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Présidentielles 2012 : François Hollande - Discussion générale

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Invité lobotomie_

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

je te jure j'ai eu un averto par le modo :gurp:

et dire que vous m'accusiez de ne pas avoir d'arguments...et la Sarkosie prend son coup de pied au derrière...

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phil

Psychologie, People ?

Vous visez qui parce que en ce qui me concerne vous n'y êtes pas,

cherchez encore la cible si vous souhaitez y consacrer du temps,

moi je passe à autre chose à laquelle vous m'invitez et à votre façon j'expose ici le programme et les actions de Sarkosy.

Permettez-moi toutefois de prendre une autre orientation,

pour mettre davantage en Lumière quelques points, et les votants jugeront sur pièce.

Je ne cherche ni avoir raison ni tort, juste mettre en lumière,

inutile donc que je recopie ce que vous dites, je vous pense de bonne foi.

Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa

Avocat d'affaires de profession.

Membre du club Le Siècle, un des plus fermés et plus puissants de France dont les membres en 2011 sont :

- Inspecteurs généraux des finances

- Dirigeants d'entreprises et d'établissements financiers privés

( dont les dirigeants et PDG des banques suivantes : Lazard; Société Générale, BNP Paribas; Suez; Stern; Crédit Lyonnais... )

( et la banquier et homme d'affaire Edouard de Rothschild )

- Personnalités du monde des affaires et dirigeants d'entreprises publiques

- Journalistes, éditeurs, information

(dont Arlette Chabot, les frères Duhamel, PPDA, Pujadas, Anne Sinclair...)

- Des personnalités politiques

(dont Copé, Fabius, Fillon, Jospin, Aubry, Hollande...)

(Et Robert Badinter le seul membre qui aurait démissionner du club)

- Hauts-Fonctionnaires

- Universitaires

( essentiellement des économistes)

- Représentants de la diversité et des minorités visibles

(deux au totale : Amara; Dati)

- Gens de lettres, artistes

( quatre au totale)

- Syndicalistes

( CGT; CFDT; MEDEF )

( Et Nicole Notat, présidente de Vigeo, une agence dont les types de services sont : Analyses ISR; Audits)

L'abécédaire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy (2007-2012)

J'assume, ce texte n'est pas de moi mais d'un homme marié, père de deux enfants consacrant un site à Sarkosy.

Les programmes, les promesses et les actions sont passées au crible depuis son élection en 2007.

3 bilans : 2008; 2010; 2011; et une quatrième mise à jour en 2012 :

Allocations familiales; Allocations chômage; Carte scolaire; Education; Enseignement Supérieur; Santé; Environnement;

Afrique; Europe; Croissance, Dette; Finances; Fiscalité; Golden parachutes; Identité nationale, Insécurité; Logement;

et j'en passe...voici ici un florilège :

Accès à la propriété

« Depuis des années, on vous dit qu’on ne peut rien contre la crise du logement. (...)

Je veux permettre à chaque ménage d’être propriétaire, parce que la propriété est le rêve de chacun d’entre nous.»

En 2007, le candidat Sarkozy voulait une France de propriétaires.

Il vantait même les vertus du crédit hypothécaire,

quelques semaines seulement avant la gigantesque crise des subprimes aux Etats-Unis.

« Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.»

Votées dès 2007, les premières mesures de soutien à la propriété,

via la défiscalisation des premières années d'intérêts d'emprunts se sont révélées inutiles, coûteuses et anachroniques.

La France manque de logements, pas de crédits immobiliers.

Cette défiscalisation a entretenu une bulle financière.

A l'automne 2010, la mesure est supprimée, au profit d'un dispositif de prêt à taux zéro accessible à tous... même aux plus riches.

Agriculture

« Je soutiendrai l’agriculture et l’industrie agroalimentaire »

En 4 ans, Sarkozy a beaucoup parlé de l'agriculture.

Il a tout promis mais n'a pas fait grand chose.

Depuis sa déculottée aux élections régionales en 2010, il a multiplié les déplacements en terre agricole.

Et nos paysans ont tout entendu: identité nationale (avec un discours répété deux mot pour mot à 6 mois d'intervalles en 2009),

désert médical, prêts bonifiés pour les nécessiteux (50 millions d'euros, quel effort!), défense du bois,

revalorisation des tarifs de rachat d'électricité, défense des éleveurs contre les algues vertes.

L’agriculture avait subi la crise de plein fouet, plus tôt que les autres, à cause de la flambée des prix de l'énergie.

De Salon en Salon, il se glisse dans la peau d'un Chirac immobile qui flatte les croupes et les égos.

En février 2008, pour son premier Salon de l'agriculture, Sarkozy promet de réformer la PAC par anticipation,

pour redistribuer les aides aux plus fragiles. Il n'en sera rien.

En 2009, son ministre Bruno Le Maire avait commencé par une bourde,

en suggérant que les producteurs de fruits et légumes remboursent des aides européennes.

Le Monarque avait promis la garantie des prix aux producteurs.

En 2010, il n'impose qu'un engagement glissant de modération de marges sans prix d'achat plancher.

La grande distribution est ravie.

Le G20 français devait déboucher sur une nouvelle régulation des marchés. Il n'en sera rien.

En 2011, le secteur des fruits et légumes est toujours en crise.

En fin d'année, le gouvernement supprimait deux des plus grosses aides agricoles pour 2012,

le remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (140 millions d'euros),

et l'exonération des parts départementales et régionales de taxe foncières sur les terres agricoles (200 millions d'euros).

« Il ne faut pas penser à l'agriculture à un an seulement des élections » commenta un agriculteur, lucide,

lors de l'une de ses dernières visites.

Autorité

« Je ne crois pas à la République sans un minimum d'ordre, l'ordre républicain,

je ne crois pas qu'on peut tout faire, je crois à la justice, mais je crois aussi à la fermeté. »

Depuis qu'il est élu, les violences aux personnes, et même les incivilités aux représentants de l'ordre n'ont cessé d'augmenter.

La césure entre police et population devient préoccupante.

Par petites touches, différents ministres de l'intérieur ont tenté de réintégrer la police de proximité.

Bouclier Fiscal

« Pour redonner confiance aux investisseurs, (…) il faut d’abord réconcilier la France avec la réussite.

Or, au-delà de notre culture collective, nous savons que l’une des difficultés concrètes est fiscale.

C’est pour cela que j’ai toujours défendu l’idée d’un bouclier fiscal qui limite à un pourcentage donné les prélèvements qui peuvent s’accumuler, une année donnée, sur le revenu d’un même contribuable. Je crois à un bouclier fiscal à 50 % intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).

Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné.»

Pendant 3 ans, Nicolas Sarkozy a expliqué que le bouclier fiscal existait en Allemagne.

En 2010, au nom de la convergence fiscale franco-allemande, il l'a carrément supprimé.

Mesure phare du paquet fiscal de 2007, l’abaissement du bouclier fiscal de 60% à 50% des revenus,

ajouté à l’intégration de la CSG et de la CRDS dans son assiette, n’a pas produit les effets escomptés :

les exilés fiscaux ne sont pas revenus en masse en France.

Les investissements étrangers en France n’ont pas varié.

Au printemps 2010, le bouclier fiscal devient un boulet électoral, le symbole de cette présidence des riches. Il est supprimé.

Sarkozy se cache derrière l'harmonisation fiscale avec l'Allemagne pour justifier la pirouette.

Et promet une grande réforme de la fiscalité.... du patrimoine. En mars 2011, François Baroin présente le projet.

Les Très Riches auront un dernier cadeau :

le bouclier ne sera supprimé qu'en 2012 (1000 contribuables se partageront 370 millions d'euros),

mais l'ISF sera assoupli dès 2011, pour 1,3 milliard d'euros.

Capitalisme

« Je n’accepte pas, et des milliers d’entrepreneurs avec moi, que le travail salarié et l’esprit d’entreprise soient bafoués par les rémunérations,

et les privilèges excessifs que s’octroie une toute petite minorité de patrons. Je n’accepte pas qu’au niveau mondial, pour des raisons de pur profit, on joue avec les salariés et avec les usines comme on déplace des pions sur un jeu de société. »

Contre les délocalisations, Sarkozy s’est réfugié derrière des incantations.

Sur la régulation du capitalisme mondial, ses discours aux accents gauchistes ont fait rire à l’étranger.

L'année 2011 devait être décisive puisque la France organisait les G8 (à Deauville) et G20 (à Cannes). Il n'en fut rien.

La crise européenne a occupé toutes les énergies.

Les marchés financiers, pas davantage régulés depuis le Grand Sauvetage de 2008,

faisaient payer à une Europe sans tête l'incohérence de sa politique économique. Chaque année depuis 2007,

le Monarque promit aussi qu’il édictera une loi sur le partage de la valeur ajoutée.

Finalement, en mars 2011, il s'est rabattu sur une ridicule prime dite « de 1000 euros », d'un montant variable et négocié par entreprise,

elle sera réservée aux entreprises qui augmentent leurs dividendes et exonéré de cotisations sociales.

Comme elle réduit les résultats, elle réduit la participation.

Carte scolaire

« Je remplacerai la carte scolaire par une obligation de mixité sociale,

géographique et scolaire des effectifs, qui pèsera sur les établissements. »

Sarkozy a simplement supprimé la carte scolaire, mais de la façon la plus inefficace et hypocrite qui soit :

les parents seront servis parmi les 10 établissements qu'ils auront choisi... Rien que ça.

Le résultat est terrible.

Les établissements les plus défavorisées sont gravement déstabilisés. Et se plaignent, en vain.

L'obligation de mixité sociale n'a jamais été proposée, votée, ni appliquée.

Chômage

« Depuis vingt-cinq ans, on vous dit que le plein emploi est impossible et que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux. »

La défiscalisation des heures supplémentaires, mise en œuvre en octobre 2007, a accéléré la destruction de l’emploi intérimaire.

En avril, le gouvernement ajoutait la diminution des indemnités chômage pour les sans-emploi,

qui refuseraient plus de « deux offres raisonnables », effectif depuis octobre 2008.

La crise achève de détruire les espoirs d’une reprise de l’emploi.

Le chômage n’a cessé d'augmenter en Sarkofrance (+5% en 2011).

On compte plus de 5 millions de chômeurs.

Et quelques 500 000 personnes sont toujours « sorties » des statistiques chaque mois,

alors que les offres collectées dépassent à peine les 250 000.

Pire, le nombre de fins de droits s’est accru et Sarkozy a ignoré le problème pendant 6 mois.

En avril 2010, il lâche une aumône (460 euros par mois),

un « filet de sécurité exceptionnel » à celles et ceux qui accepteront une formation ou un contrat aidé.

En 2011, la part du travail à temps partiel augmente,

tout comme le chômage longue durée et des seniors (+15% en 2011) affectés par l'allongement du départ à la retraite.

Dès janvier, les crédits de la politique de l'emploi ont été réduits de 15%.

Le nombre de contrats aidés chute, par décision du Monarque.

Désavoué, Sarkozy promet un sommet pour l'emploi le 18 janvier 2012, avec des « mesures fortes » sur la flexibilité de l'emploi.

Il craint un chômage officiel à 10% en mai prochain, un record décennal !

Croissance

« Ma stratégie économique, c’est de libérer les forces de travail en France pour créer ce point de croissance qui nous permettra de résoudre les questions de déficit.»

De 2007 à 2009, le gouvernement Sarkozy a systématiquement menti, en surévaluant systématiquement ses prévisions de croissance.

L’éclatement de la bulle spéculative des subprimes,

et l’inflation du cours des matières premières a plongé le monde et la France dans la récession.

La France a résisté grâce à un modèle social que Sarkozy voulait détruire.

En 2010, Sarkozy joue enfin la prudence, pour un an, en promettant 0,75% contre finalement 1,5% obtenu.

Mais pour 2011-2013, il faut déchanter. Les conjoncturistes prévoient 1,7% à 2%. La Sarkofrance s'accroche à 2-2,5%.

Personne n'y croit.

En août, il faut réviser à 1%.

En décembre, l'INSEE prédit une récession jusqu'au printemps 2012.

Déficits publics

« La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier.

Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit .»

Avant même le déclenchement de la crise mondiale au second semestre,

les déficits publics s'envolent et la promesse d'équilibre budgétaire en 2012 devient obsolète.

En juin 2007, Nicolas Sarkozy obtient de Bruxelles un report d'un an du délai de retour à l'équilibre budgétaire.

C'est le même Sarkozy qui réclame une fausse règle d'or.

Le paquet fiscal de l’été 2007, prévu à 15 milliards d’euros, en coûte toute de même près de 10 milliards pour aucun résultat.

En mars 2008, Fillon suspend la promesse de réduire de 68 milliards d'euros pendant la mandature les prélèvements obligatoires.

Hors effet de la crise,Nicolas Sarkozy a gâché quelques 23 milliards d'euros de recettes fiscales depuis 2007, dénonce la Cour des Comptes.

Le déficit public est passé de 3,4 % du PIB en 2008 à environ 8 % en 2009.

A bout de souffle (budgétaire), Sarkozy a quand même lancé un « Grand Emprunt » de 23 milliards d’euros fin 2009,

pour des « grandes » priorités.

Pour 2011, la non-reconduction du grand emprunt et du plan de relance devrait permettre de descendre à 5,7%.

Pour 2012, ce sera « difficile », prédit Baroin.

Depuis octobre, les 3 agences de notation ont placé le Triple A français sous surveillance.

Sarkozy et Fillon découvrent, sur le tard, les vertus de la discipline budgétaire.

Dépendance

«Je créerai une cinquième branche de la sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d'autonomie.»

Il n'a pas fallu attendre bien longtemps pour que cette promesse encore rappelée le 31 décembre 2010 soit remisée au placard.

Dès le mois d'août suivant, François Fillon prévenait que :

« traiter ce dossier dans le contexte économique et financier que nous connaissons aujourd'hui,

dans l'urgence, ne serait pas responsable »

Dette

« Je m'engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d'ici 2012.»

En 2011, la dette publique s'élève à 81% du PIB.

Elle frôle les 1700 milliards d'euros.

On la prévoit à 84%en 2012 .

Sarkozy a tout promis, même n'importe quoi.

Depuis 2007, la dette publique a cru de 450 milliards d’euros.

C'est plus forte hausse jamais enregistrée depuis la guerre.

La crise a bon dos.

Droits de l'Homme

« Je veux être le Président d’une France qui se sente solidaire de tous les proscrits, de tous les enfants qui souffrent, de toutes les femmes martyrisées, de tous ceux qui sont menacés de mort par les dictatures et par les fanatismes.»

Dès juin 2007, Sarkozy est allé réconcilier la France avec la quasi-totalité des dictatures du monde,

au nom d'intérêts commerciaux bien compris.

Qui n'a pas sa centrale nucléaire ou ses avions Dassault ?

La diplomatie française est désormais raillée pour sa partialité,

tantôt donneuse de leçon, tantôt complice silencieuse de ses dictatures-partenaires commerciaux.

En décembre 2007, il laisse le colonel Kadhafi poser sa tente à Paris.

Il embrasse Vladimir Poutine avec son fils Louis.

En août 2008, il est l'un des rares dirigeants occidentaux à se rendre à l'inauguration des J.O. de Pékin.

L'UMP se jumelle avec le Parti Communiste chinois quelques mois plus tard (?).

Début 2009, il tarde à sortir du silence face aux exactions israéliennes à Gaza.

En août 2010, la France est fustigée par l'ONU, la Commission européenne, le Conseil européen et

même la Cour européenne des droits de l'homme à cause de sa chasse aux Roms.

A l'automne, ses courbettes devant le président chinois de visite en France frappent les esprits,

Sarkozy a même fait placer des figurants chinois dans les rues de Paris et de Nice.

En décembre puis janvier, Sarkozy rate le printemps arabe, et préfère soutenir jusqu'au bout les autocrates Ben Ali et Moubarak.

En mars, il tente de se refaire une virginité politique sur le dos (bombardé) de Kadhafi en Libye.

En septembre, il se pointe à Benghazi et à Tripoli, puis abandonne la Libye à son sort.

Ecole

« Je veux que l’école soit un lieu de travail, d’autorité et de respect. »

En janvier 2010, des meurtres d'élèves en plein établissement, une triste première depuis 30 ans,

rappellent qu'on manque d'encadrement et provoquent grèves et protestations de parents et de professeurs. (Cf. « Education »)

Education

« Dans les quartiers où s'accumulent tous les problèmes de l'exclusion et du chômage,

je propose de créer des classes de quinze élèves dans les collèges et les lycées.»

Ou encore :

« Il faut d'abord que nos enseignants exercent leur métier dans de bonnes conditions.

Ils sont la clé de la réussite de tous les élèves.»

Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a utilisé deux d'arguments,

pour légitimer une réduction inédite du nombre d'enseignants au sein de l'Education Nationale:

la baisse supposée du nombre d'élèves depuis 2005, et les nécessaires économies budgétaires.

A l'approche du prochain scrutin électoral,

l'examen du dernier budget de l'Education nationale concocté par le gouvernement Sarkozy a permis de constater l'ampleur de la tartufferie.

Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a réduit d'environ 15.000 les postes dans l'enseignement chaque année.

Pourtant, les élèves sont en augmentation constante depuis 2006 dans le primaire (+59.000 en 5 ans), comme au collège (+41.000).

A l'inverse, leur nombre semble fondre aux deux extrémités, en maternelle et au lycée (-67.000).

Dans les deux cas, les moyens et programmes ont été drastiquement allégées. Surpris ?

Enseignement supérieur

« Leurs moyens seront portés au même niveau que dans les pays les plus en pointe sur le sujet,

mais cela s’accompagnera de réformes de fond.

Je donnerai aux universités volontaires une autonomie réelle. (...)

Pendant les cinq prochaines années, je ferai donc de l'augmentation des dépenses consacrées à l'enseignement supérieur

[5 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2012) et à la recherche (15 milliards d'euros supplémentaires,

pour atteindre l'objectif de 3 % du PIB en 2012) une priorité. »

La réforme de l'université est l'un des rares trophées exhibés par Nicolas Sarkozy en cette fin de mandat.

Au 1er janvier 2012, 80 des 83 universités françaises seraient autonomes.

Un bonheur n'arrivant jamais seul, le Grand Emprunt décidé en janvier 2009 devait octroyer 5 milliards d'euros à l'enseignement supérieur...

La réalité est plus grise. Sarkozy a toujours survendu ses réformes... quand elles existaient.

Les universités obtinrent une relative autonomie:

leurs présidents, nommés par l'Etat central, étaient libres de gérer quelques affections de postes ou de mobiliers,

contraints par des dotations publiques limitées.

En 2009, le collectif Sauvons la Recherche dénonçait un de la recherche «artificiellement gonflé par des astuces de présentation »,

qui stagne depuis 2007. Fin 2011, la tartufferie se révèle.

La France, « cinquième économie du monde » comme aime à le rappeler Nicolas Sarkozy,

figure toujours à la 14ème place des pays de l'OCDE,

avec 2,2% du PIB consacré à la Recherche en 2010, et 2,21% estimés pour 2011.

Ce résultat est d'autant plus détestable que le PIB français a décru en 2009 à cause de la crise.

Et une à une, les universités les plus fragiles sont laissées autonomes ... avec leurs déficits, suite aux réductions budgétaires.

Egalité d'accès aux soins

« Je propose de renforcer l’aide à l’acquisition d’une complémentaire et d’améliorer les remboursements des soins dentaires et optiques. »

Dès janvier 2008, Nicolas Sarkozy instaura de nouvelles franchises médicales.

Il multiplia les déremboursements médicaux (cf. « santé »).

Last but not least, les mutuelles de santé furent taxées d'une contribution exceptionnelle en 2010,

puis un relèvement de 3,75% à 7% de la taxe spéciale sur les conventions d'assurance,

pour les mutuelles solidaires en 2011 qu'elles répercutèrent sur leurs membres.

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

et quand je pense que SARKOZY balance qu'il y a trop d'étrangers alors que lui en a bénéficié...

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

III. Si les socialistes sont si nostalgiques de l’ère Mitterrand, c’est que tous les éléphants

d’aujourd’hui sont des bébés Mitterrand. Il leur est impossible d’avoir un regard lucide

sur une politique à laquelle ils ont activement collaboré !

Ni la politique, ni les hommes du PS n’ont changé depuis 1981

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

LES LECONS DES ANNEES MITTERRAND

Relance et réforme, voilà ce que le prochain président de la République projette pour l'économie française. Démobilisée par le doute, mais entravée par les déficits, celle-ci a besoin des deux, car la relance ne se conçoit pas sans la réforme.

En 1981, telles étaient également les priorités de François Mitterrand. Une relance à contre-temps et une réforme à contresens entraînèrent, hélas, une régression économique dont le pays, et le gouvernement socialiste, mirent beaucoup de temps à sortir. La fin du second septennat de François Mitterrand permet de dresser un bilan et surtout de tirer les leçons de l'erreur de pilotage initiale, dans l'espoir de ne pas la reproduire.

Parier sur la croissance pour financer les déficits Premier enseignement tiré du passé : le ralentissement de la croissance française, constant depuis le début de la Ve République, s'est poursuivi d'un septennat à l'autre. Tombée à 1,8 % par an, en moyenne, de 1988 à 1995, l'expansion n'est plus que le tiers de ce qu'elle était sous de Gaulle et Pompidou. Certes, le freinage est général dans l'OCDE, mais il est plus marqué en France, lanterne rouge des grands pays.

La performance est particulièrement médiocre pour l'emploi, presque stagnant sur la période (+ 800 000). Cependant, les Italiens et les Britanniques ont fait pis, alors que les Américains ont accru leurs emplois de plus d'un quart. Comme la population active a augmenté, le nombre des chômeurs a crû de 1 million en quatorze ans, et le taux de chômage (6,3 % en 1980) a doublé.

Là se trouvent l'échec majeur et, sans doute, la déception la plus grande, car François Mitterrand avait promis d'aller vers plus de croissance et d'emploi. Il faut remonter à l'erreur originelle.

Le programme commun de la gauche comportait deux volets. Un premier volet, de logique keynésienne, visait à relancer la demande : hausse des salaires, majoration des prestations sociales, creusement du déficit budgétaire (les dépenses augmentaient de 27 % dans la loi de finances initiale pour 1982 !). Le tout financé par les entreprises, qui devaient pourtant supporter le second choc pétrolier.

L'hypothèse était que la demande injectée entraînerait une croissance de la production dont les dividendes renfloueraient, a posteriori, les comptes privés et publics. La réalité fut tout autre : le circuit avait des fuites, et l'appel aux importations empêcha la croissance espérée de se matérialiser ; la poussée des coûts de production, affaiblissant la compétitivité des entreprises, contribua aussi à aggraver le déficit extérieur. D'autant plus que le second volet, d'inspiration marxiste, prétendait réformer l'offre par les nationalisations. Mais, au lieu de renforcer les entreprises dans une concurrence aiguisée, il alourdissait leurs charges et diminuait leur flexibilité.

Le programme commun poussait ainsi à l'hypertrophie le modèle de croissance fordiste qui avait permis les Trente Glorieuses, mais dont l'épuisement était précisément aux racines de la crise consécutive au premier choc pétrolier de 1974.

Les entreprises s'effondrèrent donc. Les cicatrices en sont encore très visibles sur l'appareil de production. Un partage de plus en plus défavorable de la valeur ajoutée tarit les profits. Une fois soustraits les frais financiers, les dividendes, les impôts et les amortissements, ce qui restait aux sociétés était un manque à gagner : selon nos calculs, leur épargne, nette de la consommation de capital, fut constamment négative de 1981 à 1986.

L'excédent extérieur reflète la dépression intérieure D'où les destructions d'emplois. D'où, aussi, la contraction des investissements. Le taux d'investissement a chuté de 18,7 % de la valeur ajoutée en 1981 à 16,6 % en 1984 et se maintient à ce niveau en 1995. Le potentiel de croissance français s'est donc beaucoup affaibli : de 5 % sous Pompidou et de 3 à 3,5 % sous Giscard à quelque 2 % par an seulement. L'amélioration des résultats financiers des entreprises ne doit pas dissimuler l'insuffisance de nos capacités d'offre compétitive. On l'a bien vu, en 1994, quand la demande a fait remonter les taux d'utilisation et se multiplier les goulots d'étranglement.

De même, l'excédent des échanges, depuis 1992, traduit-il notre dynamisme extérieur ou la relative dépression de notre demande intérieure ? Depuis 1981, l'essor des exportations françaises est inférieur à celui des autres grands pays. Malgré la prime à la casse , le marché automobile français est inférieur à celui des Britanniques et des Italiens.

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LES LECONS DES ANNEES MITTERRAND

Philippe Lefournier - publié le 28/04/1995 à 09:37

  • 1 commentaire Notre appareil de production serait-il à même de faire face durablement à des revendications accrues ? Nous ne sommes pas tirés d'affaire ; nous restons convalescents. Impression désagréable, alors que, à la suite de la révision déchirante de 1982-1983, la rigueur s'est installée depuis plus d'une décennie.

Inaugurée par Jacques Delors, poursuivie, de part et d'autre des deux septennats, par Pierre Bérégovoy, assumée par Edouard Balladur, elle a porté des fruits. La part des salaires dans la valeur ajoutée a dégringolé du pic de 1982 (68,8 %) à 60 %, ce qui reste le niveau de 1995. La correction initiale a été douloureuse : le pouvoir d'achat du revenu disponible des ménages a été amputé deux années de suite, en 1983 et 1984, phénomène sans précédent sous la Ve République. Le fléchissement du taux d'épargne des particuliers a alors permis d'amortir le choc sur la consommation. Cela n'a plus été le cas en 1993, où elle a enregistré l'augmentation la plus faible (0,4 %) depuis la guerre...

Ces sacrifices ont débouché sur une quasi-disparition de l'inflation, de 13,4 % en 1981 à moins de 2 %. L'écart entre la hausse des prix en France et leur hausse en Allemagne (3,5 % de 1980 à 1985) est devenu négatif ! Voilà un critère important de stabilité.

Comment se fait-il alors que le différentiel de taux d'intérêt, au lieu de s'atténuer, tende au contraire à s'élargir entre les deux pays ? Qui se rappelle que, en avril 1981 (à la fin du gouvernement Barre), il n'était que de 0,9 % ? En avril 1995, il excède largement les 3 % L'écart avec le taux d'inflation atteint donc des records : les taux réels approchent 6 % sur le court terme (6,5 % sur le long terme).

L'explication vient d'une détérioration que masque la discipline des prix et des salaires ; les indicateurs financiers montrent, eux, que la rigueur qui a frappé les particuliers n'a pas pesé au même titre sur l'Etat - ce qui réduit à néant la marge de manoeuvre pour une relance par la dépense publique. Le déficit budgétaire a explosé sous Pierre Bérégovoy, creusé par la récession, et, en 1994, si on le mesure avec la définition de Maastricht (qui exclut les recettes de privatisation, non reproductibles), il a même augmenté par rapport à 1993. Si l'on inclut les comptes sociaux, eux-mêmes toujours dans le rouge, on voit que le solde des administrations publiques, excédentaire sous Barre en 1980, est devenu déficitaire de 3,2 % du PIB en 1983, puis a brutalement rechuté dix ans plus tard avec la récession pour approcher actuellement 6 % du PIB - soit le double de la limite fixée à Maastricht pour fin 1996 Cette accumulation de déficits a fait exploser la dette publique, multipliée par six depuis 1981.

Un Etat providence qui produit du chômage Là se trouve l'origine des tensions sur les taux d'intérêt à long terme et des pressions sur le franc. Celui-ci, qui a subi trois dévaluations au début de l'expérience socialiste, en 1981, 1982 et 1983, puis encore une en 1987, a pourtant perdu près de 50 % de sa valeur (par rapport au mark) sous François Mitterrand. Mais, malgré la conversion à la rigueur, il reste menacé : celle-ci est-elle bien définitive ? se demandent les cambistes. Ils observent cette contradiction : il faut réduire les déficits, non seulement par référence à l'Allemagne et pour se conformer aux critères de Maastricht, mais parce que le gaspillage de l'épargne nationale tend les taux d'intérêt et dissuade les investissements productifs ; mais il faut aussi réduire le chômage, et comment accélérer la relance sans aggraver les déficits, surtout si l'on veut tenir les promesses faites pendant la campagne électorale ?

C'est ici qu'il faut méditer la leçon de 1981, surtout lorsqu'on entend dire que c'est la croissance retrouvée qui financera, a posteriori, les dépenses. Le seul moyen de surmonter la contradiction et de relancer sans creuser les déficits, c'est de réformer le système de protection sociale en même temps dans ses prestations et ses recettes. Après avoir alourdi les charges qui pesaient sur le système, François Mitterrand lui-même, en 1984, a déclaré que trop d'impôt tue l'impôt . Il a fait l'éloge de l'esprit d'entreprise et il a stabilisé les prélèvements obligatoires à 44,5 % environ du PIB. Révélatrices de l'impasse que représente le maintien en l'état du système furent les premières mesures du gouvernement Balladur en 1993 : pour déblayer la voie, combler les déficits, rétablir la confiance et détendre les taux d'intérêt, la CSG et des taxes furent relevées, amputant de plus d'un point le pouvoir d'achat des ménages alors que la récession sévissait. Peine perdue : le déficit, on l'a vu, se creuse à nouveau. La tendance est irrépressible, car la pente des dépenses est supérieure à celle des recettes et conduit à absorber tout le revenu national si on conserve le système tel quel. Cela devient clairement contre-productif. Le commissaire au Plan, Jean-Baptiste de Foucauld, a ainsi stigmatisé notre chômage d'abondance . On comprend donc que la relance passe par la réforme, à condition que celle-ci soit véritable, qu'il ne s'agisse pas de modification à la marge, encore moins d'un perfectionnement de l'Etat providence à bout de souffle. Le chantier est immense, mais l'enjeu est de débloquer la croissance, avec des avantages pour tous, à terme et des sacrifices immédiats. La campagne du second tour de l'élection présidentielle devrait permettre d'y préparer les Français, enfin.

LA DESINFLATION, LE CHOMAGE ET LE POUVOIR D'ACHAT L'expansion a faibli, mais l'inflation a disparu Plus déréglementée et plus dépendante de l'environnement international, l'économie française est devenue plus cyclique. Le virage de la rigueur en 1983 s'est traduit par une rapide décrue de l'inflation : alors qu'elle galopait à 14 % l'an en 1981, elle progresse aujourd'hui de moins de 2 % l'an.

L'emploi a presque stagné, le chômage s'est emballé Portée au pouvoir pour vaincre le chômage, la gauche n'a pu enrayer la dégradation de l'emploi. Les restructurations ont été massives dans l'industrie, et la croissance, même lorsqu'elle a été soutenue, s'est révélée moins riche en nouveaux postes que chez nos principaux partenaires.

La répartition de la richesse a basculé après 1983 Le partage de la valeur ajoutée était, en 1981-1982, très défavorable aux entreprises ; avec la rigueur salariale, il s'est nettement modifié en leur faveur. La progression du pouvoir d'achat, et de la consommation, n'a cessé de ralentir, surtout avec l'alourdissement des prélèvements.

L'INVESTISSEMENT, LES DEFICITS ET LE FRANC Les entreprises et les ménages ont moins investi Si les entreprises ont retrouvé le chemin des profits, l'investissement est resté faible en proportion de la valeur ajoutée : 17 % en moyenne, contre plus de 20 % en 1970. L'effort d'équipement a été freiné, notamment par la hausse des taux d'intérêt réels. Celle-ci a également pénalisé l'immobilier.

Le déficit extérieur a disparu, pas celui de l'Etat La désinflation compétitive a aidé au rétablissement des comptes extérieurs. Les finances publiques se sont par contre détériorées.

La forte croissance de 1988-1990 n'a pas été suffisamment mise à profit pour réduire le déficit, qui s'est ensuite rouvert pendant la récession, gonflant la dette publique.

Le lien franc-mark s'est renforcé, mais à quel prix !

Le franc est devenu une monnaie stable après les dévaluations en chaîne du début des années 80. Mais le manque de confiance oblige à renchérir le loyer de l'argent. Nuls en termes réels en 1981, les taux d'intérêt à court terme français avoisinent aujourd'hui 6 %.

Modifié par papy75
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Membre, 58ans Posté(e)
Giant Hogweed Membre 435 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

C'est marrant ça:

-d'un coté on a le candidat président-sortant avec la totale connaissance de sa politique catastrophique

-de l'autre, on compare le candidat à d'autres personnes d'un autre époque.

Ben, même si je n'ai pas d'à priori favorable, je vais jouer le bénéfice du doute face à la certitude.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
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III. Si les socialistes sont si nostalgiques de l’ère Mitterrand, c’est que tous les éléphants

d’aujourd’hui sont des bébés Mitterrand. Il leur est impossible d’avoir un regard lucide

sur une politique à laquelle ils ont activement collaboré !

Ni la politique, ni les hommes du PS n’ont changé depuis 1981

Tu a pas profitté des 39H de la 5ieme semaine de congés payé et de la retraite a 60 ans ?:o°

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
Posté(e)

Oui mais avant avec les 41h et demie le travaille c'était mieux plus relaxe on te stressait pas et il y avait d'avantage de personnel pour la tache , après 1981 c'est devenu con si bien que j'ai précipité ma retraite de plus travaillant avec des ministres l'ambiance n'y était plus .et depuis c'est pas mieux les jeunes voulant bouffer les vieux c'est pas triste

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Oui mais avant avec les 41h et demie le travaille c'était mieux plus relaxe on te stressait pas et il y avait d'avantage de personnel pour la tache , après 1981 c'est devenu con si bien que j'ai précipité ma retraite de plus travaillant avec des ministres l'ambiance n'y était plus .et depuis c'est pas mieux les jeunes voulant bouffer les vieux c'est pas triste

oui papy tu raison en 1969 date laquelle j'ai commencé a travailler l'ambiance était calme ,détendu,plus convivial .

en 81 j'avais voté mitterand soit disant un socialiste j'étais un jeune idéaliste qui croyait au changement comme ceux d'aujourd'hui qui s'imagine un profond changement hélas pour certains ils auront la même déception que j'ai eu!

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

oui papy tu raison en 1969 date laquelle j'ai commencé a travailler l'ambiance était calme ,détendu,plus convivial .

Vous êtes donc certain que c'était mieux ... à une époque que vous n'avez pas connu.

Curieux.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

.

oui papy tu raison en 1969 date laquelle j'ai commencé a travailler l'ambiance était calme ,détendu,plus convivial .

Vous êtes donc certain que c'était mieux ... à une époque que vous n'avez pas connu.

Curieux.

on connait pas l'inconnu, exacte! mais l'expérience et le vécu perso depuis 44 ans ce répète! plus ou moins bien.et depuis la mondialisation les rapports sociaux partent en déliquescence et l'inconnu de demain est prévisible a court terme...

tu aurais du t'en apercevoir au vu de ton age ? a moins que tes 55 ans c'est du pipo?

Modifié par phil-
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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Moi je ne parle QUE de ce que j'ai connu.

Je ne fantasme pas sur le bon vieux temps.

Comparons alors. Dette ? balance commerciale ? chômage ? déficits sociaux ? Croissance ?

A vue de nez ça fait du 5-0.

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Je ne comprends pas le sens de cette phrase. Désolé.

"Comparons alors. Dette ? balance commerciale ? chômage ? déficits sociaux ? Croissance ?

A vue de nez ça fait du 5-0. "

Il suffisait de lire pourtant : comparons les deux époques sur les chiffres en terme de chômage, croissance, dette, balance commerciale, déficits sociaux....Dans tous les cas, il ne semble pas y avoir photo.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Ah vous voulez comparer les Trentes Glorieuses à l'époque actuelle ?

Pourquoi pas. Mais dans ce cas dois-je en conclure que la droite au pouvoir depuis dix ans est d'une incompétence crasse puisque la situation économique est bien dégradée ?

Par ailleurs, avant que vous interveniez comme un cheveu sur la soupe, nous parlions du climat social.

Modifié par Dinosaure marin
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Mais le bilan est globalement mauvais.:sleep:

Politique industrielle, la France frappée par la crise : plus de 500.000 emplois industriels détruits

Compétitivité, l’autre grand échec du quinquennat : +41 milliards d’euros de déficit commercial

Finances publiques : +600 milliards d’euros de dette publique

Politique fiscale, l’anti-réforme : 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises et ménages aisés

Secteur financier, les limites du discours : 0 euro de taxe sur les transactions financières

Des promesses de plein emploi au retour du chômage de masse : +1 million de chômeurs

Pouvoir d’achat, beaucoup de bruit pour rien : 80.000 emplois détruits à cause des heures supplémentaires défiscalisées

Lutte contre la pauvreté, la coupable négligence : + 330.000 pauvres

Santé, déficits récurrents et dégradation de l’accès aux soins : + 37 milliards d’euros de déficit cumulé pour l’assurance-maladie

Retraites, une réforme injuste et insuffisante : 44 années de cotisations pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans avec le passage à 62 ans

Dépendance, les personnes âgées oubliées : Le financement de la dépendance est évalué à 9 milliards d’euros, dont 6 sont assumés aujourd’hui par les seuls conseils généraux

Politique de la famille, les promesses ignorées : 12.000 places de crèche créées par an contre 200.000 promises sur le quinquennat

Que reste-t-il de notre école ? -80.000 postes dans l’Education nationale

Enseignement supérieur et recherche, l’autonomie sans les moyens : 2 % du PIB seulement consacré au financement de la recherche

La casse des services publics en réseau : Plus d’1 Français sur 2 estime que les services de l’Etat ont évolué plutôt en mal ces dernières années

Une réforme de l’Etat brutale et inefficace : 0,5 % de PIB d’économies réalisées avec la RGPP

Fonction publique, du grand boum au grand pschitt : +1 % de fonctionnaires supplémentaires en trois ans

Logement, une politique coûteuse, injuste et erratique : plus de 3,6 millions de mal logés

Politique de la ville et rénovation urbaine, un paradoxe au détriment des banlieues : -30 % de moyens financiers pour la politique de la ville

A lire : Nicolas Sarkozy 2007-2012 : Le dépôt de bilan

Une politique culturelle obsolète : 20.600 lettres recommandées envoyées par Hadopi pour plus de 20 millions d’infractions constatées par an

Sport, le désengagement de l’Etat : 0,12 % du PIB du budget de l’Etat consacré au ministère des sports (contre 3 % promis)

Du Grenelle de l’environnement à « L’environnement, ça commence à bien faire ! » : 2,5 milliards d’euros de nouvelles niches fiscales alors que le bilan devait être équilibré

L’atome roi, le refus d’une transition énergétique nécessaire : 10 % de la population en situation de précarité énergétique

Agriculture, la rase campagne : 2,3 % de baisse du revenu des agriculteurs en 2011

Transports, derrière les grandes déclarations, la navigation à vue : 6,5 milliards d’euros nécessaires pour la maintenance du réseau ferré

Nicolas Sarkozy ou la mise en spectacle de l’Etat : + 172 % de hausse de salaire pour le chef de l’Etat

Le massacre de contre-pouvoirs : plus de 20 utilisations du vote boqué (art. 44 al. 3) au Parlement

La justice piétinée : 57,7 euros consacrés par an et par habitant pour la justice en France contre 86,3 euros en Espagne

Décentralisation, l’étouffement programmé des contre-pouvoirs locaux : 5 milliards d’euros de coût net pour la suppression de la taxe professionnelle

Sécurité, après dix ans d’agitation, un domaine à rebâtir : +2,5 % d’atteintes à la personne en 2010

La lutte contre les discriminations rattrapée par des impératifs électoraux : +20 % de réclamations par an pour la Halde

Immigration, le gouvernement a un problème avec les étrangers : 5 lois pour modifier les règles sur l’entrée et le séjour des étrangers ou l’acquisition de la nationalité

Les outre-mers méprisés : 39,4 % de baisse des crédits pour la mission outre-mer

Nicolas Sarkozy « sauveur de l’Europe », un mauvais mythe élyséen : 4 plans de sauvetage sans parvenir à enrayer la crise de la dette

Affaires étrangères, les impasses d’une politique de gesticulation : -10 % d’effectifs dans la diplomatie française

Un outil de défense malmené : 500 communes touchées par la réforme de la carte militaire

transporteur tu exagère pas là? cela fait plusieurs que je vois ce copier /coller tu floode un peut trop ?:mef:

Merci Transporteur pour toutes ces précisions :smile2: que je m'empresse de divulguer autour de moi...n'en déplaise aux sarkofans...

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