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Grace Kelly : Monaco, sa prison dorée


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Grace Kelly : Monaco, sa prison dorée

Trente ans après sa mort, l'épouse du prince Rainier reste l'icône absolue de la principauté. Mais l'Amérique et le cinéma lui manquèrent jusqu'au bout...

par-677944-jpg_465572.JPG Grace Kelly dans son jardin à Monaco en juin 1981. © Jan Delden / AFP

En 1956, à 27 ans, Grace Kelly change de vie. Elle laisse sa carrière, ses amants et sa liberté pour unir son destin à celui du prince Rainier, héritier de l'une des plus anciennes dynasties d'Europe. Les patrons de la MGM soupirent en voyant partir la plus grande actrice hollywoodienne de l'époque pour aller régner sur un territoire moins grand que leurs propres studios ! Grace Kelly brille alors au firmament : patronne du box-office, elle vient d'enchaîner les tournages, notamment sous la direction d'Alfred Hitchcock, qui a lancé sa carrière, et a même décroché l'oscar de la meilleure actrice en 1955 pour Une fille de la province. Que demander de plus ? Une couronne, probablement, et passer de l'écran à la vraie vie, entrer dans l'histoire pendant qu'on tutoie encore le sommet... Et puis bluffer ce père, ancien maçon devenu millionnaire, qui n'a jamais vraiment cru en elle.

Elle compte bien, du reste, ne pas tout abandonner. L'Amérique n'est pas si loin, son aura reste intacte, le mariage filmé par les studios avec un déploiement de faste grandiose lui offre l'un de ses plus beaux rôles internationaux. Encore sous contrat avec la MGM, elle espère tourner un prochain film, notamment La femme modèle, avec James Stewart. Mais Rainier ne partage pas son avis : "Plus de cinéma pour mademoiselle Kelly !" tranche-t-il.

Grace s'incline, se met difficilement à la langue française, apprend les règles du protocole et entre peu à peu dans son costume de princesse. Le désenchantement succède peu à peu à l'euphorie : la voilà prisonnière d'un rôle, loin de ses proches et de ses amis. "Durant les premières années, loin des États-Unis, il lui arrivait de ne vouloir répondre au téléphone qu'à ses amis américains, a rapporté une secrétaire du palais. Si le téléphone sonnait et que ce n'était pas une vieille connaissance à l'autre bout du fil, elle sombrait dans la mélancolie."

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