L'humanité progresse-t-elle?

Progrès et évolution sont 2 notions totalement différentes:

L'homme comme tout organisme vivant évolue, cela est une certitude à ne pas douter!

Maintenant, se demander si il y a un progrès, il faut encore savoir à quoi cette notion va être rapportée, en effet suivant ce que j'ai lu, si le progrès est lié à des techniques, on peut sans se tromper beaucoup répondre que oui, mais si le progrès est rattaché cette fois à l'être humain lui même, son comportement, ses concepts, ses idées, ses relations, ce qu'il est etc..., il me semble difficile de dire que nous avons progressé, car au fond nous avons toujours les mêmes leitmotivs que nos ancêtres, notre environnement immédiat à changer et en grande partie de notre fait, mais cela ne change pas ce que nous sommes réellement: des animaux avec des contraintes sociétales fortes, peut-être plus forte qu'à un certain passé, mais notre nature est la même, il suffit d'écouter la radio ou regarder la télévision pour s'en rendre compte. Si le progrès se compare aux autres animaux, je dirais que vu les malheurs et maux de l'humanité, je pencherais plutôt pour une aggravation de notre existence ( bien être ), il suffit aussi de regarder un reportage sur les primates sauvages, pour se rendre compte non pas que la nature est "bonne et gentille" mais qu'il y a une certaine béatitude que nous n'avons pas dans nos sociétés de "toujours plus", en fait j'ai acquis la certitude que nous passons tout simplement à coté de l'essentiel, alors que l'on nous pousse, involontairement, à vouloir ( n'importe quoi ) ou à être ( n'importe qui ), et sans avoir le temps de se poser la question: qu'est ce que mon être veut ou a besoin vraiment tout au fond?

A une époque où l'on communique très facilement, presque partout dans le monde, et à tout va, a t on finalement de vraies relations humaines de valeur/profondes? Y a t il quelque chose qui ne se "consomme" pas? ( de sincère? )

j'ai acquis la certitude que nous passons tout simplement à coté de l'essentiel, alors que l'on nous pousse, involontairement, à vouloir ( n'importe quoi ) ou à être ( n'importe qui ), et sans avoir le temps de se poser la question: qu'est ce que mon être veut ou a besoin vraiment tout au fond?

Alors nous sommes au moins deux à avoir acquis cette certitude.