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Le rapport du comité d'audit citoyen sur la dette publique


economic dream

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Voilà un lien intéressant à partager, celui du rapport sur la dette publique par le Collectif pour un Audit Citoyen ( CAC) qui ne met pas en lumière les mêmes éléments que la Cour des Comptes.

Les finances publiques analysées par des citoyens au lieu de bureaucrates!

http://bellaciao.org...dette_def-2.pdf

Un extrait :

"

Les dépenses publiques ne sont pas le problème

Le poids des dépenses publiques dans l’économie (mesuré en % du PIB) n’a pas augmenté, se situant

aux environs de 53 %, entre 1985 et 2006, à la veille de la crise. Le ratio dépense publique/PIB

montre certes certains « pics » (1975, 1981-1982, 1993, 2009), mais ceux-ci correspondent en fait à

des chutes du PIB. Globalement, la progression en volume de la dépense publique a nettement

ralenti à partir du milieu des années quatre-vingt-dix, avec un rythme de progression aux alentours

de 2 % par an(contre environ 3 % dans les années quatre-vingt).

En 2011, la France arrivait au deuxième rang des pays de l’OCDE pour le montant des dépenses

publiques relativement au PIB (56,2 %), juste derrière le Danemark (59,3 %). Le montant des

dépenses publiques primaires (hors charges d’intérêts) représente environ la moitié du PIB potentiel.

Il correspond à un choix français, d’une société mixte, où une partie importante des dépenses des

ménages sont socialisées. Ce choix social doit être garanti par des recettes correspondantes.

Outre ses fonctions régaliennes (armée, police, justice), l’État fournit des services gratuits aux

ménages(éducation, soins médicaux) ; il finance les équipements collectifs, la recherche, la culture ;

il verse des transferts sociaux importants (politique familiale, revenu minimum) et organise une

couverture sociale importante (retraite, chômage). Le vieillissement de la population amène à la

hausse des prestations retraites et santé ; l’évolution technique incite à augmenter les dépenses

d’éducation et de recherche : la montée des phénomènes d’exclusion rend nécessaire la hausse des

prestations de solidarité ; la population demande plus d’équipements collectifs, plus de dépenses de

sécurité.

L’écart de dépenses de la France avec les autres pays européens est particulièrement net dans le

domaine de la protection sociale auquel la France consacre près de 4 points de PIB de plusque la

moyenne de la zone euro. La France n’a pas effectué de choix entre les prestations de solidarité, les

prestations d’assurance et les prestations universelles : elle fournit les trois.

La France a un système de santé en quasi-totalité public ; elle verse des allocations familiales, prend

en charge les frais de garde comme l’aide aux femmes qui renoncent à travailler pour garder un

jeune enfant; les allocations chômages sont relativement généreuses ; s’y ajoutent le RMIet les

allocations logement ; enfin, la France verse un minimum vieillesse généreux (si on tient compte des

allocations logement) ; le système de retraite complémentaire est public.

Les dépenses publiques consacrées à l’éducation en France sont supérieures de 1 point à la

moyenne, en raison d’une proportion de jeunes dans la population plus élevée et du faible niveau

des dépenses privées d’enseignement. La France dépense un peu plus pour les équipements

collectifs (1point), la culture (0,3 point), et la défense (0,5 point), moins pour les interventions

économiques(1,5 point).

On sait aussi que le poids des dépenses publiques dans le PIB est historiquement plus important en

France qu’en Allemagne. Cet écart, qui a atteint 9,6 points de PIB en 2010, provient :

• des dépenses militaires, qui représentent en France 1,0 point de PIB de plus qu’enAllemagne,

• des prestations sociales, qui représentent 3,6 points de PIB en plus en France, et celles de

santé0,8 point,

• des dépenses d’investissement des administrations publiques (par exemple en matière de

logement- qui sont supérieures en France de 1,5 point),

• des dépenses d’éducation qui représentent 1,7 point de plus en France, en raison denotre

démographie plus dynamique et de la scolarité qui commence dès 3 ans en France contre 6

ans dans la plupart des Länder allemands.

Par ailleurs,les dépenses de personnel, supérieures de 5 points de PIB en France (13points de PIB)

au lieu de 8 en Allemagne, car de nombreux emplois sont publics en France, mais privés en

Allemagne(éducation, hôpitaux, garde d’enfants,..) Aussi, toute baisse importante du taux de

prélèvements obligatoires, qui suppose une baisse équivalente des dépenses publiques,passe-t-elle

par une suppression, sous une forme ou une autre, de dépenses profitant directement aux ménages"

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