Découvrez à quoi ressemblera l'école du futur

Découvrez à quoi ressemblera l'école du futur

Plus de papier, mais des tablettes tactiles. Un tableau numérique interactif. De la réalité augmentée... Nous avons visité une classe pilote réalisée par Microsoft. Les enfants sont emballés. Et vous ?

A la veille de l'ouverture du Salon de l'éducation Educatec, qui expose les dernières innovations en matière de technologies numériques pour l'éducation, Microsoft a inauguré ce mardi sa "classe immersive", un lieu d'apprentissage truffé d'outils numériques de dernière génération, destiné à accueillir gratuitement des classes du primaire jusqu'au supérieur durant toute l'année. 3D relief, réalité augmentée, tableau numérique interactif, tables tactiles... Tout est prévu pour former les élèves à de nouvelles techniques d'apprentissage et leur faire acquérir des compétences bien en phase avec leur temps.

Cette classe pilote se veut à la pointe de l'innovation. Le projet a été développé en partenariat avec le groupe Compas, laboratoire de recherche adossé à l'Ecole normale supérieure, et en collaboration avec des enseignants. Quant au design de la classe, il a été élaboré par Fielding Nair, un cabinet d'architecture spécialisé dans les écoles innovantes. Microsoft s'est associé à une quarantaine de partenaires afin de donner vie à cet espace (Epson, Dassault Systèmes, Nvidia, Nathan...).

La "classe immersive" accueillera, au siège de Microsoft à Issy-les-Moulineaux, une école de la ville, l'école des Chartreux, plusieurs fois par mois. Le reste du temps, les enseignants pourront la réserver sur un site dédié.

Ce mardi a eu lieu la première séance de découverte avec des élèves de CE1 de l'école des Chartreux. "Les enfants sont très motivés", assure Sébastien Cheritat, leur enseignant, qui insiste sur l'importance du plaisir d'apprendre dans un tel cadre pédagogique. Les enfants avaient effectivement l'air enchantés, et s'en sont donné à coeur joie pour tester l'ensemble des ateliers proposés, de la manipulation de photos satellite sur la table interactive, au sol animé permettant d'apprendre l'anglais en s'amusant à sauter sur la représentation des mots énoncés, en passant par la manipulation virtuelle d'un objet en réalité augmentée...

Mais ils sont chanceux, et ils le savent. Leur école a été labellisée "école internet", et leur donne accès à des équipements comme des iPad, un tableau numérique, des PC portables et des baladeurs numériques. Ce qui en fait des élèves à part. La France est en effet très mal classée dans les études comparatives internationales sur les questions d'accès aux technologies numériques à l'école.

"La technologie ne peut pas régler tous les problèmes de l'école, mais elle peut contribuer à améliorer le système", estime pour sa part François Jarraud, ancien enseignant et rédacteur en chef de Café Pédagogique, un site internet d'informations sur l'éducation. 97% des enseignants sont d'accord avec lui d'après un sondage cité par le ministère de l'Education, et estiment que les outils numériques permettent d'améliorer la qualité de leur enseignement. Aujourd'hui, en France, les écoliers disposent de seulement 5,5 ordinateurs de moins de 5 ans pour 100 écoliers.

Il est vrai que la technologie offre des supports didactiques et pédagogiques qui laissent rêveurs... J'imagine sans peine par exemple une sculpture grecques apparaissant en hologramme dans la salle de classe... Néanmoins, j'espère qu'il y aura toujours cet attachement charnel et presque fétichiste au livre papier ^^"

.... Et ont se retrouve avec des gosses qui voient pas nette a plus de 5 mètres.... Bonjour le progrès !!! Mater des écrans a longueur de journée quand les yeux n'ont pas fini de "grandir", c'est le meilleur moyen de se flinguer la vue...

L'utilisation massive de l'informatique dès l'école primaire me paraît mal convenu pour une raison simple : les ravages que cela provoquerait sur l'écriture.

On le voit même dans les études supérieur, au bout d'un moment (quelques mois de prise de note sur ordinateur portable, contact via mail et réseaux sociaux etc.), on perd de l'aisance à l'écriture.

Néanmoins, l'ordinateur serait à privilégier pour les enfants dyslexiques et dysgraphiques, pour moins les isoler et leur faire sentir leur handicap en classe. Pour cela, je n'ai aucun problème avec l'informatique.

Il y a aussi la question du coût. Cette technologie coûte cher, et actuellement, on sacrifie beaucoup pour informatiser les écoles, au détriment parfois de bases essentielles, comme l'achat de deux manuels pour deux élèves arrivé en retard dans l'option (expérience personnelle... )

.... Et ont se retrouve avec des gosses qui voient pas nette a plus de 5 mètres.... Bonjour le progrès !!! Mater des écrans a longueur de journée quand les yeux n'ont pas fini de "grandir", c'est le meilleur moyen de se flinguer la vue...

Rien à voir. L'homme devient de plus en plus myope car il vit dans des villes, et non plus dans de larges plaines. Ce problème existait déjà du temps de Rome.

Sans doute, mais n’empêche que passer sa journée avec la tête a moins de 50 cm d'un écran, c'est loin d’être bénéfique et ça ne va pas arrangé les choses.

faudrait juste commencer a apprendre comment vivre sans tous sa , car en fait on apprend plein de chose qui ne son pas primordial , le gas il a plein de diplôme ce retrouve seul dans la nature et ne sais pas comment s'y prendre pour vivre , peu même pas demander a google .

Informatiser l'école présente une solution pour plusieurs problèmes pédagogiques et didactiques, cependant elle reste imparfaite de par les lourdes dépenses financières qu'elle exige, sa dépendance perpétuelle d'une source d'énergie, les maladies (ex. : leucémie) ou du moins les troubles de santé que provoque l'exposition prolongée de l'apprenant au champ électro-magnétique de basse fréquence...

On va en faire des bons robots , les gamins ,déjà ils s'abrutissent avec la télé et les jeux vidéos, ça promet pour l'avenir et les parents qui n'auront plus grand chose

à leur apprendre