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Affaire Merah : ce que disent les documents déclassifiés


Yoannbzh

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Affaire Merah : ce que disent les documents déclassifiés

Dans les rapports de la DCRI transmis par le ministère de l’Intérieur à la justice, il apparaît que la police avait mesuré la « menace », que représentait le futur tueur à scooter.

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TF1 avait diffusé dans son magazine « Sept à huit » des extraits du dialogue entre Mohamed Merah et la police, lors du siège de l’appartement du tueur.

Accablant et dérangeant. C’est ce qui ressort des documents classés secret-défense de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) concernant Mohamed Merah, déclassifiés vendredi dernier par le ministère de l’Intérieur et transmis à la justice.

Ces 23 pages de rapports confidentiels rédigées entre 2007 et 2011, dont nous avons pris connaissance, apportent la preuve que le tueur à scooter était non seulement surveillé et connu des services depuis au moins 2009, mais qu’il constituait une « cible privilégiée » de la DCRI pour sa proximité avec des islamistes radicaux toulousains clairement identifiés, tout comme son frère Abdelkader.

De quoi écarter définitivement la thèse du « loup solitaire », pourtant soutenue par l’ancien patron de la DCRI, Bernard Squarcini, au moment des faits, et soulever des interrogations sur les raisons qui ont poussé les services de renseignements à ne pas surveiller de plus près celui qui apparaissait alors comme un jihadiste patenté susceptible de « conduire des actions armées ».

RAPPORT DE DÉCEMBRE 2009 : des « cours religieux » à domicile. C’est dans cette note de « suivi de la mouvance salafiste radicale toulousaine » que le nom de Mohamed Merah apparaît pour la première fois. Le document dévoile des informations sur Abdelkader Merah, frère de Mohamed, connu à l’époque comme un proche du « groupe de Toulouse », des salafistes arrêtés en 2007 et condamnés en 2009 pour avoir développé une filière de candidats au jihad.

La DCRI note qu’Abdelkader s’est installé au Caire en Egypte depuis novembre 2009 pour y suivre un enseignement religieux « axé sur le jihad ». Mohamed Merah, qui est sorti de prison trois mois plus tôt pour une série de délits, apparaît de son côté comme « entretenant des contacts téléphoniques réguliers avec son frère Abdelkader au Caire ». Il participe également à des « cours religieux du soir dispensés à son domicile ».

NOVEMBRE 2010 : une « nouvelle génération » d’islamistes. Plus précise, une autre note décrit cette fois le futur tueur à scooter comme « membre d’une fratrie d’islamo-délinquants ». Les policiers révèlent qu’il suit aussi des cours de langue arabe. La DCRI souligne par ailleurs l’arrivée d’une « nouvelle génération » d’islamistes toulousains, à laquelle Mohamed est associé. Ces jeunes recrues sont influencées par les anciens du groupe de Toulouse « arrivés en fin de peine avec des convictions intactes et une détermination renforcée », souligne le rapport.

JANVIER 2011 : un individu en « phase de radicalisation » La DCRI rédige cette fois un compte rendu détaillé de l’arrestation de Mohamed à Kandahar, en Afghanistan, par la police locale quatre mois plus tôt. Devant les services du contre-terrorisme afghans, il s’exprime « en français », déclare « être de confession musulmane » et exercer la profession de carrossier « dans le sud de Paris ». ll dit être passé par l’Allemagne, la Turquie, la Syrie, le Liban, Israël, l’Egypte, le Tadjikistan. Son voyage avait pour but de « visiter les ruines des statues de bouddhas détruites par les talibans », explique-t-il alors, avant d’être laissé libre par les autorités afghanes.

Ce voyage dans une ville considérée comme un bastion de jihadistes « doit nous interpeller », écrit la DCRI, qui se donne pour mission « d’approfondir l’environnement » amical et familial de Mohamed Merah, « un individu au lourd passé délinquant en phase de radicalisation ».

SEPTEMBRE 2011 : une « cible privilégiée » des services. Ce rapport ne fait plus mystère du profil d’islamiste radical de Mohamed Merah. Il y est décrit comme « un contact privilégié du leader historique de la mouvance salafiste toulousaine ». Sans le nommer, les policiers évoquent sans doute ici Sabri Essid, un intime des frères Merah. Le rapport revient également sur son arrestation en Afghanistan en novembre 2010, et relève qu’à son retour, « il réintègre le noyau salafiste local » et « poursuit ses activités délinquantes ».

Les policiers ajoutent que les « derniers renseignements recueillis laissent penser d’un nouveau départ en octobre de Merah vers le Pakistan ». Un projet qui fait de lui une « cible privilégiée du service ». Pourtant, rien ne sera fait pour empêcher son départ.

DÉCEMBRE 2011 : la menace « d’actions armées ». Un mois après son retour du Pakistan, en novembre 2011, Mohamed Merah est entendu par l’antenne locale de la DCRI à Toulouse. Si le compte rendu de l’entretien ne fait étonnamment pas partie des documents déclassifiés, un rapport rédigé le mois suivant relate néanmoins l’interrogatoire.

Lors de celui-ci, Merah « confirmait s’être rendu en Afghanistan et au Pakistan », soulignent les policiers, qui ne font même pas état du prétexte touristique avancé par Merah pour justifier son voyage. Sur les raisons de son retour, « il déclarait être revenu en France pour régler des problèmes avec la justice française ». Ces déplacements constituent une « menace directe », souligne le rapport, « car les jeunes djihadistes peuvent revenir avec pour instruction de conduire des actions armées ». Glaçante prémonition.

Le parisien

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Il y a eu un sacré raté des services de police et de renseignements dans cette affaire,même Valls a du mal a connaitre la vérité sur le fond de cette affaire.

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Membre, ONE SHOT ,ONE KILL !!!, 47ans Posté(e)
cocoy Membre 2 611 messages
47ans‚ ONE SHOT ,ONE KILL !!!,
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Moi ce qui me dégoute dans cette histoire , c'est qu'ont essaye de faire passer cette ordure de Merah, comme une victime du système !!! thumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gif

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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On sera jamais la vérité sur le fond de cette fichue histoire... en attendant ça fout la trouille que ce genre de personnage existe. Mais bon,on peut pas vivre sous cloche non plus.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 663 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

7 personnes victimes, dont 3 enfants tués froidement par balles à bout portant par Merah?

Lorsqu’une personne se conduit comme une bête féroce,indépendamment des raisons qui l’anime, la société a le devoir de l’abattre pour se protéger.

Circulez, il n'y a rien à dire ni à voir, la police française a fait son travail.

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Membre, ONE SHOT ,ONE KILL !!!, 47ans Posté(e)
cocoy Membre 2 611 messages
47ans‚ ONE SHOT ,ONE KILL !!!,
Posté(e)
plus.gif Pour Enchantant !!!
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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
Posté(e)

7 personnes victimes, dont 3 enfants tués froidement par balles à bout portant par Merah?

Lorsqu’une personne se conduit comme une bête féroce,indépendamment des raisons qui l’anime, la société a le devoir de l’abattre pour se protéger.

Circulez, il n'y a rien à dire ni à voir, la police française a fait son travail.

On allait pas en plus lui envoyer des fleurs à ce type. Et puis y'avait pas d'autre solution. Donc voilà.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
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Circulez, il n'y a rien à dire ni à voir, la police française a fait son travail.

Justement non.

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

les enquêteurs du SRPJ de TOULOUSE et confirmé par la DCRI :

>

> Nous n’avons pas eu le droit de le dire !

>>>> >>>>> >>> Le père du tueur de Toulouse et de Montauban a passé quatre années en prison, avant de repartir dans son pays natal, l'Algérie.<br style="margin: 0px; padding: 0px; ">> > <br style="margin: 0px; padding: 0px; ">> > Mohamed Benalel Merah, le père du tueur n'était plus proche de son fils depuis 1994, ce qui ne l'empêche pas de vouloir porter plainte contre la France «pour avoir tué son fils».>>>>> Âgé de plus de 60 ans, il est retourné vivre en Algérie, après avoir été condamné à deux peines de prison ferme à Toulouse. En 1999, cinq ans après la séparation avec sa première femme (son plus jeune fils, Mohamed, n'a que six ans), il est arrêté par la police en possession de plusieurs kilos de cannabis dans le quartier des Izards à Toulouse. Mohamed Benalel Merah est incarcéré, puis condamné en juin 2000 à cinq ans de prison ferme.>>> En 2001, il est encore condamné, cette fois pour subornation de témoins, et écope de neuf mois supplémentaires. Il fut détenu à la prison de Seysses près de Toulouse, là où son fils Mohamed fut incarcéré quelques années plus tard.>>> Il sort après quatre années de détention et se rend par la suite de plus en plus souvent en Algérie, où il finit par s'installer définitivement. Il passe désormais son temps entre la région de Tiaret (340 km à l'ouest d'Alger) - où il gère une société de matériaux de construction - et a sa résidence à Mouzaïa (60 km au sud-ouest d'Alger). Quid de l'argent me direz vous? cf ce qui suit...>>> Il avait revu son fils Mohamed en 2010 lors d'une de ses visites en Algérie, mais il n'entretenait pas de «solides relations» avec ses enfants depuis son divorce, a témoigné son oncle maternel Djamel Aziri. Mohamed ( le tueur ) «était vraiment perdu, sans vrai tuteur, il s'est fait son éducation quasiment seul», a raconté l'oncle au quotidien algérien El Watan.>>> Mais Mohamed père quand il vivait en France avait honnêtement déclaré à la Préfecture son statut : musulman, 2 femmes 16 enfants.. >>> La Préfecture a accepté, grâce a la loi sur le regroupement familial, que sa premiere femme, la légitime au regard du droit Français, le rejoigne en France avec ses 8 enfants sans leur délivrer de carte de résidence.>>> Mais il a aussi avec une deuxième femme ( la concubine ) de nationalité algérienne et avec elle 8 autres enfants tous nés en France, ils sont donc Français. Du coup, bien que n'ayant pas de papiers, elle ne peut pas être expulsée...>>

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Membre, Charogne, 32ans Posté(e)
I.verik Membre 1 402 messages
32ans‚ Charogne,
Posté(e)

Moi ce qui me dégoute dans cette histoire , c'est qu'ont essaye de faire passer cette ordure de Merah, comme une victime du système !!! thumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gif

Et pourtant elle l'est peut être, à moins qu'il est été déclaré fou quand on se met à tuer comme ça c'est qu'il y a bien du y avoir un problème quelque part, attention je ne cherche pas à minimiser ses fautes mais pour éviter que cela recommence il faut ouvrir les yeux et voir comment notre société peut créer des individus comme ça et comment éviter que ça se reproduise.

Sinon, je ne vois pas comment la police en sachant cela a pu laisser faire.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Moi ce qui me dégoute dans cette histoire , c'est qu'ont essaye de faire passer cette ordure de Merah, comme une victime du système !!! thumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gif

Moi ce qui me dégoûte ce son les gens qui prétendent lire ce que personne n'a écrit.:o°

Le sujet n'est pas de savoir si Merah "méritait" d'être tué mais plutôt de savoir s'il y a eu une anomalie en amont.

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  • 2 semaines après...
Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Ne voulant pas faire 36000 topics, je rajoute celui-là, ici.

Affaire Merah: ce que savait la police

Les notes secrètes déclassifiées disqualifient la thèse du complot. Mais elles font ressortir le manque de réaction des services face à la dangerosité du tueur de Toulouse et de Montauban.

1019066.jpg

AFFAIRE MERAH - A la demande de Manuel Valls, les notes de la police sur Mohamed Merah ont été déclassifiées.

Capture d'écran/Sept à Huit

Vingt-quatre documents "confidentiel défense" et sept heures trente de pourparlers avec la police: ces documents transmis récemment à la justice apportent des éclairages édifiants sur l'affaire Merah. Des certitudes -enfin- se dégagent, sans pour autant clore la polémique sur les signaux d'alerte dont disposaient les services de renseignement avant les sept assassinats de Toulouse et de Montauban, en mars dernier.

Le 3 août, les magistrats antiterroristes ont reçu les notes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) relatant le parcours du jeune islamiste. Leur recoupement avec la longue confession de Merah, enregistrée lors du siège de son appartement, met en pièces la thèse "complotiste" avancée par l'avocate algérienne du père du tueur. Merah n'a jamais clamé son innocence, ni affirmé que la police s'apprêtait à l'assassiner. Au contraire, il revendique avec force détails ses actes, attendant de mourir en martyr.

Pour la police, Merah avait un profil de "voyageur"

Infondées également, les affirmations selon lesquelles le djihadiste a été manipulé par les services français. Mohamed Merah se glorifie, au contraire, de les avoir abusés.

Franchement, toi, t'y as cru à cette histoire de tourisme au Pakistan?

"Je pense que vous vous êtes complètement loupés, se vante-t-il. Franchement, toi, t'y as cru [...] à cette histoire de tourisme au Pakistan?" Il a toujours utilisé la couverture du routard pour justifier ses déplacements, comme lorsqu'il fut convoqué, à Toulouse, par l'antiterrorisme, le 14 novembre 2011.

Le compte rendu de cet entretien démontre cependant que les policiers ont bien envisagé d'en faire une source: "Mohamed Merah est apparu comme quelqu'un d'assez malin et ouvert qui pourrait présenter un intérêt pour notre thématique en raison de son profil voyageur. Néanmoins, le comportement et la fiabilité de Merah nécessitent d'abord une évaluation."

Les enquêteurs possédaient beaucoup plus d'informations qu'ils l'ont reconnu sur cet "individu au lourd passé délinquant en phase de radicalisation" et au comportement qualifié d'"inquiétant depuis son retour" du Moyen-Orient.

Progressivement, à partir de 2007, l'homme était devenu une "cible privilégiée du service" sur fond de montée de l'islam radical à Toulouse. Dans ce cas, pourquoi avoir relâché la surveillance? "Ces documents renforcent mon incompréhension, résume Me Patrick Klugman, avocat de la famille Sandler. Il faudra expliquer comment un homme, présenté comme de plus en plus suspect, a finalement réussi à tromper la vigilance du service."

Les Américains le détectent au Pakistan en septembre 2011

La capacité de dissimulation de Merah y est sans doute pour beaucoup. "Le nerf de la guerre, c'est la ruse", clamait-il avant de mourir... Pour Mes Samia Maktouf et Béatrice Dubreuil, conseils de la famille Chennouf, d'autres secrets dorment encore dans les archives. Elles ont donc demandé la déclassification des documents détenus, cette fois, par la DGSE (service extérieur). "Le ministre de la Défense doit faire preuve de la même transparence que son collègue de l'Intérieur", estiment-elles.

De telles pièces apporteraient des précisions sur l'un des points clefs de l'affaire: en septembre 2011, les Américains avaient détecté -en plein secteur taliban, à Miranshah- l'activation de deux messageries Internet attribuées à Merah.

Lors de la négociation, le terroriste ironise d'ailleurs sur son "erreur" qui consista à envoyer ces courriels pour rassurer sa mère. "Rien que ça, vous auriez su d'où il venait l'e-mail, vous auriez vite compris que j'étais dans les zones tribales", lâche-t-il. Cette ultime pièce du puzzle aurait confirmé la dangerosité du jeune Toulousain et aurait fourni le moyen juridique de l'arrêter.

L'express

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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Circulez, il n'y a rien à dire ni à voir, la police française a fait son travail.

Justement non.

Toujours a larecherche d'excuse pour un acte criminel ..... trop facile de critiquer en ne regardantque par un bout de la lorgnette

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Toujours incapable de comprendre un post de deux mots ?

Vous êtes vraiment caricatural.

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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Moi ce qui me dégoute dans cette histoire , c'est qu'ont essaye de faire passer cette ordure de Merah, comme une victime du système !!! thumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gif

Et pourtant elle l'est peut être, à moins qu'il est été déclaré fou quand on se met à tuer comme ça c'est qu'il y a bien du y avoir un problème quelque part, attention je ne cherche pas à minimiser ses fautes mais pour éviter que cela recommence il faut ouvrir les yeux et voir comment notre société peut créer des individus comme ça et comment éviter que ça se reproduise.

Sinon, je ne vois pas comment la police en sachant cela a pu laisser faire.

Curieux votre intérrogation :

La police est le point de mire de tout le monde SURTOUT DES CONTRE !!!! anti-tous,

Un fou ou un "illuminé" sont des individus INCONTROLABLE ......

Je ne suis pas contre votre recette miracle ....

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

C'est un échec patent de la DCRI en général et de Squarcini en particulier.

Peut-être que s'il avait passé un peu moins de temps à chercher qui propageait des histoires de fesses sur l'ex-Première Nunuche ...

Mais c'était quand même plus important que d'éviter un massacre.

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Mohamed Merah appartenait-il à un réseau terroriste?

Les documents déclassifiés de la DCRI sur l'affaire Merah mettent en valeur le fait que le tueur au scooter entretenait de nombreux liens téléphoniques avec des correspondants basés à l'étranger. De quoi s'interroger sur la thèse du loup solitaire.

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TOULOUSE - D'après les documents déclassifiés de la DCRI, Mohamed Merah a passé 1863 appels entre le 1er septembre 2010 et le 20 février 2011", et notamment 186 appels à des correspondants à l'étranger répartis dans 20 pays différents

Capture d'écran/Sept à Huit

Mohamed Merah a-t-il agi seul, comme l'insinuait la DCRI ou au sein d'un réseau? Dans un document du 26 avril 2011, déclassifié à la demande des juges d'instruction et que le Monde s'est procuré, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) note "1863 communications relevées entre le 1er septembre 2010 et le 20 février 2011", et notamment 186 appels à des correspondants à l'étranger répartis dans 20 pays différents.

Le tueur à scooter, repéré dès 2009 par la DCRI, a notamment joint par SMS ou vocalement 94 fois des correspondants en Egypte où séjournait alors son frère Abdlekader. Il a également appelé son père qui vit en Algérie. D'autres correspondants ont été joints en Grande-Bretagne, en Espagne, en Côte d'Ivoire, au Kenya, en Croatie et même au Bouthan.

L'influence de son frère Abdelkader

Vingt-trois documents de la DCRI, partiellement déclassifiés, ont été remis début août aux trois juges d'instruction chargés de l'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban. Ces documents accréditent la piste islamiste et l'influence cruciale du frère de Mohammed Merah, Abdelkader, dans la radicalisation du tueur au scooter.

Ils montrent que les services de renseignements avaient repéré Mohamed Merah dès 2009, deux ans après qu'Abdelkader eut été repéré comme membre de la mouvance islamiste radicale de Toulouse. Les deux frères avaient alors fait l'objet d'une surveillance suivie et de plusieurs notes de la DCRI. En 2010, Mohamed avait rejoint Abdelkader en Egypte. Merah est décrit dans une note comme "la nouvelle recrue toulousaine désireuse d'étudier dans les instituts coraniques du Caire".

Selon les enquêteurs, Abdelkader a effectué de nombreux voyages en Egypte en coordination avec un des principaux mis en examen de la filière islamiste toulousaine, Sabri Essid, le fils du compagnon de sa mère.

L'express

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Et que faisait la DCRI avec ces information ?

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Ce que nous apprennent les appels téléphoniques de Mohamed Merah

Mohamed Merah a reçu 186 appels provenant de l'étranger entre le 1er septembre 2010 et le 20 février 2011, selon les documents déclassifiés de la DCRI. Mais le tueur au scooter n'était pas le seul à se servir de cette ligne.

Le Monde révélait hier l'ampleur des contacts internationaux de Mohamed Merah, l'assassin de Toulouse et de Montauban. Cette information, provenant des notes déclassifiées transmises aux magistrats, offre des perspectives d'enquête intéressantes pour la police judiciaire. Depuis la mort de Mohamed Merah, tué en mars dernier les armes à la main dans l'assaut de l'appartement où il était retranché, la PJ est chargée d'identifier la logistique matérielle et idéologique dont disposait le jeune djihadiste.

Entre le 1er septembre 2010 et le 20 février 2011, 186 communications téléphoniques ont été recensées par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en provenance de l'étranger, sur un total de 1863 (ces chiffres comprennent à la fois des conversations, l'envoi de textos et des appels vers la messagerie).

Selon ceux qui ont eu accès au document de six pages, daté de juin 2011, évoqué par Le Monde, plusieurs précisions s'imposent.

1. Le numéro a toujours émis depuis Toulouse. L'expertise de la puce téléphonique montre qu'elle a été introduite dans différents portables, (4 boîtiers), sans doute pour éviter d'être repéré. La localisation du numéro - appelée "bornage" dans le jargon policier - prouve qu'il est utilisé uniquement à Toulouse, dans les quartiers de Bellefontaine, Basso Cambo et Pradettes, proches de l'endroit où vit la mère de Merah. La ligne est d'ailleurs à son nom.

Le numéro a sans doute été utilisé par le noyau dur d'islamistes toulousains proches de Mohamed Merah. Dans une autre note, la DCRI revient d'ailleurs sur la composition de cette mouvance salafiste [fondamentaliste prônant une lecture littérale du Coran]. Le service pointe notamment les liens de celle-ci "avec le djihadisme français et étranger".

2. Merah n'était pas le seul à utiliser ce numéro. La chronologie le prouve. Entre septembre et décembre 2010, alors que le portable émet à Toulouse, le jeune homme chemine au Proche-Orient (Syrie, Turquie, Liban, Irak, Jordanie, Israël, Egypte...), puis au Moyen-Orient (Afghanistan), à la recherche de "frères" qu'il n'aurait pas trouvés. Il ne rentre à Toulouse qu'à la mi octobre 2010. Une semaine plus tard, le 29 octobre, il repart pour l'Afghanistan, où il est contrôlé par la police afghane et remis aux Américains, le 22 novembre, à Kandahar. Dès lors, à Toulouse, le fameux numéro est en surchauffe. En l'espace de cinq jours, près de 60 textos sont envoyés. Merah rentre France le 5 décembre 2010.

Qui utilisait le mobile en son absence?

3. Les 186 appels provenant de l'étranger sont tous des appels dits "entrants". Des correspondants, non identifiés dans la note de la DCRI, appellent depuis 20 pays différents. Si l'on prend en compte le nombre d'appels, trois d'entre eux se détachent : la Grande-Bretagne, l'Algérie (où vit le père de Mohamed Merah), et l'Egypte (où séjourne à cette époque son frère Adelkader). Mais apparaissent aussi des lieux aussi divers que l'Arabie saoudite, la Bolivie, la Côte d'Ivoire, la Croatie, les Emirats arabes unis, l'Espagne, Israël, le Kazakhstan, le Kenya, le Laos, le Maroc, la Roumanie, la Russie, Taïwan, la Thaïlande, la Turquie. Et même le petit royaume himalayen du Bhoutan. Il reste à déterminer qui se cache derrière ces numéros et la raison de ces multiples échanges.

L'express

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