Aller au contenu

Messages recommandés

Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Pour les chrétiens, Ismaël représente l'Islam aussi ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 47
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Posté(e)
vera5 Membre 2 358 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour les chrétiens, Ismaël représente l'Islam aussi ?

????????

Ismaël ne "représente" pas l'Islam ! Ismaël est "le père" de la nation arabe ! ainsi comme Isac est "le père" de la nation juive !

( si tu es juif tu dois bien le savoir, non ?!)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zero Point Energy, 45ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
45ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)
Est il possible que Jésus se soit sacrifié car il avait cette maladie ?

Insensibilité congénitale à la douleur

En fait je dis maladie, mais on relativisant un peu je verrai plus cela comme une bénédiction qu'une malédiction, être libre de défendre ses idées sans avoir peur que l'on puisse nous faire subir de douleur.

Libre de défendre ses idées , j'en suis pas si sûr ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Zero Point Energy, 45ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
45ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

294> L'obscurité devient encore plus épaisse. Jérusalem disparaît complètement. Les pentes du Calvaire lui-même semblent s'annuler. Seule la cime est visible, comme si les ténèbres la surélevaient pour recueillir l'unique et dernière lumière qui restait, en la plaçant comme pour une offrande avec son trophée divin, sur une nappe d'onyx liquide, pour qu'elle soit vue par l'amour et par la haine.

BaliseNoire.jpg Et de cette lumière qui n'est pas de la lumière vient la voix plaintive de Jésus : "J'ai soif !"

Il y a en effet un vent qui altère même ceux qui sont en bonne santé, un vent continu, maintenant, violent, chargé de poussière, froid, effrayant. Je pense à la douleur qu'il aura donnée par son souffle violent aux poumons, au cœur, au gosier de Jésus, à ses membres glacés, engourdis, blessés. Mais vraiment tout s'est mis à torturer le Martyr.

"Un soldat va à un vase où les aides du bourreau ont mis du vinaigre avec du fiel parce que, par son amertume, il augmente la salivation chez les suppliciés. Il prend l'éponge plongée dans le liquide, l'enfile au bout d'un roseau fin et pourtant rigide qui est déjà préparé tout près, et il présente l'éponge au Mourant. Jésus se tend avidement vers l'éponge qui approche. On dirait un enfant affamé qui cherche le sein maternel.

Marie qui voit et certainement a cette pensée, gémit, en s'appuyant sur Jean : "Oh ! et je ne puis même pas Lui donner une goutte de mes pleurs... Oh ! mon sein pourquoi ne donnes-tu plus le lait ? Oh ! Dieu pourquoi, pourquoi nous abandonnes-tu ainsi ? Un miracle pour mon Fils ! Qui me soulève pour que je le désaltère de mon sang, puisque je n'ai pas de lait ?..."

Jésus, qui a sucé avidement l'âpre et amère boisson, détourne la tète dégoûté. Cette boisson doit en plus brûler les lèvres blessées et gercées. Il se retire, s'affaisse, s'abandonne.

Tout le poids du corps retombe sur les pieds et en avant. Ce sont les extrémités blessées qui souffrent la peine atroce de s'ouvrir sous le poids d'un corps qui s'abandonne. Plus un mouvement pour soulager cette douleur. Depuis le bassin jusqu'en haut, tout est détaché du bois et reste ainsi.

La tête pend en avant si pesamment que le cou paraît creusé en trois endroits : à la gorge, complètement enfoncée, et de part et d'autre du sterno-cléido-mastoïdien. La respiration est de plus en plus haletante et entrecoupée. C'est déjà plus un râle syncopé qu'une respiration. De temps à autre un accès de toux pénible apporte aux lèvres une écume légèrement rosée. Les intervalles entre deux expirations deviennent toujours plus longs. L'abdomen est déjà immobile. Seul le thorax se soulève encore, mais avec beaucoup de difficulté et de peine... La paralysie pulmonaire s'accentue toujours plus.

Haut de page 295> Et toujours plus faible, se transformant en une plainte enfantine, l'appel : "Maman !" Etla malheureuse murmure : "Oui, mon Trésor, je suis ici." Et quand la vue qui se voile Lui fait dire : "Maman, où es-tu ? Je ne te vois plus. Toi aussi tu m'abandonnes ?" ce n'est même plus une parole, mais un murmure à peine audible pour qui recueille avec le cœur plutôt qu'avec l'ouïe tous les soupirs du Mourant. Elle dit : "Non, non, Fils ! Moi je ne t'abandonne pas ! Écoute-moi, mon aimé... Maman est ici, elle est ici... et son seul tourment est de ne pas pouvoir venir où tu es..."

C'est un déchirement... Et Jean pleure sans retenue. Jésus doit entendre ses sanglots, mais il ne dit rien. Je pense que la mort imminente le fait parler comme s'il délirait et ne sait même pas ce qu'il dit et, malheureusement, ne comprend pas même le réconfort maternel et l'amour du Préféré.

Longin — qui sans le remarquer a quitté son attitude de repos avec les mains croisées sur la poitrine et les jambes croisées, à cause de la longueur de l'attente repose tantôt un pied tantôt l'autre, et maintenant au contraire se raidit dans le garde-à-vous, la main gauche sur son épée, la main droite pendant le long de son côté comme s'il était sur les marches du trône impérial — ne veut pas s'émouvoir. Mais son visage s'altère dans l'effort qu'il fait pour vaincre l'émotion et ses yeux brillent d'une larme que seule retient sa discipline de fer.

Les autres soldats, qui jouaient aux dés, ont cessé, et se sont levés pour remettre les casques qui avaient servi pour agiter les dés, et se tiennent en groupe près du petit escalier creusé dans le tuffeau, silencieux, attentifs. Les autres sont de service et ne peuvent changer de position. On dirait des statues. Mais l'un des plus proches et qui entend les paroles de Marie, bougonne quelque chose entre ses lèvres et hoche la tête.

BaliseNoire.jpg Un silence. Puis nette dans l'obscurité totale la parole : "Tout est accompli !" et ensuite c'est le halètement de plus en plus rauque avec, entre les râles, des intervalles de silence de plus en plus longs.

Le temps court sur ce rythme angoissé. La vie revient quand l'air est rompu par le halètement âpre du Mourant... La vie cesse quand ce son pénible ne s'entend plus.

Haut de page 296> On souffre de l'entendre... on souffre de ne pas l'entendre... On dit : "C'est assez de souffrance !" et on dit : "Oh Dieu ! que ce ne soit pas son dernier soupir."

Toutes les Marie pleurent, la tête contre le talus. Et on entend bien leurs sanglots car maintenant toute la foule se tait de nouveau pour recueillir les râles du Mourant.

BaliseNoire.jpg Encore un silence. Puis, prononcée avec une infinie douceur, dans une ardente prière, la supplication: "Père, entre tes mains je remets mon esprit !"

Encore un silence. Le râle aussi devient léger. Ce n'est plus qu'un souffle qui sort des lèvres et de la gorge.

Puis, voilà, le dernier spasme de Jésus. Une convulsion atroce, qui paraît vouloir arracher du bois le corps qui y est fixé par trois clous, monte par trois fois des pieds à la tête, court à travers tous les pauvres nerfs torturés; soulève trois fois l'abdomen d'une manière anormale, puis le laisse après l'avoir dilaté comme par un bouleversement des viscères, et il retombe et se creuse comme s'il était vidé; elle se lève, gonfle, resserre si fortement le thorax que la peau se creuse entre les côtes qui se tendent en apparaissant sous l'épidémie et rouvrant les blessures de la flagellation; elle porte violemment en arrière une, deux, trois fois la tête qui frappe durement contre le bois; elle contracte en un seul spasme tous les muscles du visage, en accentuant la déviation de la bouche à droite, elle fait ouvrir et dilater les paupières sous lesquelles on voit rouler le globe oculaire et apparaître la sclérotique. Le corps se tend tout entier; dans la dernière des trois contractions c'est un arc tendu, vibrant, terrible à voir, et puis un cri puissant, impensable en ce corps épuisé, se dégage, déchire l'air, BaliseNoire.jpg le "grand cri" dont parlent les Évangiles et qui est la première partie du mot "Maman"... Et plus rien...

La tête retombe sur la poitrine, le corps en avant, le frémissement cesse et cesse aussi la respiration.

09-028-2Image.jpg

Il a expiré.

<a name="TremblementTerre">BaliseNoire.jpg La Terre répond au cri de Celui qu'on a tué par un grondement effrayant. Il semble que de mille trombes des géants font sortir un son unique et, sur cet accord terrifiant, voici les notes isolées, déchirantes des éclairs qui sillonnent le ciel en tous sens, tombant sur la ville, sur le Temple, sur la foule... Je crois qu'il y aura eu des gens foudroyés car la foule est frappée directement. Les éclairs sont l'unique lumière et irrégulière qui permette de voir.

Haut de page 297> Et puis tout à coup, pendant que durent encore les décharges de la foudre, la terre s'ébranle en un tourbillon de vent cyclonique. Le tremblement de terre et la trombe d'air se fondent pour donner un châtiment apocalyptique aux blasphémateurs. Le sommet du Golgotha ondule et danse comme un plat dans la main d'un fou, dans les secoussessussultoires et ondulatoires qui secouent tellement les trois croix qu'il semble qu'elles doivent les renverser.

Longin, Jean, les soldats s'accrochent où ils peuvent, comme ils peuvent, pour ne pas tomber. Mais Jean pendant qu'avec un bras il se tient à la croix, avec l'autre soutient Marie qui, à cause de sa douleur et des secousses, s'abandonne sur son cœur. Les autres soldats, et surtout ceux du côté en pente, ont dû se réfugier au milieu pour ne pas être jetés en bas de la pente. Les larrons crient de terreur, la foule crie encore plus fort et voudrait s'enfuir, mais elle ne le peut. Les gens tombent les uns sur les autres, s'écrasent, se précipitent dans les fentes du sol, se blessent, roulent le long de la pente, deviennent fous.

Par trois fois se répète le tremblement de terre et la trombe d'air et puis c'est l'immobilité absolue d'un monde mort. Seuls des éclairs, mais sans tonnerre, sillonnent encore le ciel et éclairent la scène des juifs qui fuient dans tous les sens, les mains dans les cheveux, ou tendues en avant, ou levées vers le ciel, méprisé jusque là et dont maintenant ils ont peur. L'obscurité est tempérée par une lueur lumineuse qui, aidée par l'émission silencieuse et magnétique des éclairs, permet de voir que beaucoup restent sur le sol : morts ou évanouis, je ne sais. Une maison brûle à l'intérieur des murs et les flammes s'élèvent droites dans l'air immobile, mettant une nuance de rouge vif sur le vert cendre de l'atmosphère.

Marie lève sa tête de dessus la poitrine de Jean et regarde son Jésus. Elle l'appelle car elle le voit mal dans la faible lumière et avec ses pauvres yeux pleins de larmes. Trois fois elle l'appelle : "Jésus ! Jésus ! Jésus !" C'est la première fois qu'elle l'appelle par son nom depuis qu'il est sur le Calvaire. Enfin, dans un éclair qui fait une sorte de couronne sur la cime du Golgotha, elle le voit, immobile, tout penché en avant, avec la tête tellement inclinée en avant, et à droite, au point de toucher l'épaule avec la joue et les côtes avec le menton, et elle comprend. Elle tend ses mains qui tremblent dans l'air obscurci et crie : "Mon Fils ! Mon Fils ! Mon Fils !" Puis elle écoute... Elle a la bouche ouverte, elle semble vouloir écouter même avec elle, comme elle a les yeux dilatés pour voir, pour voir... Elle ne peut croire que son Jésus n'est plus...

Jean lui aussi a regardé et écouté et il a compris que tout est fini. De ses bras il saisit Marie et cherche à l'éloigner en disant: "Il ne souffre plus."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité AMEDEE-ZAFER
Invités, Posté(e)
Invité AMEDEE-ZAFER
Invité AMEDEE-ZAFER Invités 0 message
Posté(e)
Est il possible que Jésus se soit sacrifié car il avait cette maladie ?

Insensibilité congénitale à la douleur

En fait je dis maladie, mais on relativisant un peu je verrai plus cela comme une bénédiction qu'une malédiction, être libre de défendre ses idées sans avoir peur que l'on puisse nous faire subir de douleur.

Mais c'est tout de même affirmer que .... il aurait triché ? Dans quel but vouloir lui mettre ce second fardeau sur le dos ? Là du coup je n' arrive pas bien à saisir quel serait l' intérêt d' y croire pour des Chrétiens ... En voyez-vous un ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
hibernatus Membre 154 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"...Homme de douleur et habitué à la souffrance...ce sont nos souffrances qu'il a portées , c'est de nos douleurs qu'il s'était chargé...il était transpercé à cause de nos transgressions , écrasé à cause de nos fautes...le Seigneur a fait venir sur lui nos fautes à tous.Maltraité , affligé , il n'a pas ouvert la bouche ; semblable au mouton qu'on mène à l'abattoir , à une brebis muette devant ceux qui la tondent , il n'a pas ouvert la bouche...Le Seigneur a voulu l'écraser par la souffrance...il a porté le péché d'une multitude... Esaïe 53: 3-12

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
vera5 Membre 2 358 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et oui ! l'humanité souffre parce qu'elle ne connait pas l'amour de Dieu ! :coeur:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
ais c'est tout de même affirmer que .... il aurait triché ? Dans quel but vouloir lui mettre ce second fardeau sur le dos ? Là du coup je n' arrive pas bien à saisir quel serait l' intérêt d' y croire pour des Chrétiens ... En voyez-vous un ?

Ben non , puisqu'il a inspiré que Dieu le protége malgré ses souffrances et puis à cet époque il ne pouvait pas déceler cet maladie comme étant une maladie, et quelqu'un qui a cette maladie connait c'est quoi l'amour, la haine et la douleur juste en l'observant et en voyant la réaction des autres... Mais il est aussi conscient d'un avantage celui de ne pas la ressentir comme les autres c'est à dire physiquement mais juste ce qu'elle est dans son principe.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×