délire solitaire

Sombres animaux , vous repessant de la chair pourrissante de ces gens en perdition .Attendant votre heure dans l'ombre , reine de patience .

Au nom d'un social qui se veut unificateur , triste leure ,vous tourmentez jusqu'à leur dernière heure , les bêtes blessées de notre société.

A coup de mot menaceant , de lettre tels des corbeaux , vous achevez ceux qui brulent, pretendant agir pour le meilleur, par simple gout du conformisme. .

Maudits oiseaux croissants dans les champs urbains , à l'affut de parents dépassés , d'Hommes saignants de blessures cachées à la vue desquels vous jouissez .

Sortent de vos becs de doux mensonges, immondes promesses de guérison pour leur faire vous dévoiler ces plaies que cruellement vous exposez .

Condamnant vos victimes déjà agonisantes , à perdre leurs derniers souffles d'espoir , privant leurs âmes de ce qui les rattachaient à ce triste monde.

Vautours administratifs , certifiés juge de bonne conduite , favorisant la délation, ôtant le droit à la souffrance , le droit même à la différence .

Dans ce système de haines , vous êtes les fossoyeurs souriants devant les épaves humaines que vous effacez lentement , enterrez sous vos papiers.

Sous couvert de vos obligations légals, vous pratiquez cette justice a deux vitesses où sont condamnés par avance, ceux qui ne savent souffrir en silence .

Elles m'atteignent ces lames acérées avec lesquels vous me menacez ,

elles me coupent , me charcutent , me transpercent , faisant couler mon sang aussi noir que le trou dans ma poitrine .

vous gagnez et je suis à genoux pourtant ce soir , c'est pour moi que chanteront les anges.

alors peu m'importe ce triste monde , qui me pousse à l'agonie , peu m'importe , ces gens par milliard , qui fabrique le poison de leur fin

et je meurs et c'est si bon de partir enfin , si simple.

En faite mourir aura été la chose la plus facile que j'aurais faite de ma vie .

Finie cette vie où les mots blessent les coeurs sans trouver châtiment .

Je m'eveille doucement , on s'approche .

je dormais.

je rêvais .

qui es tu ?

je suis la mort celle qui libère et qui condamne.

serais je libre ou condamnée ?

ni l'un ni l'autre

mais comment ?

c'est parce qu'au fond dans ce monde tu es...

je suis ?

Rien, tu n'es rien !