La France s'est déjà désendettée

Dans son excellente étude : »De la Grande guerre à la Grande dépression :les politiques de stabilisation face à l’endettement et l’inflation »Jean-François Jamet analyse les politiques économiques menées après la Grande Guerre

« a) Les stabilisations françaises et anglaises

….. En avril 1925, Winston Churchill, alors chancelier de l’Echiquier, annonce le rétablissement de la convertibilité or de la livre sterling à sa parité d'avant-guerre,entraînant la critique sévère de Keynes. En effet, le retour à cette parité avait rendu nécessaire une politique déflationniste douloureuse associée à une faible croissance et elle avait pour conséquence une perte de

compétitivité et une détérioration de la balance des paiements britannique.

Keynes juge meilleure la « stratégie » française caractérisée par une dépréciation du franc (favorable aux exportations) et surtout par une inflation qui permettait de réduire la dette publique. La France est ainsi parvenue à faire revenir le ratio dette sur PIB de 180% à 100% puis à rétablir en juin 1928 une parité du franc avec l’or : c’est le franc Poincaré dont la valeur en or représente un cinquième de celle qui prévalait jusqu’en 1914 pour le franc germinal. »

Ainsi la pratique de la monnaie forte a fait plonger l 'économie britannique alors que la France a réduit sa dette avec une dévaluation et une inflation maîtrisées,

L'histoire montre la nocivité des politiques d'austérité ,déflationniste, pour défendre une monnaie

Vous croyez encore au père noël ? L'inflation, c'est du vol, au même titre que l'impôt. Certes, ça permet de désendetter l'Etat. Ça permet à l'Etat de rembourser sa dette en monnaie de singe et de voler les prêteurs ainsi que tous les épargnants.

De toute façon, ne nous faisons pas d'illusion. La France est incapable de rembourser sa dette de manière conventionnelle donc on va y venir. En fait, on y est déjà. La BCE multiplie les mesures de quantitative easing. On est déjà largement en train de faire tourner la planche à billet. Mais ça ne sert à rien. C'est d'une stupidité sans nom. Vous pouvez essayer de trafiquer la monnaie de n'importe quelle manière. Ça n'est pas ça qui va nous enrichir. La richesse n'a rien à voir avec la quantité de monnaie. La richesse, c'est l'ensemble des biens et des services disponibles dans l'économie. Toutes ces mesures de bidouillage monétaire sont au mieux inutiles, elles ne font que transférer les richesses des uns vers les autres (ce qui revient au même qu'augmenter les impôts). Au pire, elles sont néfastes du fait de l'instabilité qu'elles entraînent qui dissuade les investissements.

Donc on va payer cette dette. Que ce soit via les impôts ou via l'inflation. La seule chose dont devrait se préoccuper le gouvernement, c'est de rétablir les conditions de la croissance.

Comment faire ?

- Diminuer la dépense publique et les taxes afin de maintenir le capital dans le secteur privé au lieu de l'utiliser pour alimenter les gaspillages de l'Etat. Les individus étant motivé par la rentabilité, ils allouent le capital beaucoup plus efficacement que l'Etat. Ils produisent des biens et des services dont les gens ont vraiment besoin. L'Etat produit des biens et des services à moitié inutiles (rond-points, rapports que personne ne lie, etc.). L'Etat gaspille nos ressources.

- Deuxième chose, réformer le statut des fonctionnaires afin qu'ils soient plus productifs.

- Troisièmement libéraliser l'économie, rétablir la liberté contractuelle (suppression du SMIC, des 35h, du congé obligatoire le dimanche, etc.) pour libérer les énergies productives.

La liberté est la seule réponse à la crise.

Vous croyez encore au père noël ? L'inflation, c'est du vol, au même titre que l'impôt. Certes, ça permet de désendetter l'Etat. Ça permet à l'Etat de rembourser sa dette en monnaie de singe et de voler les prêteurs ainsi que tous les épargnants.

De toute façon, ne nous faisons pas d'illusion. La France est incapable de rembourser sa dette de manière conventionnelle donc on va y venir. En fait, on y est déjà. La BCE multiplie les mesures de quantitative easing. On est déjà largement en train de faire tourner la planche à billet. Mais ça ne sert à rien. C'est d'une stupidité sans nom. Vous pouvez essayer de trafiquer la monnaie de n'importe quelle manière. Ça n'est pas ça qui va nous enrichir. La richesse n'a rien à voir avec la quantité de monnaie. La richesse, c'est l'ensemble des biens et des services disponibles dans l'économie. Toutes ces mesures de bidouillage monétaire sont au mieux inutiles, elles ne font que transférer les richesses des uns vers les autres (ce qui revient au même qu'augmenter les impôts). Au pire, elles sont néfastes du fait de l'instabilité qu'elles entraînent qui dissuade les investissements.

Donc on va payer cette dette. Que ce soit via les impôts ou via l'inflation. La seule chose dont devrait se préoccuper le gouvernement, c'est de rétablir les conditions de la croissance.

Comment faire ?

- Diminuer la dépense publique et les taxes afin de maintenir le capital dans le secteur privé au lieu de l'utiliser pour alimenter les gaspillages de l'Etat. Les individus étant motivé par la rentabilité, ils allouent le capital beaucoup plus efficacement que l'Etat. Ils produisent des biens et des services dont les gens ont vraiment besoin. L'Etat produit des biens et des services à moitié inutiles (rond-points, rapports que personne ne lie, etc.). L'Etat gaspille nos ressources.

- Deuxième chose, réformer le statut des fonctionnaires afin qu'ils soient plus productifs.

- Troisièmement libéraliser l'économie, rétablir la liberté contractuelle (suppression du SMIC, des 35h, du congé obligatoire le dimanche, etc.) pour libérer les énergies productives.

La liberté est la seule réponse à la crise.

Je ne fais que rapporter une interprétation ,que j'approuve,de faits historiques par ailleurs indiscutables,Je ne vois pas ce que viens faire le là dedans.

Je suis d'accord avec vous sur les points surlignés de votre réponse.

Le but à atteindre est de relancer la machine à créer des richesses .La défense d'une monnaie forte dans une économie mal en point amène des politiques d'austérité.Ces politiques ne relancent et ne relanceront pas la création de richesse,une simple observation le démontre avec la situation grecque espagnole et portuguaise.

La dévaluation est un outil pour stimuler une économie nationale.Cet outil doit être utilisé avec d'autres,gestion rigoureuse ,gain de productivité...pour confirmer la reprise.

A t on déjà vu un pays en difficulté s'en sortir avec une monnaie forte?Faites les moi connaître ce serait intéressant à étudier.

Mais alors pourquoi nos gouvernants ont ils choisis l'austérité plutôt que la dévaluation?

La dévaluation pénaliseraient les rentiers les épargnants les créanciers .

L'austérité préserveraient leurs avoirs en faisant porter l'effort sur les autres:

Le Pacte budgétaire européen, un traité immoral et stupide ! Philippe MURER

« Tester une solution à ma connaissance jamais faite dans l’histoire de l’humanité, solution que préconisent la BCE et la Commission Européenne : acheter de la dette publique pour que les Etats aient un prêteur quoiqu’il arrive et faire un programme d’austérité simultanément. Ainsi, le système continue à tourner : les riches épargnants continuent à toucher leurs intérêts sur la dette publique (détenue via des contrats d’assurance vie), les banques aussi, et le reste de la population souffre des programmes d’austérité, d’un chômage qui s’aggrave et des coupes dans les programmes sociaux. »

"Préserveraient " car rien n'est sûr

Voir déflation LAVAL de 1935 et http://www.herodote....p?jour=19350716

Extrait

"Une rapide dégradation des comptes La France a été d'abord peu affectée par le krach boursier de Wall Street d'octobre 1929 grâce à la dévaluation Poincaré de 1928 et aussi à sa moindre intégration dans les échanges internationaux.

Mais la dévaluation de la monnaie anglaise, le 21 septembre 1931, lointaine conséquence de la réévaluation de la livre par Churchill (1925), vient tout chambouler alors même que la crise mondiale semblait en voie de résorption.

La France découvre à son tour la crise économique, avec une baisse de l'activité industrielle et une augmentation sensible du nombre de chômeurs. Or, la classe politique, éprouvée par l'audace de Poincaré, qui a divisé par quatre la contrepartie en or du franc, ne veut plus entendre parler de dévaluation et s'accroche à la parité or de sa monnaie."

"

Défense du franc fort La politique à contre-courant du franc «fort» entraîne un décrochage de l'activité et de l'emploi dont l'économie nationale ne se remettra pas.

Pour retenir les détenteurs de francs autant que faire se peut, les taux d'intérêt progressent en France de 3,9% à 5,6% entre 1931 et 1936, alors qu'ils diminuent dans le même temps de 4,6% à 2,9% au Royaume-Uni et de 3,6% à 2,7% aux États-Unis.

Les investissements et la consommation, à cause du coût élevé du crédit, chutent en conséquence. Avec un franc surévalué d'au moins 20%, les exportations tombent de 14,2% à 6% du PIB.

Les entrepreneurs se replient sur l'empire colonial, qui absorbe 32% des exportations françaises en 1935 contre seulement 20% en 1929. Le chômage progresse jusqu'à frapper un million de personnes, alors qu'il régresse dans la plupart des autres pays, y compris en Allemagne, désormais aux mains des nazis.

Austérité à tous les étages Les chefs de gouvernement qui succèdent à Daladier reprennent les grandes lignes de sa politique : économies tous azimuts et maintien de la parité or de la monnaie contre vents et marées."

Pour vos solutions

1ere Ok mais les entrepreneurs n'investissent que dans des activités rentables ,La Palice,donc aux politiques de favoriser cette rentabilité avec une dévaluation compétitive

2iéme bon courage!!! Créer des agences avec un budget stricte comme en Suède?

3iéme impossible ou c'est l'émeute généralisé,à moins d'appauvrir la population jusqu'à qu'elle accepte(c'est peut être ce qui se trame )

Vous préférez que ce soit les épargnants qui épongent les dettes de l'Etat plutôt que les contribuables ... je crois que ça n'a pas vraiment d'importance car en réalité ce sont pratiquement les mêmes. La question n'est pas de savoir qui va payer ... La question est de savoir comment produire davantage de biens et de services et ce n'est pas l'Etat qui en est capable, ce sont les entreprises privées.

Pour relancer l'économie il faut effectivement produire mais aussi consommer .

La dévaluation est donc plus porteuse de croissance que l'austérité.

ex Argentine qui a remboursé sa dette http://www.liberatio...que-les-banques

L'histoire montre la nocivité des politiques d'austérité ,déflationniste, pour défendre une monnaie

Nous on suit plutôt la faillite argentine quand ils s'arrimaient au dollar , 4 pays vivent déjà ça en zone euro

On attend notre tour patiemment et avec le sourire confiant dû au manque d'infos et au manque de débats contradictoires , histoire de pas affoler le chaland

On est Mowgli face au serpent média (aie confiancccccce, tu paieras pour les décisions absurdes de l'UE au final)