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WorldDriverOfficial

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bienvenus à tous sur WorldDriverOfficial.

Le but ici est de proposer de courtes nouvelles le plus fréquemment possible. Ce qui change ? C'est vous qui proposez un début d'histoire, quelque lignes, afin que je conçois de ces quelques bribes incolores un écrit. Vous devrez spécifiez votre genre (policier, tragique, aventure...).

Merci beaucoup de votre soutien, et n'hésitez pas, dès maintenant, à proposez vos quelques idées !

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Membre, 34ans Posté(e)
joker35 Membre 916 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Un jour , je me suis dit , que si je n'avais pas d'argent , je ferais poussé de l'herbe. genre : passionné

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Membre, j'assume ... pas toujours, 91ans Posté(e)
Crumb Membre 2 251 messages
91ans‚ j'assume ... pas toujours,
Posté(e)

Genre : science fiction

Début du récit :

Le virus frappa d'abord les riches et ils se débarrassèrent rapidement de leurs biens, ensuite les hommes politique et il perdirent la capacité de mentir, suivirent les cons ... eux ne changèrent pas car immunisés ...

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Membre, Posté(e)
WorldDriverOfficial Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Histoire #1 | Proposé par joker35

Un jour, je me suis dit que si je n'avais pas d'argent, je ferais pousser de l'herbe. Elle est partout, tout le temps, et très peu de personnes semble s'y soucier. On la piétinent, on construit des blocs de ciments dessus, visant à l'étouffer, à la faire taire pour de bon. En ville, vaste terrain de ciment et de supermarchés vantant les mérites de la consommation de masse, se trouvait de l'herbe, mille herbes riches en couleurs, égayant le paysages et les longues promenades que faisant nos aïeuls. Longues promenades remplacés par des shoppings, aussi inutiles que futiles. Le bonheur procuré par l'achat dure quelques heures, alors que celui de se promener, oreilles aux aguets, d'entendre le crépitement des feuilles tombés délicatement sur le gazon bien vert de la belle forêt, de voir un chevreuil la mâcher délicatement, dégustant chaque brindille verte et savoureuse de cette si jolie herbe, est infinie et se découle dans les yeux pétillants de notre conjointe et de nos enfants. Le bonheur est quelque chose de si simple, et dans une société si imparfaite comme la nôtre, capitalistes aux aguets et banquiers aux guichets, ont voulu faire vendre cette forme de réjouissance si chère à l'espèce humaine.

A force de nous bourrer le crâne de publicités, on achète des objets futiles et dénués de tout sens poétique. On les trouve compliqué, et nos sens se perdent, face à autant d'informations compromises d'un seul clic. Le bonheur ne doit pas finalement être compliqué. Tout était là pour nous rendre heureux, et nous l'avons détruit, pillé, anéanti à zéro. De si jolies animaux, de si jolies vallées avoisinant nos si jolies petites maisons de bois, perdus au milieu de nulle part. Loin derrière les collines se trouvait l'inconnue. Et cette inconnue, on s'en fichait éperdument, on avait tout à porté de mains. De l'herbe, et poussé des fleurs. De l'herbe, nourrissait les vaches, qui nous donnait ce lait si délicieux. De ces vaches nous donnaient la viande, qui nous rendait plus fort. De cette force, nous allions couper du bois, pour nous réchauffer pendant l'hiver. De cette quiétude paisible et chaleureuse, cet esprit a disparu dans les amas de jouets démoniaques plastifiés venant du bout du monde, où les cris de ces sales gosses vrillent les oreilles de grand-mère, malade après avoir passé sa vie à travailler pour nourrir les siens. Et quid de l'argent quand on a plus ceux qu'on aiment, mais aussi celle qui nous a rendu même ? La nature.

Le temps que nous passons dans ces usines chimiques, à nous embrumer les poumons de ces nuages de fumées épaisses et toxiques, à fabriquer des biens inutiles en échange de quelques centaines d'euros sans valeurs, sans goût, sans utilité quelconque. De cette monnaie même, nous l'échangeons en retour de ce que nous avons fabriqué.

C'est décidé, demain, j'irais vivre dehors. Tout est plus calme, plus doux, plus hasardeux, mais on sait à quoi s'y tenir. Et si jamais je meurs, j'aurais goûté à ce qu'on appelle le bonheur. Celui d'avoir fait nous même ce qui nous servira, et qui nous rendra juste heureux.

Commentaires

La difficulté pour ce premier écrit était au rendez-vous, et j'ai du peiné longtemps et chercher avant de trouver une issue à cette simple phrase. J'ai voulu exprimer à travers de ce court texte le désarroi profond du protagoniste vis-à-vis de l'urbanisation, mais aussi de la société tout entière que le personnage décrie. J'espère que cela vous à plus, et merci de me faire part de vos commentaires et appréciations. Je suis soucieux des éventuels défauts que cette nouvelle peut avoir, je vous en remercie de ne pas trop juger mon travail lourdement, le but ici est bien de vous faire part d'un, je l'espère, agréable moment. Merci à tous, et je vous ferais part très bientôt de l'idée de Crumb. En attendant, n'hésitez pas à me faire part de vos nouvelles idées !

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Membre, 34ans Posté(e)
joker35 Membre 916 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

je ne m'attendait pas du tout à ça , je ne sais pas si tu as saisi mon sujet , ou si tu as faits exprès de le dévier d'une certaine façon .

Mais dans tous les cas , j'apprécie ton travail ! good job !

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Membre, Posté(e)
WorldDriverOfficial Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci beaucoup joker35.

Oui, j'ai fait suivant au grès de mes quelques idées mais ton sujet était quand même difficile...

Je m'attaque à la seconde histoire prochainement !

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