21 octobre 1805. Un sniper descend l'amiral Nelson à Trafalgar. Son corps est ramené à Londres dans du brandy.

21 octobre 1805. Un sniper descend l'amiral Nelson à Trafalgar. Son corps est ramené à Londres dans du brandy.

La flotte française perd la bataille à Trafalgar, mais l'Angleterre voit disparaître son plus vaillant marin. Mince consolation.

S'il était aussi malin que cela, "leur" Horatio Nelson, premier vicomte Nelson, premier duc de Bronte, il ne se serait pas fait abattre par un sniper sur le pont du Victory lors de la bataille de Trafalgar. C'est bien la peine de vaincre l'escadre française pour finir dans un tonneau de brandy.

Le 21 octobre 1805, vers 13 h 15, un tireur d'élite du Redoutable ajuste l'amiral reconnaissable à son habit couvert de breloques scintillantes. Sa balle frappe l'épaulette gauche, traverse le poumon puis la colonne vertébrale. Le héros de toute une nation, 47 ans seulement, s'effondre la face contre le pont de son navire. Aboukir et la mort de Dupetit-Thouars sont vengés.

Le capitaine Hardy, commandant du Victory, se précipite vers son amiral, qui n'est pas encore mort et qui a encore la force d'articuler : " Ils ont fini par m'avoir, Hardy." "J'espère que non." "Mais oui, ma colonne vertébrale a été sectionnée." Pendant ce temps, la bataille navale continue à faire rage. La mitraille recouvre les ponts, les boulets volent dans le ciel avant de semer la désolation parmi les équipages. On entend le formidable craquement des mats qui s'abattent, la clameur des équipages, les gémissements des blessés. L'odeur omniprésente de la poudre brûle les poumons.

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L'amiral Nelson et sa "bande de frères"... ont sauvé leur pays...

Comme le feront 135 ans plus tard les pilotes de la RAF.

En fait, ce qu'on appelait un "sniper" à l'époque, c'était un mec avec un mousquet long comme le bras qui te balançait un plomb de 500 grammes direct entre les deux yeux, à environ douze centimètres de distance. BLAM DANS TA GUEULE !

L'Angleterre adorait Nelson autant qu'elle détestait Napoléon. Je trouve son évocation dans pleins de romans anglais comme celle de l'abomination de notre Napoléon.