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La scolarité des enfants en situation de handicap ou le parcours du combattant !


Fuel4Life

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonsoir,

Mon coup de gueule' du jour est à l'encontre de cette machine inhumaine et archaïque qu'est l'Education Nationale. Il faut savoir que malgré la loi de 2005, pour les parents d'enfants en situation de handicaps, scolariser leur enfant est une épreuve douloureuse et éprouvante, quand elle ne devient quasi impossible.

Cette situation est inacceptable. Ces parents et ses enfants devraient être accompagnés, soutenus et ce n'est pas le cas, parce que leurs enfants ne rentrent pas dans les petites cases bien ficelées de ce montre administratif.

Je rêve du jour où un ministre aura enfin le cran de réformer ce système pour proposer enfin un système éducatif qui accueille et propose un enseignement à tous les enfants sans aucune discrimination.

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

le souci avec la scolarisation des élèves en situation de handicap est la MDPH qui est submergée de dossiers. Suivant le handicape de l'élève, il entre dans telle ou telle CLIS ou ULIS. Mais pour le reste, encore faut-il que :

  1. il y ait une AVSH (assistante vie scolaire handicape) qui l'accompagne
  2. que le professeur soit aussi formé pour accueillir ces élèves.

L'an prochain deux élèves arrivent dans mon bahut et nous avons des ULIS à 12 au lieu de 10 prévu.

La loi existe, et elle est appliquée, après tous les handicaps peuvent-ils être dans une structure scolaire comme un collège ? Pas sûr...

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Membre, Maman brioche, 36ans Posté(e)
Melie- Membre 4 255 messages
36ans‚ Maman brioche,
Posté(e)

tu veux dire que tous les enfants handicapés soient scolarisés dans des classes ordinaires ?

Je pense que depuis la loi de 2005, les parents sont quand même beaucoup plus accompagnés qu'avant, biensûr il y a encore trop peu de moyens, de personnels, des lenteurs dans l'administration..

La MDPH permet tout de même d'apporter des solutions. les enfants handicapés ne sont pas laissés de côté, ils sont soit en classe ordinaire, soit en CLIS ou encore en IME. Quoiqu'il en soit, je pense que peu d'entre eux sont laissés sur le carreau.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le souci avec la scolarisation des élèves en situation de handicap est la MDPH qui est submergée de dossiers. Suivant le handicape de l'élève, il entre dans telle ou telle CLIS ou ULIS. Mais pour le reste, encore faut-il que :

  1. il y ait une AVSH (assistante vie scolaire handicape) qui l'accompagne
  2. que le professeur soit aussi formé pour accueillir ces élèves.

L'an prochain deux élèves arrivent dans mon bahut et nous avons des ULIS à 12 au lieu de 10 prévu.

La loi existe, et elle est appliquée, après tous les handicaps peuvent-ils être dans une structure scolaire comme un collège ? Pas sûr...

Je ne parle pas que des enfants qui entre dans le système de scolarité spécialisé. Les enfants en situation de handicap peuvent et ont aussi le droit de suivre un cursus normal et là ce sont les écoles qui freinent, d'ailleurs la mdph fait une notification mais ne spécifie pas l'école. Et l'école trouve toujours des arguments pour refuser un enfant en situation de handicap sans entrer dans l'argument discriminatoire.

Les AVS ne sont pas toujours nécessaires. Et même quand une avs est attribué à l'enfant, des écoles refusent ces enfants

Il y a des plateaux techniques (les SESSAD) pour venir aider, informer les instit, le refus est souvent et surtout un rejet du handicap, parce que contraignant pour cette administration.

Et les refus en école primaire ? les maintiens refusé en maternelle parce qu'un seul maintien par cycle ?

tu veux dire que tous les enfants handicapés soient scolarisés dans des classes ordinaires ?

Je pense que depuis la loi de 2005, les parents sont quand même beaucoup plus accompagnés qu'avant, biensûr il y a encore trop peu de moyens, de personnels, des lenteurs dans l'administration..

La MDPH permet tout de même d'apporter des solutions. les enfants handicapés ne sont pas laissés de côté, ils sont soit en classe ordinaire, soit en CLIS ou encore en IME. Quoiqu'il en soit, je pense que peu d'entre eux sont laissés sur le carreau.

C'est là où les gens méconnaissent la réalité du terrain, les parents ne peuvent pas choisir l'école, les écoles refusent les enfants sans avs alors que ce serait parfois ou pour un temps possible, des enfants en situation de handicap peuvent suivre dans des classes ordinaires, il suffit que l'école accepte de s'adapter au handicap de l'enfant (et ça c'est toujours possible) mais l'éducation nationale est un mamouth imbougeable et borné.

Et si des enfants sont déscolarisés ou scolarisé 1h30 deux fois par semaine, qu'est ce que les parents peuvent faire dans ce cas là ? ce genre de mesure est là pour pousser les parents à accepter des établissements spécialisés. Les clis ferments il y en a de moins en moins, les listes d'attentes pour les clis sont de deux ans dans certaines régions. les ime sont surchagés, je connais un IME spécialisé dans l'autisme dont la liste d'attente est de 4 ans. Beaucoup d'enfants sont laissés sur le carreaux ou poussés dehors, le souhait des parents n'est pas respectés.... Ils ne sont que rarement entendus et on leur impose des solutions dont ils ne veulent pas mais ils n'ont pas forcément le choix de refuser. Je trouve ça lamentable

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Membre, Maman brioche, 36ans Posté(e)
Melie- Membre 4 255 messages
36ans‚ Maman brioche,
Posté(e)

Les écoles ne peuvent pas refuser en principe.... j'en vois beaucoup dans les écoles où j'ai pu aller.

Cependant, il faut bien avouer qu'avoir un élève en situation de handicap est difficile à gérer dans une classe. Quand on peut les accueillir, tant mieux, ça apprend la tolérance aux autres enfants et nous apprenons aussi beaucoup sur nous.

Mais ce n'est pas toujours possible, et les enseignants ne peuvent pas être formés à tous les handicaps. Pour y avoir été confrontée, je dois avouer qu'avoir un élève handicapé est dur à gérer au quotidien, on semble démuni, impuissant et déstabilisé. malgré les aides, c'est difficile de les faire progresser, c'est un défi intéressant mais nous n'avons pas que cet élève à gérer, mais 30 autres à côté.

Parfois l'aide d'un AVS suffit, mais cela dépend du handicap.... quand cela perturbe une classe entière, les accueillir n'est pas envisageable..

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et donc on balance gentillement ces gamins sur le coté et tant pis pour eux et leur parents qu'ils se démerdent. Vive l'éducation pour tous ! (sauf les enfants différents)

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Membre, Maman brioche, 36ans Posté(e)
Melie- Membre 4 255 messages
36ans‚ Maman brioche,
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Ce n'est pas vrai, ils ne sont pas laissés de côté, même si la situation n'est pas idéale, on ne laisse jamais l'enfant sans scolarisation quelle qu'elle soit..

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu plaisantes là, dans le département où je vis, il y a 10 enfants lourdement handicapés au domicile de leur parent sans aucune scolarité et aucun soin. Ces enfants sont appelés "les incasables" ceux dont personne ne veut.... Situation un peu honteuse sur lequel on met un gros torchon. Et j'imagine que des "incasables" il y en a dans toutes les régions.

D'autre part, un enfant scolarisé deux heures par semaine en maternelle, on peut dire qu'il n'est pas sur le coté ? mais franchement de qui se fout-on ? des parents notamment et de la loi par la même occasion.

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

la généralisation du propos de Fuel4life n'est pas la réalité : les élèves sont accueillis dans les écoles notamment les CLIS, cela ne pose aucun souci, mais clairement si il n'y a ni formation des enseignants par la CAPSH ni AVS, ce n'est pas un accueil digne. Ensuite quand les SESSAD sont consultés, encore faut-il qu'il y ait de la place par la suite : pour rappel on a quand mêmes des taux de 30 élèves par classe...

Un gamin qui a un handicap physique n'est pas un gamin qui a un trouble cognitif ou encore qui est trisomique, faut aussi voir cela.

Pour connaître les ULIS, je puis affirmer que le taf est fait mais que cela est très lourd en terme d'inclusion.

Quant à inclure totalement un autiste par exemple, pas de souci, mais avec une AVSH. Parce qu'il requiert quand même un intérêt tout particulier, qu'on le veuille ou non : d'ailleurs ne pas le voir ainsi serait nier son handicap. Or la loi de 2005 revendique le handicap comme visible pour qu'il soit pris en charge.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais voyons ce n'est pas la réalité, trois exemples ce matin pour la même école,

refus d'un enfant en fauteuil

refus d'un enfant atteint de la maladie des os de verrre

dans ces deux cas, les médecins des deux enfants ont été favorables à leur scolarisation.

dernier cas, refus d'un enfant autiste, raison ?. ouffff on a déjà 28 enfants dans la classe.

ce n'est pas la réalité, oh que si, j'accompagne les parents d'enfants handicapés depuis plus de 10 ans alors j'en connais un bout sur la réalité de l'école, des excuses bidons, des réunions où personne ne regarde les parents et on balance des vérités sur le gamin comme si les parents n'étaient pas là. Des refus de maintien qui permettrait à l'enfant de suivre une scolarité normale, des refus d'adapter les programmes, les méthodes, refus d'accepter les pc ou les tablettes tactiles pourtant nécessaires à certains enfants, refus d'utiliser des méthodes adaptées à l'autisme. Refus de rencontrer les équipes soignantes.....

non l'école n'accueille pas les enfants qui ne rentrent pas dans ses cases.

Les autistes asperger non diagnostiqués font des scolarités normales, ils font même des études universitaires extremement brillantes. La spère autistique est extremement large, un autiste ne fait pas tous les autistes, les avs sont parfois nécessaires, parfois non. Quand l'école arretera de prendre les gosses en collectif et entendra qu'un enfant handicapé est un enfant unique, qu'on peut s'adapter à son handicap on aura franchit un grand pas et surtout on sera un peu plus dans la loi de 2005. En attendant, l'école n'est pas accueillante et ça moi je le vois tous les jours et je soutiens les parents qui se battrent contre des murs et cette administration.

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

comment expliquez-vous alors que l'on fasse des réunions à tire l'arigot pour les DYS? Comment expliquez-vous alors que l'on crée en trois ans dans mon département 11 ULIS et autant de CLIS?

Comment expliquez-vous alors que l'an prochain des autistes soient dans mes cours avec des AVSH ?

Concernant l'enfant aux os de verre, pour quelle raison lui a-t-on refusé son intégration ? Peut-être que le collège n'a pas les conditions de sécurité nécessaires pour l'accueillir.

Quel est le niveau ASH de formation des enseignants ? Il y a des limites à tout aussi.

Quant aux classes de 28 quand vous avez dedans quatre DYS, plus ceux qui ont des difficultés sans handicap, ceux qui voudraient travailler à fond etc...au bout d'un moment je comprends qu'on sature.

C'est aussi une réalité. Alors la loi elle est appliquée et je le vois aussi tous les ans dans les CTSD et autres CDEN.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce topic je l'ai ouvert pour que les gens sachent ce qu'il en est du combat des parents d'enfants en situation de handicap.

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

de certains parents, pas de tous...nuance. A lire vos interventions on a l'impression que cela est généralisé, alors qu'il n'en est rien et qu'aujourd'hui les EPLE mais aussi les écoles intègrent une multitude d'élèves en situation de handicap. Mais tant qu'on n'aura pas plus de moyens pour alléger les classes, nous ne pourrons pas accepter tout le monde, c'est aussi cela le souci.

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Membre, Maman brioche, 36ans Posté(e)
Melie- Membre 4 255 messages
36ans‚ Maman brioche,
Posté(e)

:plus:

Il n'y a pas une école sans élève en situation de handicap... ou ça devient rare.

Mais à 30 élèves par classe, on ne peut pas tous les accueillir..et ils ne peuvent pas tous intégrés une classe ordinaire. malheureusement certains handicaps ne permettent qu'un accompagnement à domicile.

Et bien sûr c'est au ministère de se bouger, mais l'heure n'est pas aux créations de postes (enfin à voir avec Hollande désormais :D ) .

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'accompagnement à domicile ? c'est quoi ?

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  • 4 mois après...
Nouveau, Posté(e)
nomade86 Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je suis sidérée par la teneur des propos de ce forum...

C'est quoi les intervenants ici ? Des personnels de Mdph et de l'EN réunis ? Des aveugles et sourds aux problématiques du handicap ?

Ouvrez donc un peu les yeux et renseignez-vous sur la situation actuelle de la scolarisation des jeunes handicapés en France. Une situation qui fait froid dans le dos comparée à celle constatée dans les autres pays européens. Dans beaucoup d'autres pays (Italie, Norvège, Belgique...), l'inclusion des jeunes handicapés dans le système scolaire ordinaire se fait de droit et l'orientation en établissement spécialisé est exceptionnelle.

Savez-vous qu'un prix de journée dans ces établissements revient à environ 300 euros alors qu'il est moitié moins élevé lors d'une inclusion ordinaire ?

Je ne m'étonne guère que la situation française, qui fait figure de passéiste et d'archaïque comparée à nos voisins, ne puisse guère évoluer quand je vois encore la mentalité de personnes frileuses, discriminantes et réfractaires à toute inclusion des personnes handicapées dans notre société.

Et je les plains car c'est à n'en pas douter, le reflet de leur vision de toute différence.

Pour info : http://informations....ite-24-5041.php

http://lemondedecamille.free.fr

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