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Requiem for a Dream


Invité David Web

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Requiem for a Dream

Obsessions

Nourrie à la télévision et devant la télévision, Sarah, la cinquantaine menaçante, mère veuve d'un jeune junkie, reçoit un jour une lettre qui lui promet un passage à son émission de télé favorite (JUICE, un reality-show typiquement américain). Pour que le rêve soit parfait, elle doit porter pour l'occasion la belle robe rouge que son mari aimait tant. Commence alors dans cet espoir le régime de la fin…

"Purple in the morning, blue in the afternoon, orange in the evening […] green at night. Just like that : one, two, three, four."*

D'espoir en dépendance

Requiem for a dream est-il une chronique du rêve comme échappatoire (destructeur) à la réalité ?

Qu'il s'agisse de Sarah, veuve, délaissée par son fils, ou de son fils justement, Harry et sa petite-amie Marianne, chacun semble enfermé dans une vie sordide que seul un élément extérieur pourrait rendre à l'espoir.

En attendant, il y a le rêve. Pour la première, c'est la télévision, pour les autres, la drogue. Et puis l'espoir se pointe.

Sarah croit trouver un but à sa vie dans une participation prochaine à son émission télévisée favorite et un régime alimentaire à base de cachets de couleur.

C'est pour elle la chance enfin de se sentir exister, pour elle-même d'abord, et également aux yeux de ses voisines qui la regardent d'un autre œil (elle va passer à la télévision) et lui attribuent même la place centrale pour prendre un bain de soleil devant son immeuble. C'est une sorte de consécration en somme, cette reconnaissance tardive après l'indifférence, l'insupportable solitude de son veuvage.

Harry, sa petite amie et son meilleur ami Ty, eux, se droguent, vivant entre rêve et hallucination au rythme des injections de plus en plus fréquentes. L'espoir du trio prend la forme de la poudre blanche dont le commerce leur assurerait des lendemains qui chantent.

Mais les lendemains n'ont pas envie de chanter.

Leurre, cauchemar en conséquences

Les dépendances respectives des héros les entraînent dans une implacable descente aux enfers.

D'autant plus implacable qu'elle est le fruit de l'espoir que nourrissaient les protagonistes.

Oppressant, inquiétant, dérangeant, le film glisse imperceptiblement dans le drame le plus horrifique et le plus total.

Requiem for a dream est un véritable électrochoc. Le drame est insupportable tant on a l'impression de le vivre de l'intérieur, littéralement choquant dans le fond comme dans la forme.

D'autant plus insupportable que tout suscite en nous la compassion alors que la réalité du film la refuse aux protagonistes.

Mise en scène : traumatisme garanti

Aronofsky met en branle un véritable univers sensitif et émotionnel. La musique d'abord, est à la fois douce, mélodieuse et à la fois oppressante, nous maintenant dans un état de malaise permanent. Le drame est latent, et plus il se précise plus on le redoute, plus nous sommes physiquement touchés, concernés, hallucinés…

Source.

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Membre, Posté(e)
Pierreetjean Membre 316 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est pathétique... mais elle a vécu un beau rêve...:blush:

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