Problème d'identité interpersonelle galactique

Bonjour mes amis (et ceux que j'aime pas aussi, je suis poli). Désolé mais je vais encore parler de moi.

Sous ce titre guilleret et pour le moins incongru se cache une réalité bien peu plaisante, une question qui m'assaille, qui me taraude, que dis-je, qui me hante: qui, ou plutôt que, suis-je réellement?

Je n'arrive pas à m'identifier à un groupe, j'ai l'impression de faire bande à part, je n'entre dans aucune case, ou plutôt dans pleins de cases, mais pas entièrement.

Je peux pas être un post hippie à la mord moi le stick parce que, bien que pour la paix et les petits oiseaux, je reste pas passif si on m'attaque et je fume pas de joints. J'aimerais bien être un punk à chien tout crado mais le blème c'est que je me lave et que seul l'idéal de liberté me correspond chez eux. Je voudrais bien être logé chez les gothiques, mais c'est un milieu de plus en plus pourri, en plus j'écoute pas beaucoup de dark -rajoutez le suffixe qui vous plait- ce qui serait donc débile (même si beaucoup ne se gênent pas)

Metaleux, on oublis, j'écoute pas assez de "rock du diable" pour ça, idem pour tout les autres styles de musique, vu que j'écoute un peu de tout c'est compliqué. Bon chez les Geeks et autres Nerdz je veux bien, mais j'y connais pas grand chose en informatique et en histoire du jeux vidéo.

On met tout de suite côté les fashion victimes et autre $waàg, Je ne veux même pas en entendre parlé.

Me voilà donc désemparé, je n'appartient à aucune case établie par notre société, et de ce fait à aucun groupe social, je me sent seul et exclu, je ne suis pleinement accepté nul part, comme les geeks en leur temps.

Que faire? Ne pas y aller avec le dos de la main morte et créer la case des joyeux dépressifs chroniques provocateurs qui aiment plein de trucs bizarres, qui ont un humour de merde, et se sentent rejetés, ou bien tout simplement ne rien faire? Je me sent vraiment très seul, même après avoir vu mes potes cet aprem...

Je n'arrive pas à m'identifier à un groupe, j'ai l'impression de faire bande à part,

c'est normal tu les réinventes à chaque fois

c'est ça la liberté

Je t'arrête de suite : la vie, c'est pas un ensemble de groupuscules idiots. Tu es, et ça va pas plus loin. Que tu ressembles, ou non, à untel ou untel, c'est sans importance.

La solitude, c'est un autre problème. Je comprends ton désir, quelque part, de vouloir, s'il le faut, essayer de t'adapter à eux. L'acceptation. Vaste problème, trop d'actualité. La question est : pourquoi te sens-tu seul malgré la présence de ceux que tu nommes "amis"?

s'identifier a quelqu'un ou as une idéologie , se n'est pas être soit même c'est être endoctriné .

C'est peut être les gens autour de toi qui te font te sentir "bande à part". Mais c'est pas un mal ! Tu finira bien par te sentir à l'aise au sein d'une bonne bande de potes et tu ne les verra plus comme appartenant à un "moule".

En attendant...

http://www.youtube.com/watch?v=wB1xSejozTc

T'as oublié de dire que t'es haut savoyard....

(c'est pas que je veux t'enfoncer, hein) :D

Je t'arrête de suite : la vie, c'est pas un ensemble de groupuscules idiots. Tu es, et ça va pas plus loin. Que tu ressembles, ou non, à untel ou untel, c'est sans importance.

La solitude, c'est un autre problème. Je comprends ton désir, quelque part, de vouloir, s'il le faut, essayer de t'adapter à eux. L'acceptation. Vaste problème, trop d'actualité. La question est : pourquoi te sens-tu seul malgré la présence de ceux que tu nommes "amis"?

J'accepte beaucoup de monde, mais c'est rarement réciproque...

Mes amis sont de vrai amis, ils s'inquiètent pour moi, m'aident, me remontent un peu le moral... mais je n'ai pas l'impression de faire parti du groupe pour autant, je me sent à part dans ma manière de penser, de vivre. Heureusement que j'accepte des gens de tout bord, sinon je serais seul dans le plan physique...

s'identifier a quelqu'un ou as une idéologie , se n'est pas être soit même c'est être endoctriné .

Ce pas vraiment le fait de se formater que je veux, je veux juste trouvé quelqu'un, ou un groupe qui me ressemble, c'est différent.

C'est peut être les gens autour de toi qui te font te sentir "bande à part". Mais c'est pas un mal ! Tu finira bien par te sentir à l'aise au sein d'une bonne bande de potes et tu ne les verra plus comme appartenant à un "moule".

En attendant...

http://www.youtube.com/watch?v=wB1xSejozTc

J'adore Renaud, mon chanteur français préféré!

T'as oublié de dire que t'es haut savoyard....

(c'est pas que je veux t'enfoncer, hein) :D

Je bois du Génépi en ce moment même :D

A la tienne, spèce de poche !!!!!!!!!!!!!!! :D

Je bois du Génépi en ce moment même

qui bois du génépi casse les skis

qui bois de la chartreuse casse la pelleteuse

qui bois de la gnôle casse la bagnole

Bon, ben je suis pas seul dans mon département déjà :D

Bonsoir,

Là où tu pourrais creuser, c'est justement en quoi tu te sens différent. Qu'est-ce qui te fait sentir ta marginalité ? Ta culture ? Tes valeurs ? Tes idées ? Tes intérêts ?

Le sujet me rappelle mes réflexions de fin d'adolescence. Si je peux me permettre de partager mon expérience, voici un petit paragraphe.

T'as le désir d'appartenir à une communauté. C'est tout à fait naturel et primitif. Nos ancêtres vivaient en clans. Être exclu du clan, c'était être vulnérable aux autres clans, aux animaux sauvages, aux accidents ; donc synonyme de mort imminente. Aujourd'hui, on en est plus à ce stade, mais on ressent toujours le besoin d'avoir une place dans une communauté.

Alors, simplement, j'imagine que tu n'as pas ta place, ou à défaut, pas la place que tu souhaites, dans ton groupe d'amis. Mais il faut aussi savoir ce que c'est avoir sa place dans un groupe. J'ai longtemps cru qu'il fallait être en phase parfaite avec les autres, partager des idées proches, des goûts proches ... Mais en fait, ça n'est rien de tout ça. Il doit y avoir une passion, un activité ou quelqu'un qui nous rapproche, mais une fois le contact établit, les points communs ne rentrent plus dans le jeu de la relation, mais plutôt les différences. Et c'est ça qui est intéressant. Tiens, à trois rues de chez moi, il y avait un meeting point pour les nostalgiques de la monarchie. Ils étaient là, en train de parler de leurs délires. Et ils trouvaient le moyen de s'engueuler alors qu'ils étaient d'accord.

Donc avoir sa place, c'est se sentir intégré, être à l'aise dans son mode d'expression pour partager ce qu'on a besoin de partager et de faire soi-même avancer le groupe en prenant des initiatives. A ce moment là, on se sent passer de l'orbite au noyau du groupe. Mais c'est pas pour autant que les autres vont nous ressembler, ou qu'on va se mettre à leur ressembler.

Je me suis longtemps pris la tête avec ce que tu dis, avant de me rendre compte que c'était pareil pour les autres, et que simplement, ils le vivent autrement. Ils ont conscience qu'ils ne se ressemblent pas, mais ça ne les dérange pas. Et quand j'ai compris ça, ça ne m'a plus dérangé non plus.

--

KikiBleu

Je ne sais pas si le problème d'identité est réellement personnel, quand je lis ça. Je pense que tu as plutôt du mal avec l'identité des gens. Tu prends chaque case en les décrivant par de nombreux clichés, qui se révèlent être parfois faux.

Les hippies clament qu'il faut sauver les arbres en tractant. Et quand c'est pas ça, ils twittent fuck capitalisme via leurs Iphones.

Les punk ne sont pas forcément des gros crados. J'en connais même un qui a des tocs, ou presque. Après pour les gothiques ou métalleux... Tout n'est pas qu'une question de goûts musicaux. (Après tout j'ai bien vu une dame très gentille dans la soixantaine, index et petit levé en train de balancer la tête en rythme, dans la fosse d'un concert de Rammstein. C'est vrai que sur le coup j'étais choquée.)

Après tout, les hipters qui se proclament vouloir être différents de tous, à aimer les trucs underground et trop pas connus, sont les premiers à tous se ressembler. Il y a une différence entre ce que chacun dit être, et ce qu'ils sont vraiment.

Être "toi" ne signifie pas ressembler à quelqu'un pour qu'il t'apprécie. Si tu veux tellement te mettre dans une case, c'est celle des indéfinis. J'en fais parti, et le vis plutôt bien à vrai dire. Après, le fait de ne pas être accepté relève pas forcément d'un problème d'identité, mais de personnalité. Quand on en a une qui plait pas forcément, il faut se l'admettre. J'ai mis du temps, et j'ai fini par m'y faire.

Le seul conseil que je peux te donner, c'est apprend à faire le caméléon. Encore une fois, je parle de mon point de vue. Être totalement différent en fonction de la personne avec qui tu es. Ca peut aller de la façon de parler, des expressions, à l'humour, etc. Mets en avant les goûts que tu as avec certaines personnes, et parle des autres quand tu changes de groupe de "potes". Ou deviens un snob à la con qui choisit ses relations avant de les approfondir. :D

J'accepte beaucoup de monde, mais c'est rarement réciproque...

Mes amis sont de vrai amis, ils s'inquiètent pour moi, m'aident, me remontent un peu le moral... mais je n'ai pas l'impression de faire parti du groupe pour autant, je me sent à part dans ma manière de penser, de vivre. Heureusement que j'accepte des gens de tout bord, sinon je serais seul dans le plan physique...

L'attente de la réciprocité. Là est ton problème, en fait. Tu les acceptes, et tu as raison de le faire. Apprends encore à ne pas attendre un retour qui, nous sommes d'accords, devrait aller de lui-même, et ça ira, disons, "mieux".

Pourquoi tiens-tu tant à t'inscrire dans un groupe?

Bienvenue parmi les incasables ! Comme tu peux le remarquer, on survit dans cet état. :D

Bonsoir,

Là où tu pourrais creuser, c'est justement en quoi tu te sens différent. Qu'est-ce qui te fait sentir ta marginalité ? Ta culture ? Tes valeurs ? Tes idées ? Tes intérêts ?

Le sujet me rappelle mes réflexions de fin d'adolescence. Si je peux me permettre de partager mon expérience, voici un petit paragraphe.

T'as le désir d'appartenir à une communauté. C'est tout à fait naturel et primitif. Nos ancêtres vivaient en clans. Être exclu du clan, c'était être vulnérable aux autres clans, aux animaux sauvages, aux accidents ; donc synonyme de mort imminente. Aujourd'hui, on en est plus à ce stade, mais on ressent toujours le besoin d'avoir une place dans une communauté.

Alors, simplement, j'imagine que tu n'as pas ta place, ou à défaut, pas la place que tu souhaites, dans ton groupe d'amis. Mais il faut aussi savoir ce que c'est avoir sa place dans un groupe. J'ai longtemps cru qu'il fallait être en phase parfaite avec les autres, partager des idées proches, des goûts proches ... Mais en fait, ça n'est rien de tout ça. Il doit y avoir une passion, un activité ou quelqu'un qui nous rapproche, mais une fois le contact établit, les points communs ne rentrent plus dans le jeu de la relation, mais plutôt les différences. Et c'est ça qui est intéressant. Tiens, à trois rues de chez moi, il y avait un meeting point pour les nostalgiques de la monarchie. Ils étaient là, en train de parler de leurs délires. Et ils trouvaient le moyen de s'engueuler alors qu'ils étaient d'accord.

Donc avoir sa place, c'est se sentir intégré, être à l'aise dans son mode d'expression pour partager ce qu'on a besoin de partager et de faire soi-même avancer le groupe en prenant des initiatives. A ce moment là, on se sent passer de l'orbite au noyau du groupe. Mais c'est pas pour autant que les autres vont nous ressembler, ou qu'on va se mettre à leur ressembler.

Je me suis longtemps pris la tête avec ce que tu dis, avant de me rendre compte que c'était pareil pour les autres, et que simplement, ils le vivent autrement. Ils ont conscience qu'ils ne se ressemblent pas, mais ça ne les dérange pas. Et quand j'ai compris ça, ça ne m'a plus dérangé non plus.

--

KikiBleu

Je ne sais pas si le problème d'identité est réellement personnel, quand je lis ça. Je pense que tu as plutôt du mal avec l'identité des gens. Tu prends chaque case en les décrivant par de nombreux clichés, qui se révèlent être parfois faux.

Les hippies clament qu'il faut sauver les arbres en tractant. Et quand c'est pas ça, ils twittent fuck capitalisme via leurs Iphones.

Les punk ne sont pas forcément des gros crados. J'en connais même un qui a des tocs, ou presque. Après pour les gothiques ou métalleux... Tout n'est pas qu'une question de goûts musicaux. (Après tout j'ai bien vu une dame très gentille dans la soixantaine, index et petit levé en train de balancer la tête en rythme, dans la fosse d'un concert de Rammstein. C'est vrai que sur le coup j'étais choquée.)

Après tout, les hipters qui se proclament vouloir être différents de tous, à aimer les trucs underground et trop pas connus, sont les premiers à tous se ressembler. Il y a une différence entre ce que chacun dit être, et ce qu'ils sont vraiment.

Être "toi" ne signifie pas ressembler à quelqu'un pour qu'il t'apprécie. Si tu veux tellement te mettre dans une case, c'est celle des indéfinis. J'en fais parti, et le vis plutôt bien à vrai dire. Après, le fait de ne pas être accepté relève pas forcément d'un problème d'identité, mais de personnalité. Quand on en a une qui plait pas forcément, il faut se l'admettre. J'ai mis du temps, et j'ai fini par m'y faire.

Le seul conseil que je peux te donner, c'est apprend à faire le caméléon. Encore une fois, je parle de mon point de vue. Être totalement différent en fonction de la personne avec qui tu es. Ca peut aller de la façon de parler, des expressions, à l'humour, etc. Mets en avant les goûts que tu as avec certaines personnes, et parle des autres quand tu changes de groupe de "potes". Ou deviens un snob à la con qui choisit ses relations avant de les approfondir. :D

Je sais bien que ce sont des stéréotypes, je joue toujours là dessus pour la forme, mais le fond est le même que si je vous avais épargné mes sarcasmes. D'ailleurs c'est ça le problème je crois, je tourne tout au ridicule, et les gens ne connaissent pas l'auto-dérision, alors forcément quand ça tombe sur eux...

J'accepte beaucoup de monde, mais c'est rarement réciproque...

Mes amis sont de vrai amis, ils s'inquiètent pour moi, m'aident, me remontent un peu le moral... mais je n'ai pas l'impression de faire parti du groupe pour autant, je me sent à part dans ma manière de penser, de vivre. Heureusement que j'accepte des gens de tout bord, sinon je serais seul dans le plan physique...

L'attente de la réciprocité. Là est ton problème, en fait. Tu les acceptes, et tu as raison de le faire. Apprends encore à ne pas attendre un retour qui, nous sommes d'accords, devrait aller de lui-même, et ça ira, disons, "mieux".

Pourquoi tiens-tu tant à t'inscrire dans un groupe?

Je vais peut-être sortir une connerie naïve, mais c'est trop injuste.

Ben... Pour pouvoir me dire que je suis pas assez nul pour être contraint de me sentir exclu toute ma vie, et puis avoir des gens avec qui faire certaines choses que mes amis actuels ne feront jamais avec moi.

Bienvenue parmi les incasables ! Comme tu peux le remarquer, on survit dans cet état. :D

On devrait faire une ville d'inclassable, où tout les inclassables viendrait, et on vivrait heureux en cultivant des carottes

Je sais bien que ce sont des stéréotypes, je joue toujours là dessus pour la forme, mais le fond est le même que si je vous avais épargné mes sarcasmes. D'ailleurs c'est ça le problème je crois, je tourne tout au ridicule, et les gens ne connaissent pas l'auto-dérision, alors forcément quand ça tombe sur eux...

Je te rassure, le cynisme et l'absurde sont des formes d'expression que j'adore. Ma réponse n'est pas à prendre comme celle d'un vieux con qui fait la morale en disant "C'est pas bien de juger les gens sur les apparences !" (Au contraire, j'ai toujours trouvé ça super drôle de juger sans connaitre. Se poser sur une place et commenter avec des potes les gens qui passent en leur inventant une vie, mais ça c'est une autre histoire :D) Mais le dernier paragraphe que j'ai écris reste mon conseil. J'ai été longtemps dans le même cas que toi, mes années de collège et lycée à vrai dire. C'est depuis que je suis en fac, que j'ai connu des gens tellement différents, que j'ai appris à me comporter en fonction de ceux qui sont en face de moi. Ca devient un automatisme à force. Certains appellent ça de l'hypocrisie, moi j'appelle ça de l'adaptation. Adoptons la politique de métamorphe !

Se poser sur une place et commenter avec des potes les gens qui passent en leur inventant une vie, mais ça c'est une autre histoire :D)

J'ai fait ça avant hier :D

Le problème c'est que je côtoie peut de monde (du fait que la politique du métamorphe... c'est pas vraiment mon truc!), et que la fac, j'y foutrais jamais les pieds :D

Wah, peut-être qu'un jour on se croisera sans le savoir, et on pourra s'inventer une vie chacun. Ca fera une belle histoire sur le destin tien. :D

Hum, plus sérieusement. Je vois pas comment tu peux régler ce problème si tu ne penses pas pouvoir toi-même changer. Ou il faudrait que tu trouves des personnes qui te ressemblent, histoire d'agrandir ce cercle de "peu de personnes" qui pourront te faire sentir mieux. (:

L'idée ne m'incommode guère :D

Je crois que c'est ça oui, il faut que je trouve une personne qui me ressemblent, je veux pas une armée, juste une personne, mais c'est vraiment dur à trouver des spécimens comme moi...