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Douille

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Membre, Posté(e)
Douille Membre 4 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut,

Je dois analyser un texte de Bachelard, "La formation de l'esprit scientifique", et ce texte commence par :

"Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique."

Pourriez-vous m'expliquer le début ce cette phrase ainsi ce qu'il cherche a dire / son but?

Merci

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

bsr,

c'est bien tu peux déja commencer à chercher la suite du texte sur internet

comme ça, ça te permetra de le resituer dans son contexte de maniere à eviter les hors sujet,

et cela te permetra de mieux comprendre par toi même.

c'est une idée

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Membre, Posté(e)
Douille Membre 4 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bah mon texte à analyser c'est:

"Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique. Et il ne s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d'incriminer la faiblesse des sens et de l'esprit humain: c'est dans l'acte même de connaître, intimement, qu'apparaissent, par une sorte de nécessité fonctionnelle, des lenteurs et des troubles. C'est là que nous montrerons des causes de stagnation et même de régression, c'est là que nous décèlerons des causes d'inertie que nous appellerons des obstacles épistémologiques. La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n'est jamais immédiate et pleine. Les révélations du réel sont toujours récurrentes. Le réel n'est jamais «ce qu'on pourrait croire» mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser. La pensée empirique est claire, après coup, quand l'appareil des raisons a été mis au point. En revenant sur un passé d'erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel. En fait, on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui dans l'esprit même fait obstacle à la spiritualisation. [...] Face au réel, ce qu'on croit savoir clairement offusque ce qu'on devrait savoir. Quand il se présente à la culture scientifique, l'esprit n'est jamais jeune. Il est même très vieux, car il a l'âge de ses préjugés. Accéder à la science, c'est, spirituellement rajeunir, c'est accepter une mutation brusque qui doit contredire un passé."

Je comprends bien la portée du texte, mais je ne comprends pas le début...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Et bien, je ne peux rien t'assurer, mais grosso modo, il dit que les dits obstacles sont rapidement considérés comme la source de progrès des sciences, et cela, à tort, puisqu'il explique, par la suite, que ce sont des choses plus intérieures, nos sens, en partie, qui font que la science progresse, et non pas les difficultés "externes" rencontrées.

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

c'est dans l'acte même de connaître, intimement, qu'apparaissent, par une sorte de nécessité fonctionnelle, des lenteurs et des troubles.

des causes d'inertie que nous appellerons des obstacles épistémologiques

Le réel n'est jamais «ce qu'on pourrait croire» mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser. La pensée empirique est claire, après coup, quand l'appareil des raisons a été mis au point. En revenant sur un passé d'erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel. En fait, on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui dans l'esprit même fait obstacle à la spiritualisation. [...]

Face au réel, ce qu'on croit savoir clairement offusque ce qu'on devrait savoir.

et le sujet c'est :

"Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique.

c'est à dire que : la connaissance scientifique, est soumise à l'obstacle des préjugés scientifique

Face au réel, ce qu'on croit savoir clairement offusque ce qu'on devrait savoir.

Le réel n'est jamais «ce qu'on pourrait croire» mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser.

Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science :

c'est a dire à quel condition l'etat d'esprit est favorable au progrès scientifique,

il faut se débarasser donc des obstacles des préjugés scientifiques :

Le réel n'est jamais «ce qu'on pourrait croire» mais il est toujours ce qu'on aurait dû penser.

voila en gros le sens de ce texte;

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Membre, 58ans Posté(e)
sylvia 12 Membre 832 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

ha bon j'avais mal compris ta question je croyais que c'etait le sujet .

Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science :

c'est a dire à quel condition l'etat d'esprit est favorable au progrès scientifique,

c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique.

les ploblemes qu'on rencontre se mesurent en termes d'obstacles,

et après il explique :

et les obstacles en question sont les obstacles epistémologiques , c'est à dire les préjugés (scientifiques)

en gros.

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