La moitié d'un monde

Parle, ne t'arrête pas. Jamais.

Normal. Cinglé. Mental. Aimé. Logique. Oublié.

Tout n'est qu'enchaînement, hasard d'une causalité. Mais qu'est-ce qu'une cause, sinon ce qui vient déterminer?

La musique est son. La littérature est mot. La poésie est maux.

Et le coeur, poésie.

Tout est fini.

Chercher un sens, c'est déjà se perdre.

Il n'y a de règles que les siennes. L'esclave, lui, n'est qu'un garrot. Il soigne de la fatigue celui qui ignore ce qu'elle vaut.

Cours, mon ami, cours, loin s'en faut. La distance seule peut te sauver de ce précieux démon.

Vivre. Ou se tuer. Quoi que l'un est tout à fait comme l'autre, car de la vie, personne n'en sort vivant.

Heureusement, tu as l'argent. Pas celui qui luit, mais celui qui te noircit.

Tu ne manges que la pourriture. Elle fait la carrure, et les hommes.

Tu le vois bien, qu'il s'apeure. Tu le sens qui se meurt. Bientôt, ce sera l'heure.

Pour toujours.

Pourquoi crions-nous notre finitude, quand les morts, eux, ne se plaignent pas même de l'éternité?

Patience. Tu expireras bien assez vite. Pourquoi s'empresser de trouver la paix?

La morsure est profonde. Tu la ressens comme une fronde.

Ton âme sombre et s'encombre. Tu n'es qu'ombre.

La moitié d'un monde.

Il y a de l’énergie, de la volonté, de la lamentation.. bref un bon message existentiel.

Bravo !

Merci, mais j'ai plus l'impression que c'est un digne n'importe quoi, moi, tu vois?

:smile2:

:D