quand tu en as rien à faire de tout ça, il n'y a pas de solution logique pour toi, tout au plus des solutions illogiques dont tu peux conciderer l'existence et qui te paraisse absurde. J'étais dans la même situation que toi de gros branleur. Ce qui m'a fait changer, c'est d'avoir éprouvé des sentiments pour une dinde et le fait d'avoir eu mon ego brisé, alors que justement j'étais persuadé qu'il était inbrisable vu que je me fouttais de tout. je ne sais pas si la fin justifie les moyens. Ou si détourner les moyens vers le rien est plus utile que vers une fin. Ce que je sais, c'est que la faim justifie les moyens. Et quand les sentiments prennent le pas sur la raison, ils la guident vers la fin qui est devenue faim.

Ouai ouai, je sais. Et effectivement, la faim justifie les moyens. Mais pas pour tout le monde.

Sinon, on aurait été envahi, non?

et pourquoi il faudrait une raison ? Un but ?

Parce qu'on est con?

et pourquoi il faudrait une raison ? Un but ?

Car c'est de la rhétorique de haut vol. Jedino a bien senti que tout moyen avait besoin d'un but vu qu'il dit, je cite, "ne rien vouloir en y mettant tous mes moyens". Et oui, viser le rien, c'est encore avoir un but. Car mettre un nom a une idée sans consistance, c'est lui donner une consistance. Parler du rien, c'est parler de quelque chose, c'est a dire du rien. Donc si on concidere que tout a forcement un but, tout a forcement une raison.

Certes. C'est sympa comme perspective ça de se dire qu'on est prisonniers de ce système. Finalement essayer d'en sortir c'est lui donner encore plus raison.

Car c'est de la rhétorique de haut vol. Jedino a bien senti que tout moyen avait besoin d'un but vu qu'il dit, je cite, "ne rien vouloir en y mettant tous mes moyens". Et oui, viser le rien, c'est encore avoir un but. Car mettre un nom a une idée sans consistance, c'est lui donner une consistance. Parler du rien, c'est parler de quelque chose, c'est a dire du rien. Donc si on concidere que tout a forcement un but, tout a forcement une raison.

C'est marrant, tu utilises le même raisonnement que j'ai eu pour dire qu'au fond, l'inutile est une notion utile par définition, un jour :D

Certes. C'est sympa comme perspective ça de se dire qu'on est prisonniers de ce système. Finalement essayer d'en sortir c'est lui donner encore plus raison.

Parce que tu croyais qu'un "rebelle" était autre chose qu'un anticorps permis par le système?

Le rebelle n’existe que si il y a la norme pour le faire vivre on est bien d'accord.

Eh bien pourquoi débattons-nous, alors? :D

Par ce que toute conversation avec toi implique un débat