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Bercy croit encore à une croissance de 1% en 2013


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Bercy croit encore à une croissance de 1% en 2013

Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac devraient baser le budget 2013 sur une hypothèse de croissance ramenée de 1,2 à à 1%, alors que les économistes prévoient en moyenne 0,5%. Une façon, entre autres, d'éviter l'ouverture d'un débat à hauts risques sur les engagements européens de la France en matière de réduction de déficit: pourrait-on ainsi multiplier les hausses d'impôts pour compenser les manques de rentrées fiscales ?

C'est vers une très faible révision de la prévision de croissance pour 2013 que le gouvernement se dirige. Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi soir son intention de «réduire un peu » l'hypothèse de 1,2% formulée au début de l'été. Le gouvernement aurait l'intention de retenir un chiffre proche de 1%. Une révision correspondant à l'épaisseur du trait... Ce chiffre n'est pas encore confirmé par Bercy, mais s'il l'était, le gouvernement se situerait bien au-delà de la moyenne des prévisions des conjoncturistes indépendants : le « consensus forecast » retient le chiffre de 0,5%.

L'exécutif a donc fait le choix de ne pas bouleverser ses prévisions initiales, afin de ne pas remettre en cause les premières ébauches du budget 2013. Une révision plus prononcée aurait contraint à ajuster à la hausse l'effort budgétaire -évalué par la Cour des comptes autour de 33 milliards d'euros-. Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, avait déclaré qu'une révision de 0,1 ou 0,2 point de la croissance impliquerait un trou dans le budget d'environ 1 à 2 milliards d'euros. Mais, au-delà, le déficit à financer peut être plus important, l'impact d'une très faible croissance étant plus que proportionnel.

Eviter un débat sur les engagements européens

Surtout, afficher un taux de croissance de 0,5% aurait contribué à relancer le débat sur la politique économique et les engagements européens : peut-on vraiment multiplier les hausses d'impôts pour parvenir à 3% de déficit public, quand l'économie est à l'arrêt, ou presque ? Le risque n'est-il pas de la précipiter dans la récession ? Une façon de ne pas atteindre l'objectif de consolidation budgétaire.

Un économiste très écouté par François Hollande, Philippe Aghion, estimait ainsi, début juillet, dans une interview à La Tribune, que l'objectif d'un déficit public ramené à 3% du PIB en 2013 n'était pas tenable avec une croissance sensiblement inférieure à 1%.Selon une note publiée ce jeudi par les économistes de Natixis, vouloir à tout prix parvenir à 3% de déficit en 2013 amputerait la croissance de 0,9 point. La France serait alors en récession en 2013 (-0,2%).

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Invité Magus
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Ce qui est fâcheux, entre autres, c'est que le précédent gouvernement a fait passer une réforme des retraites basée sur deux points de croissance... ça va donc ramer dur niveau budget...

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Invité David Web
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Oui ça va ramer dur... Ce qu'a fait le gouvernement précédent n'est pas un exemple à suivre, pourtant c'est ce que fait l'actuel gouvernement, après faut pas s'étonner si les gens ne les croient plus, question économie c'est zéro pointé qui leur pend au nez...

J'aime bien quand on nous parle de redresser le pays dans la justice, pour l'instant c'est plutôt continuer à le couler avec l'injustice pour tous...

J'ai écouté Moscovici... Blabla...

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