Aller au contenu

Présidentielles 2012 : François Hollande - Discussion générale

Noter ce sujet


Invité lobotomie_

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
BELLA23 Membre 9 474 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

François Hollande est un bon candidat, il est totalement apte à prendre la tête du pays.

Certains de ses détracteurs disent qu'il n'est pas charismatique, moi je trouve au contraire qu'il a une certaine carrure et beaucoup d'aisance.

Sa vision de la France correspond pleinement à mes opinions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
Conscient55 Membre 1 128 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Concernant l'international, c'est osn point faible à mon sens, mais cela s'cquierera...après, rencontrer MERKEL...il veut faire ménage à trois?

Avant de se présenter en 2007, Sarkozy avait quoi comme fréquentions internationales? Interpol en tant que Ministre de l'intérieur?

Il est évident qu'une fois élu président officiellement, F. Hollande aura tout le sloisir de rencontrer d'autres chefs d'Etat.

Sinon, à quel titre pourrait-il rencontrer d'autres chefs d'Etat? En tant que candidat?

Les relations officielles entre Chefs d' Etats se font avec un protocole très strict, et seul un chef d'Etat peut rencontrer ses pairs.

Et même Sarkozy, qui a -t-il rencontré comme chefs d'Etat en tant que président français? Angela les gros nénés, David Cameron qui a du faire chanter Brown et Blair sur leurs mensonges concernant la guerre d'Irak,, Berlusconi et ses bimbos,, Bachar el-Assad en tant qu'invité du 14 juillet ( :police:) et Khadafi dans les mêmes conditions (:dev:).

Tu parles d'un rayonnement de la France éternelle !!!:D

Si,, il a été ciré les godasse de cet abruti de Bush, et c'était tellement humiliant que Cécilia, sa femme d'avant les 5 ans, s'est porté pâle.

Tu parles d'un parcours international. Oui, du pipeau en ré mineur, très mineur.

Modifié par Conscient55
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)

Sarkozy a été ovationé en Libye (coup de pub au Rafale en passant ) , féliciter par Barack Obama au G20 (pour sa présidence) , c'est graçe a lui que Merkel c'est bougé pour l'Europe et l'Euro , cessez le feu en Géorgie....

Sa plus grosse erreurs est la loi sur le génocide arménien.

En Libye Sarko a permis l'introduction de la charia (pas de chance ), au G20 il a été charrié par Obama et Merkel l'a fait plier sur tous les sujets.

La plus grosse erreur c'est lui même.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Conscient55 Membre 1 128 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

sarkozy a plus d'amis dans les sphères du libéralisme et un carnet d'adresse bien rempli d'homme puissant au niveau économique et politique! C’est des conditions que ne rempli pas flan by et le peuple en France est en majorité de droite classique. Pour info nous sommes 59% de français à être propriétaire de son logement.bon c'est vrais que le bilan de sarkozy n’est pas terrible, mais la faute aussi à la crise faut pas l'oublier!

On verra ce va faire flan by en pleine crise?

Flamby fera mieux que Blin-Bling, ça ne fait pas l'ombre d'un doute.

Il a un programme chiffré, des orientations immuables. Il ne fera pas de miracles, personne ne lui demande, mais il fera tout ce' qu'il peut avec les intérêts supérieurs de la France en tête.

Sarkozy gouverne depuis 5 ans, un bilan calamiteux (chômage, dette, pauvreté, défense des nantis, détricotage de l'Education Nationale alors que beaucoup de pays , y compris la Russie m y mette les bouchées doubles), incitation à la haine des français les uns contre les autres (Chômeurs, communautés de la nation française, haine contre les l'immigration alors qu'il a accepté 200 000 immigrés par an, et lui se présente comme un homme neuf, quelques centaines de salariés sauvés provisoirement (pour les les élections), ce qu'il n' a jamais fait en 5 ans, et ça y est le tour est joué, et le million de chômeurs restant? Ses copains aux solutions provisoires n'y suffiront pas etc...

La luite contre les chômage, c'est un programme de longue haleine, des choix économiques à log terme, ce n'est : "allo, coco, tu pourrais prendre en charge pour deux mois, ces pauvres types qui se font jeter par Arcilor Metal ou Pétro plus, histoire de montrer qu'on s'interesse aux pauvres types? OK, on fait ça avec un max de caméras, après on s'en tape les burnes par terre , pas vrai, coco?3

Si on doit compter sur ses riches copains, le bilan pour la France est drôlement négatif, mais par contre drôlement positif pour les dits copains (bouclier fiscal, travaux de génie civil, exonérations de cotisations sans contre-partie etc...)

Un jour ou l'autre il faudra arrêter de raconter des conneries ça marche une fois, pas deux.:dev:

Dans aucun pays, un clown n'a été élu président.. La France devrait se reprendre un peu.:sleep:

Modifié par Conscient55
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Conscient55 Membre 1 128 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour connaître la crédibilité des candidats : c'est véritomètre ... (i-télé tous les jours vers 23h)

Résultats : FH (67%), suivi de Bayrou, Eva Joly, Mélenchon ... et Sarkozy (53%)

Mon lien

Si jamais ça ne marche pas (ce serait bizarre d'être attaqué !), recherchez sur google (veritometre) vous trouverez les résultats de tous les jours, aujourd'hui Sarkozy sur France 2 avec Pujadas : sa crédibilité était de 33% :dort:

Mettre 53 % de crédibilité à Sarkozy (et 67 au candidat de la City londonienne...s'il vous plait !), faut vraiment être un veau fini par les temps qui courent !

Pour ne pas voir que Sarkozy se comporte comme un gamin, à qui on donne les clés de l'armoire à confiture, faut être vraiment un veau doublé d'un ahuri.

Sans parler politique : visez le sourire auto-satisfait jusqu'à la nausée, visez le "casse-toi 'pauvr'con", visez le fouquet's, visez le yatch de bolloré (un pauvre internaute voulait nous faire croire que tout compte fait, ce n'était qu'une barcasse bonne pour la pêche à la sardine), visez les Rollex, visez les deux fours thermiques (pas à micro-ondes), dont seul l'Airbus de Sarko est équipé sur la planète entière (75 000 euros pièce, avec l'argent de nos impôts).

Des détails, mais des datils parlants. Qui en disent sur le côté Blin-Bling et son mépris pour la France, tan,t qu'il peut jouir des ses richesses sans rendre de compte.

Patience, ça viendra. Les juges sont sur les starting-blocks.

Alors je pense que si les français étaient éveillés politiquement parlant, Sarkozy serait à - 100 % d'avis favorables.:dev:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Je suis déçu moi qui voulait parler du crac boursier de 1997 et de la crise des années 80 j'suis déçu.. tu veux plus jouer t'es sûr ? :D

Sous entends tu que la crise de 1997 était pire que l'actuelle????:mouai:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
chouki Membre 972 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le seul problème que j'ai avec hollande c'est que la majorité de son programme est basé sur le fait que la france va repartir dans une sorte de croissance, moi ce qui m’intéresserais de savoir c'est son programme sans croissance. Et surtout quand on prend la peine de l’écouter, je trouve qu'il s'adresse trop a une certaines franges de la société, franges à laquelle je n'appartiens pas.. Et surtout ce qui me dérange chez hollande c'est n'est pas tant l'homme mais le fait qu'il n'a pas la poigne pour tenir le parti qui va l'accompagner tout le long de son mandat car ne nous faisans pas d'illusions, les plus grands ennemis Hollande se trouvent au Ps même et non pas à l UMP . Mais bon droite /gauche, cela va pas changer grand chose dans ma vie et dans celles des français de bases si je puis dire car il faut vraiment être stupide pour penser que les solutions à nos problèmes peuvent venir de personnes qui ne connaissent rien de la vie et de ses difficultés..Mais bon heureusement que la vote blanc existe même si n'a aucune valeur.;

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

le seul problème que j'ai avec hollande c'est que la majorité de son programme est basé sur le fait que la france va repartir dans une sorte de croissance, moi ce qui m’intéresserais de savoir c'est son programme sans croissance.

Tout à fait d'accord.

Ces promesses résonnent comme un aveu.

Et si ça marche pas alors? Voila le probleme de sa crédibilité politique.

L'utopie socialiste du controle du marché se poursuit dans un atavisme assez désespérant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Je suis déçu moi qui voulait parler du crac boursier de 1997 et de la crise des années 80 j'suis déçu.. tu veux plus jouer t'es sûr ? :D

Sous entends tu que la crise de 1997 était pire que l'actuelle????:mouai:

Après les Tigres, la crise s’étend aux Dragons (Hong Kong, Corée du Sud), le won perd 50 % face au dollar au mois de novembre. Fin 1997, 12 pays émergents sont touchés (Tigres, Dragons, Brésil, Argentine, Inde). En octobre 1997, l'autorité monétaire de Hong Kong soutient sa bourse en achetant massivement des actions pour soutenir les cours ; ceci n'était pas permis dans ses statuts mais a été exceptionnellement autorisé par le gouvernement chinois : les hedge funds subissent de lourdes pertes. On observe une accalmie début 1998, puis un redémarrage. L’Indonésie s’enfonce sous Suharto qui augmente le déficit budgétaire (32 %) pendant la politique d’austérité du FMI (aide de 40 milliards de dollars). La crise devient politique et Suharto doit démissionner.

Au printemps, la crise passe de la sphère financière, qui a détruit en quelques mois un total de 600 milliards de dollars, à la sphère de l’économie réelle. L’effondrement monétaire et financier réduit considérablement le pouvoir d’achat des populations qui n’ont plus accès au crédit (manque de liquidités des banques, taux d’intérêts élevés).

Durant l’été, la contagion internationale se confirme, le risque est systémique, et aboutit au krach russe : le rouble se déprécie fortement, la hausse des prix à la consommation pourtant maitrisés en 1997 (11 %) explose à 80 % l’année suivante. La crise est aussi politique et le remboursement de la dette externe du pays se fait par l’émission de GKO (bons du Trésor russe), dont le service occupe par la suite 35 % des dépenses budgétaires. L’État russe se met en cessation de paiement en 1998.

Les économies asiatiques alimentant fortement la demande mondiale en biens d’équipements mais aussi en matières premières (hydrocarbures), la crise de 1997 provoque une baisse de la demande mondiale et donc une chute du cours des matières premières et des hydrocarbures. La crise devient mondiale. Si les bourses du monde entier subissent le contrecoup de la crise, il n’est pas pour autant évident qu’elle ait eu un impact sur l’économie réelle des grandes puissances industrielles. La chute des exportations est certes touchée par la diminution des importations asiatiques, le commerce international ne croît que de 3,8 % entre 1997 et 1998 (10 % sur l’année précédente), mais ce ralentissement est de courte durée. Avant tout, les grandes puissances industrielles se sont appuyées sur leur demande interne et un pays comme la France a enregistré un taux de croissance de 3,2 % en 1998. En outre, la dévaluation des monnaies asiatiques entraine la dépréciation des actifs de ces pays, et offre donc des opportunités de rachats d’entreprises pour les puissances industrielles à monnaie forte. Alors que le monde occidental craignait un déferlement des exportations asiatiques sur leurs marchés (du fait de la dévaluation des monnaies de la zone, les exportations asiatiques gagnaient en compétitivité), c’est le contraire qui s’est produit, les exportations des dragons et tigres n’augmentant guère, du fait de la faiblesse de l’investissement due à l’assèchement des liquidités disponibles dans ces pays (« credit crunch » dû à la fuite des capitaux), ne permettant pas une hausse de la production. L’impact de la crise asiatique sur le monde demeure donc tout relatif.

Bon, tu ne me fais même plus rire du coup... ne rien apprendre et ne rien comprendre ça fait quand même beaucoup...

Je te mets quand même un lien pour que tu meurs "idiot"... non dis pas merci,c'est un plaisir...:o°

Crise économique asiatique

Modifié par David Web
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Ton article confirme que la crise de 1997 était moins forte que l'actuelle donc....????

Ou alors, tu n'as bien compris l'article que tu as publié (et surement non lu).

La preuve:

La chute des exportations est certes touchée par la diminution des importations asiatiques, le commerce international ne croît que de 3,8 % entre 1997 et 1998 (10 % sur l’année précédente), mais ce ralentissement est de courte durée. Avant tout, les grandes puissances industrielles se sont appuyées sur leur demande interne et un pays comme la France a enregistré un taux de croissance de 3,2 % en 1998.

Réponse ici: on est dans une situation bien pire que 1997.

http://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2009_f/its09_world_trade_dev_f.htm

Ne dis pas merci toi non plus, j'aime aider.:smile2:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Ton article confirme que la crise de 1997 était moins forte que l'actuelle donc....????

Ou alors, tu n'as bien compris l'article que tu as publié (et surement non lu).

La preuve:

La chute des exportations est certes touchée par la diminution des importations asiatiques, le commerce international ne croît que de 3,8 % entre 1997 et 1998 (10 % sur l’année précédente), mais ce ralentissement est de courte durée. Avant tout, les grandes puissances industrielles se sont appuyées sur leur demande interne et un pays comme la France a enregistré un taux de croissance de 3,2 % en 1998.

Réponse ici: on est dans une situation bien pire que 1997.

http://www.wto.org/f...trade_dev_f.htm

Ne dis pas merci toi non plus, j'aime aider.:smile2:

Merci monsieur

Ps : c'était pas la peine de mettre un lien tel que celui-là... tellement il nous aide à comprendre la situation de 1997... Là, chapeau bas Monsieur... une citation sur la chute des exportations passant 10 % à 3.8 % sur une année, bien sûr c'est pas grave, on n'a pas fait mieux depuis...mais bon... Et un lien sur l'évolution du commerce mondial en 2008 et les exportations...

PPs : tu sais quoi ? je vais quand même te mettre le tout début des faits histoire que tu puisse rire encore plus...

La crise économique asiatique est une crise économique qui a touché les pays de l’Asie du Sud-Est à partir de juillet 1997, puis qui s’est propagée, avec une moindre ampleur, à d’autres pays émergents : Russie, Argentine, Brésil.

Le surinvestissement, un important déficit de la balance des paiements, des niveaux de dette extérieure très élevés sont les causes sous-jacentes de cette crise, qui a débuté sous la forme d’une crise monétaire (forte dépréciation des monnaies asiatiques).

La crise est initiée par la chute du baht thaïlandais, et se propage à très grande vitesse ; la dépréciation des monnaies touche l'Asie du Sud-Est et tout particulièrement Taïwan dont la monnaie est dépréciée de plus de 45 % par rapport au dollar en l'espace de trois semaines.

Modifié par David Web
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Oui, ça doit être ça... je te le mets cet article :

Le développement économique fulgurant des pays asiatiques de 1950 à 1997

Articles détaillés : Dragon asiatique et Tigres asiatiques.La situation économique de ces pays dans les années 1950 n’est guère florissante à part pour le Japon. La décennie suivante voit progressivement les « Dragons » se développer, puis les « Tigres » à partir des années 1970, la Chine en 1980, le Vietnam et l’Inde dans les années 1990.

Les stratégies de développement sont souvent les mêmes. Les pays pratiquent un modèle d’industrialisation par substitution des importations, protecteurs pour les industries naissantes, et une fois compétitifs, exportent (modèle IPE= promotion des exportations), tout en effectuant une remontée de gamme dans leur production.

La Banque mondiale a jugé en 1993 les politiques asiatiques vertueuses, encourageant à l’épargne (crédit à la consommation, taux d’intérêts élevés pour éviter l’inflation, préservation de l’agriculture, effort de formation de la main d’œuvre (88 % de la population coréenne passée par le cycle secondaire). L’État intervenait et soutenait l’économie, notamment dans les secteurs de l’énergie et des transports.

Dans les années 1990, ces économies prospères et en pleine croissance attirent les investissements étrangers. Sous la pression de l’OMC et du FMI, ces pays acceptent de déréglementer leurs marchés financiers, ce qui facilite les mouvements de capitaux, dans les deux sens.

Une crise presque imprévisible

Un rapport de la Banque mondiale (BM) estimait en mai 1997 que l’Asie du Sud Est entretenait une croissance saine et forte (9 % sur les 10 dernières années), et notait qu’elle avait divisé par trois son taux de pauvreté en 30 ans (cas marquant de l’Indonésie).

Une tempête monétaire

L’éclatement de la bulle financière en Thaïlande provoque une chute de la bourse début 97. Le déficit de la BPC (Balance des paiements courants) (8 % du PIB) et la dette externe croissante (endettement à court terme) du pays font fuir les investisseurs et acteurs financiers de plus en plus méfiants. La forte présence de capitaux a aussi entretenu l’inflation, alors que le baht et le dollar restaient liés (peg), le baht devenant donc surévalué. Face à la fuite des capitaux et aux ventes de bahts, les autorités tentent de défendre leur monnaie (23 milliards de dollars épuisés par la Banque centrale thaïlandaise), mais le 2 juillet, cette dernière décide de laisser flotter sa monnaie. La défiance des spéculateurs se reporte alors sur les autres monnaies de la zone (peso philippin, ringgit malais, roupie indonésienne) et les capitaux fuient le continent (« fly to security »).

Cette défiance est encore aggravée par les experts économiques internationaux. La plupart réclament que les mécanismes du marché jouent seuls, et qu’aucune institution n’intervienne pour juguler ou limiter les effets de la crise. C’est entre autres le cas de Milton Friedman, de la banque Morgan Stanley, l’administration Clinton considérant la crise comme « de menus écueils » et refusant à ces pays l’aide du Trésor américain, comme celle proposée au Mexique lors de la crise tequila en 1994.

La perte de confiance dans les monnaies asiatiques s'étend et entraîne la dépréciation de la roupie indonésienne, du ringgit malais et du peso philippin. À l'automne, la crise s’étend à la Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong Kong. Cette perte de confiance rapide est accentuée par le rapprochement dans les mêmes produits financiers des valeurs de toute la région. La situation financière des banques et des entreprises locales, qui étaient fortement endettées à court terme en dollars et en yens, s'est détériorée rapidement.

L'insolvabilité d'un grand nombre d'entre elles ainsi que la fuite des capitaux ont entraîné un collapsus du crédit et de l'activité économique entre la fin de l'année 1997 et le début de l'année 1998, empêchant les pays concernés d'exploiter les avantages de compétitivité procurés par la dépréciation de leur monnaie.

La crise se transmet aux bourses

Les flottements des monnaies laissent alors penser à leur dévaluation ou dépréciation rapide, les investisseurs récupèrent donc leurs actifs libellés en ces mêmes monnaies devenues trop volatiles.

Évolution des indices boursiers et des taux de change des devises par rapport au dollar américain de janvier à octobre 1997 Malaisie Indonésie Thaïlan de Philippines Monnaie 25 % 50 % 43 % 27 % Indice boursier 35 % 18 % 36 % 36 %

Amplification de la crise fin 1997

Après les Tigres, la crise s’étend aux Dragons (Hong Kong, Corée du Sud), le won perd 50 % face au dollar au mois de novembre. Fin 1997, 12 pays émergents sont touchés (Tigres, Dragons, Brésil, Argentine, Inde). En octobre 1997, l'autorité monétaire de Hong Kong soutient sa bourse en achetant massivement des actions pour soutenir les cours ; ceci n'était pas permis dans ses statuts mais a été exceptionnellement autorisé par le gouvernement chinois : les hedge funds subissent de lourdes pertes. On observe une accalmie début 1998, puis un redémarrage. L’Indonésie s’enfonce sous Suharto qui augmente le déficit budgétaire (32 %) pendant la politique d’austérité du FMI (aide de 40 milliards de dollars). La crise devient politique et Suharto doit démissionner.

Au printemps, la crise passe de la sphère financière, qui a détruit en quelques mois un total de 600 milliards de dollars, à la sphère de l’économie réelle. L’effondrement monétaire et financier réduit considérablement le pouvoir d’achat des populations qui n’ont plus accès au crédit (manque de liquidités des banques, taux d’intérêts élevés).

Durant l’été, la contagion internationale se confirme, le risque est systémique, et aboutit au krach russe : le rouble se déprécie fortement, la hausse des prix à la consommation pourtant maitrisés en 1997 (11 %) explose à 80 % l’année suivante. La crise est aussi politique et le remboursement de la dette externe du pays se fait par l’émission de GKO (bons du Trésor russe), dont le service occupe par la suite 35 % des dépenses budgétaires. L’État russe se met en cessation de paiement en 1998.

Les économies asiatiques alimentant fortement la demande mondiale en biens d’équipements mais aussi en matières premières (hydrocarbures), la crise de 1997 provoque une baisse de la demande mondiale et donc une chute du cours des matières premières et des hydrocarbures. La crise devient mondiale. Si les bourses du monde entier subissent le contrecoup de la crise, il n’est pas pour autant évident qu’elle ait eu un impact sur l’économie réelle des grandes puissances industrielles. La chute des exportations est certes touchée par la diminution des importations asiatiques, le commerce international ne croît que de 3,8 % entre 1997 et 1998 (10 % sur l’année précédente), mais ce ralentissement est de courte durée.

Avant tout, les grandes puissances industrielles se sont appuyées sur leur demande interne et un pays comme la France a enregistré un taux de croissance de 3,2 % en 1998. En outre, la dévaluation des monnaies asiatiques entraine la dépréciation des actifs de ces pays, et offre donc des opportunités de rachats d’entreprises pour les puissances industrielles à monnaie forte. Alors que le monde occidental craignait un déferlement des exportations asiatiques sur leurs marchés (du fait de la dévaluation des monnaies de la zone, les exportations asiatiques gagnaient en compétitivité), c’est le contraire qui s’est produit, les exportations des dragons et tigres n’augmentant guère, du fait de la faiblesse de l’investissement due à l’assèchement des liquidités disponibles dans ces pays (« credit crunch » dû à la fuite des capitaux), ne permettant pas une hausse de la production. L’impact de la crise asiatique sur le monde demeure donc tout relatif.

Les « aides » des institutions financières internationales

Alors que les NPI étaient en crise depuis plusieurs mois, le FMI commença tardivement par négocier son aide, imposant la suppression de tous les dispositifs d’intervention de ces États dans leurs économies, interventions qui avaient permis la forte croissance des décennies précédentes, et dont le FMI reconnut plus tard qu’elles ne jouaient en rien un rôle néfaste dans la crise. Cette baisse des budgets entraîna de très nombreux licenciements de fonctionnaires. Le FMI exigea de plus une épuration drastique de certains secteurs (la Corée du Sud devait supprimer 50 % des emplois de son secteur bancaire).

Mais la destruction aussi massive des structures économiques de ces pays provoqua une panique supplémentaire dans les milieux financiers. En effet, l’ampleur des réformes demandées par le FMI à des économies jugées saines jusqu’alors (et qui l’étaient) firent croire que la situation était réellement catastrophique aux investisseurs, et ceux-ci amplifièrent le mouvement de retrait, au lieu de revenir dans la zone (« Au lieu d’éteindre les flammes, le FMI a crié « Au feu ! » en plein théâtre », Jeffrey Sachs).

L’audit du Bureau indépendant d’évaluation du FMI a jugé ces demandes mal avisées, exagérées et ne touchant pas au cœur du problème.

Conséquences sur les économies des pays asiatiques

Les Dragons résistent mieux à la crise

La Corée du Sud a fondé son développement industriel sur les grands conglomérats

Le capitalisme privé est étroitement lié à l’État. Les banques bien que privées sont ainsi sous tutelle. L’industrie coréenne repose sur de grands conglomérats (Chaebols) qui recherchent plus la conquête de parts de marché que le profit. Les résultats ont souvent été exceptionnels (hausse des capacités de production dans la sidérurgie, l’automobile, la construction navale et les composants électroniques). Toutefois, la Corée subit une perte de compétitivité (hausse des salaires, appréciation du won par rapport au dollar) dans les années 1980. La politique d’IPE jusqu’alors justifiée par l’étroitesse du marché trouve ses limites, les exportations diminuent avec des importations grandissantes et la balance commerciale devient négative. Malgré une forte épargne intérieure, l’État et les entreprises s’endettent considérablement. Les capitaux affluents à court terme, les banques de plus en plus autonomes fournissent en outre des crédits insoucieux. Les entreprises ne se soucient pas de la rentabilité de leurs investissements. Malgré ces indicateurs, le pays reste une destination profitable des investissements et cent milliards de dollars sont investis de l’étranger en Corée du Sud en 1996.

Quand la crise touche le pays, la fuite des capitaux (20 milliards sur l’année 1997) et la chute de la monnaie sont catastrophiques (Kia Motors fait faillite, manque d’emmener avec elle la First Bank of Korea). Malgré les appels aux dons, les particuliers donnant près de 200 tonnes d’or, la monnaie sud-coréenne continue de chuter.

La situation est maitrisée grâce à l’aide internationale (57 milliards de dollars prêtés par le FMI, la BM et la BAD). Des restructurations drastiques ont lieu : élimination des créances douteuses des banques, règles prudentielles ainsi que recapitalisation, licenciements massifs (un tiers des employés du secteur des banques au total, par exemple).

Taïwan : la résistance à la crise

Avec une croissance de 8 % au cours des 40 années précédant la crise, la politique de Taïwan a été un succès. Ce succès est dû à une association privé/publique intelligente, à un financement de l’investissement prudent (dette maitrisée : ratio de la dette de 80 % face aux 300 % coréens), et la politique de change de la Banque centrale a freiné intelligemment l’appréciation de la monnaie. Outre cela Taïwan a presque échappé à la crise, les risques étant mieux répartis (95 % des entreprises sont des PME, seuls deux grands groupes Evergreen et Acer), l’ouverture financière y était de plus mieux maitrisée (privilège des IDE, et contrôle des investissements de portefeuille).

Hong Kong

À Hong Kong le Dollar de Hong Kong a gardé son lien fixe ('peg') avec le $ américain (depuis 1983) et n'a pas été dévalué, la banque centrale de Hong Kong n’émettant de la monnaie nationale qu'en proportion de ses réserves en devises et en or. Durant l'année 1997 le PIB de Hong Kong a augmenté de 5%, à baissé de 5,3% en 1998 et est repartie vigoureusement à la hausse durant les années suivantes.

Les Tigres ou la croissance trop rapide et mal maîtrisée

La Thaïlande : une croissance déséquilibrée, présage de la crise

Si la croissance tourne aux alentours de 10 %, elle souffre de nombreux déséquilibres et d’un déficit de la balance des paiements courants de 8 % du PIB. Industriellement, faute de main d’œuvre qualifiée, le pays est l’exemple type du pays atelier (textile et montage électronique), la valeur ajoutée des exportations est donc faible, les FMN ne transfèrent aucune technologie, et le pays va souffrir de la concurrence chinoise. Financièrement, la Thaïlande a mis en place en 1993 la Bangkok International Banking Facilities, centre financier offshore chargé de concurrencer Singapour. Il devait servir aux investisseurs étrangers désireux de faire des affaires dans toute l’Asie. Cependant, les Thaïlandais s’en sont servis pour investir chez eux, ce qui a déclenché une bulle financière et immobilière dans le pays (la moitié des logements créés ne trouvèrent pas acquéreurs). Les banques thaïlandaises se sont chargées de créances douteuses. La collusion entre l’État et les milieux des affaires a été malsaine et a été une entrave à la mise en place de mesures efficaces. La crise éclate dans ce contexte en été 1997…

L’Indonésie ou la faillite du plan Suharto

Malgré une croissance de 7 % et la rente pétrolière, le succès indonésien est à relativiser. Certains groupes sont privilégiés par un État mou, lié à la corruption, pratiquant le clientélisme. Camdessus parle de « relations incestueuses entre l’État, les banques et les entreprises » (bad governance selon le consensus de Washington). En outre, la réglementation financière n’existe pas, la réforme agricole autrefois triomphante s’essouffle dans les années 1990, le pays souffre d’une explosion démographique, et la place économique dominante des Chinois pourtant minoritaires provoque le mécontentement de la population… Le bilan de la crise y est très lourd, avec un endettement de 138 milliards de dollars (rééchelonnement aux clubs de Paris et de Londres), une inflation de 60 %, un PIB en chute de 15 % sur un an. Les plans Suharto incohérents et catastrophiques font de l’Indonésie le pays le plus touché par la crise.

Les pays épargnés

Certains pays ont été relativement épargnés par la crise, la Chine et le Vietnam par exemple. La Chine avait déjà fortement dévalué en 1994, avait (et a toujours) un très important excédent de sa balance des paiements, et n’avait pas aboli les contrôles des mouvements de capitaux.

Conséquences humaines et sociales

Évolution des taux de chômage et de pauvreté dans les pays concernésCorée du SudIndonésieChômage (1997)2,6 %4 %Chômage (1999)7,6 %12 %PauvretéSelon l’Organisation internationale du travail, vingt-quatre millions de personnes se retrouvent au chômage du fait de la crise. Vingt millions se retrouvent pauvres. Le désespoir pousse les populations à toutes les extrémités : suicide, mais aussi prostitution infantile (+ 20 % en un an en Thaïlande), phénomène condamné par les États-Unis, responsables pourtant en partie de la crise selon Naomi Klein. Le désespoir est tel et les sociétés tellement marquées, que les conséquences se font encore sentir dix ans après.

À l’autre bout de l’échelle sociale, on constate au contraire un enrichissement et un divertissement nés de la crise. La volatilité des marchés asiatiques pendant cette période est considérée comme divertissante par les investisseurs. Les entreprises de ces pays furent vendues à très bas prix immédiatement après le lancement du plan du FMI, permettant ainsi d’enrichir les multinationales les rachetant. Les entreprises publiques furent aussi privatisées, ce qui était le but visé par le Trésor américain, les entreprises américaines étant parmi les principales bénéficiaires de ces privatisations.

Émeutes et pillages

La panique et le bouleversement économique sont tels que dans plusieurs villes, des centres commerciaux sont pillés. L’un d’eux, à Djakarta, est la proie d’un incendie pendant le pillage et plusieurs centaines de personnes y meurent brûlées vives. Dans plusieurs pays, la diaspora chinoise est jugée responsable, et victime de massacres, et les Chinoises de viols collectifs. Ces émeutes causèrent la mort d’environ 1200 personnes.

Suicides

La crise, faisant perdre leur emploi à des millions de personnes, provoqua des vagues de suicide, particulièrement chez les personnes de plus de 60 ans, se sentant un fardeau pour leur famille. L’emploi tenant une place beaucoup plus importante dans la détermination du statut social dans ces pays, le choc est d’autant plus grand. La Corée du Sud connaît ainsi une hausse de 50 % du nombre de suicides entre 1996 et 1997, les autorités affirmant sous-estimer les chiffres (le suicide collectif d’une famille compte pour un suicide, les autres morts sont des meurtres). Une hausse des faits de délinquance, crimes et de la délinquance juvéniles a aussi été constatée.

En 2008, la Corée du Sud conserve le taux de suicide le plus élevé des pays de l’OCDE (36 suicides pour 100 000 habitants par an). C’est devenu la quatrième cause de mortalité du pays, et chaque année depuis 1997, 10 à 13 000 personnes se suicident en Corée, et un tiers de ces suicides sont imputables à la crise.

Conséquences politiques

Pour les tenants du consensus de Washington, cette crise fut considérée comme la démonstration que le capitalisme libre et non-régulé était la seule possibilité, sans alternative, de développement économique, après la disparition du communisme et l’effondrement de ces pays asiatiques qui pratiquaient une troisième voie. Michel Camdessus et Alan Greenspan estimaient que la crise était positive, car elle permettait d’imposer rapidement un modèle où l’État n’intervenait pas dans l’économie.

En Corée du Sud, la crise provoqua un épisode de politique vaudou. Les négociations avec le FMI eurent lieu pendant les élections présidentielles, et les quatre principaux candidats durent signer une promesse de suivre le traitement de choc du FMI pour que la Corée du Sud puisse obtenir son aide. Cet engagement incluait une clause de diminution de la réglementation relative aux licenciements, alors que des grèves massives en 1996 avaient empêché le gouvernement d’adopter une mesure similaire. Ainsi, le vote du peuple coréen n’eut aucune influence sur la politique économique suivie par le gouvernement qu’il élisait.

En Indonésie, la réforme de Suharto fut si brutale qu’elle provoqua des manifestations qui le chassèrent du pouvoir.

Cette crise, son déroulement pendant lequel les institutions financières internationales s’abstinrent de jouer leur rôle, et ses conséquences jouèrent un rôle important dans le développement de l’altermondialisme. C’est aussi elle qui poussa les pays du Sud à refuser les nouvelles mesures de libéralisation des marchés mondiaux proposées par l’OMC à Seattle en 1999.

Modifié par David Web
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

STATISTIQUES: STATISTIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL 2009

Évolution du commerce mondial en 2008

La version intégrale de la publication “Statistiques du commerce international 2009” peut être commandée depuis notre librairie en ligne. Il est aussi possible de la télécharger en cliquant sur les liens ci-dessous.

Droit d’auteur:

La reproduction sous forme numérique ou sur papier des informations présentées sur ce site est autorisée pour un usage personnel ou pédagogique, sans frais ni formalités de demande. La citation complète et la mention des droits réservés (droit d’auteur) doivent apparaître sur la première page.

L’autorisation ne s’applique pas aux reproductions qui sont faites ou distribuées dans un but lucratif ou pour obtenir un avantage commercial. Une autorisation préalable et/ou le versement d’une redevance sont requis pour republier les données, les afficher sur un serveur ou les réutiliser dans des listes.

Les observations et suggestions concernant cette page doivent être envoyées à l’adresse suivante:

statistics@wto.org

300pxls.gif

Faits marquants (fichier pdf des premières pages de ce chapitre)

1. Aperçu général <A class=parasmallgreytext href="http://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2009_f/its09_world_trade_dev_f.htm#top">haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

  • Tableau I.1 Croissance du volume des exportations et de la production mondiales de marchandises, 2000-2008
  • Tableau I.2 Croissance du volume du commerce mondial des marchandises, par certaines régions et économies, 2000-2008

[/url]2. Commerce par région haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

3. Principaux pays commerçants haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

4. Commerce bilatéral des principaux pays commerçants haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

5. Accords commerciaux régionaux haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

6. Pays les moins avancés haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

7. Commerce des services des filiales étrangères haut de page

Les documents énumérés ici peuvent être téléchargés en format Microsoft Excel.

Ca ? je connais déjà... :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Euh ben...a priori pas vraiment...

Je ne comprends pas pourquoi tu dis tout et son contraire en deux messages...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Bon, tu causes en trois mots sur un sujet juste pour me dire que je ne comprends même pas ce que j'écris ou lis,bah, t'es trop fort, bonne soirée à toi... j'ai pas de temps à perdre avec une personne qui joue à ni oui ni non... de surcroit qui n'a même pas une base de connaissance en économie... continue a faire de la politique, là y a pas besoin de cerveau.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Non mais regarde je te montre:

Suicides

La crise, faisant perdre leur emploi à des millions de personnes, provoqua des vagues de suicide, particulièrement chez les personnes de plus de 60 ans, se sentant un fardeau pour leur famille. L’emploi tenant une place beaucoup plus importante dans la détermination du statut social dans ces pays, le choc est d’autant plus grand. La Corée du Sud connaît ainsi une hausse de 50 % du nombre de suicides entre 1996 et 1997, les autorités affirmant sous-estimer les chiffres (le suicide collectif d’une famille compte pour un suicide, les autres morts sont des meurtres). Une hausse des faits de délinquance, crimes et de la délinquance juvéniles a aussi été constatée.

En 2008, la Corée du Sud conserve le taux de suicide le plus élevé des pays de l’OCDE (36 suicides pour 100 000 habitants par an). C’est devenu la quatrième cause de mortalité du pays, et chaque année depuis 1997, 10 à 13 000 personnes se suicident en Corée, et un tiers de ces suicides sont imputables à la crise.

poussa les pays du Sud à refuser les nouvelles mesures de libéralisation des marchés mondiaux proposées par l’OMC à Seattle en 1999.

tes connaissances en sciences économiques et sociales est franchement tangantes.

Tu n'es donc pas au courant que le taux de suicides en corée s'est aggravée à des taux bien plus importants depuis la crise actuelle???

Enfin tous tes chiffres sont gentils, mais ils sont plus mauvais depuis 2007-2008. Donc le fait que ta crise de 1997 soit pire que l'actuelle semble être completement obsolete a la vision de tes propres messages....ce qui est amusant je dois dire.:mouai:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Je vois ce que c'est.... :sleep:

Modifié par David Web
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Pour connaître la crédibilité des candidats : c'est véritomètre ... (i-télé tous les jours vers 23h)

Résultats : FH (67%), suivi de Bayrou, Eva Joly, Mélenchon ... et Sarkozy (53%)

Mon lien

Si jamais ça ne marche pas (ce serait bizarre d'être attaqué !), recherchez sur google (veritometre) vous trouverez les résultats de tous les jours, aujourd'hui Sarkozy sur France 2 avec Pujadas : sa crédibilité était de 33% :dort:

Mettre 53 % de crédibilité à Sarkozy (et 67 au candidat de la City londonienne...s'il vous plait !), faut vraiment être un veau fini par les temps qui courent !

Pour ne pas voir que Sarkozy se comporte comme un gamin, à qui on donne les clés de l'armoire à confiture, faut être vraiment un veau doublé d'un ahuri.

Sans parler politique : visez le sourire auto-satisfait jusqu'à la nausée, visez le "casse-toi 'pauvr'con", visez le fouquet's, visez le yatch de bolloré (un pauvre internaute voulait nous faire croire que tout compte fait, ce n'était qu'une barcasse bonne pour la pêche à la sardine), visez les Rollex, visez les deux fours thermiques (pas à micro-ondes), dont seul l'Airbus de Sarko est équipé sur la planète entière (75 000 euros pièce, avec l'argent de nos impôts).

Des détails, mais des datils parlants. Qui en disent sur le côté Blin-Bling et son mépris pour la France, tan,t qu'il peut jouir des ses richesses sans rendre de compte.

Patience, ça viendra. Les juges sont sur les starting-blocks.

Alors je pense que si les français étaient éveillés politiquement parlant, Sarkozy serait à - 100 % d'avis favorables.:dev:

Merci d'avoir développer ce que je voulais dire (vous avez oublié le paragraphe Hollande/PS mais au moins Sarkozy y est).

Je ne l'aurais pas attaqué sur sa montre ou parce qu'il est allé faire un tour de bateau, mais le mépris de la France je suis assez d'accord.

je ne cherchais pas à comparer Blanc Bonnet et Bonnet Blanc, les deux scores m'ont fait réagir de la même façon;

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×