Les humains

Les humains sont ils malades (dans tous les sens du terme) et de surcroît hypocrites lorsqu'ils n'admettent pas être malades ?

La maladie est parfois plus confortable que la santé et tout ce qu'elle suppose...

Très belle réponse dont je me souviendrai.

Ceci dit, pour être franche, je ne pense pas la saisir totalement.:blush:

Ce que j'en déduis de la phrase de Ved, c'est que la maladie peut permettre une certaine fougue, un plaisir de vivre, parce que le temps est, disons, "compté", alors qu'une vie "normale", loin de la maladie tel qu'on pourrait l'entendre, peut paraître plus morne, moins dense, etc.

Je ne sais pas si tu parles de maladie au sens physique et/ou psychologique. Dans le premier cas, assurément non, je ne pense pas. Le second, au contraire, mériterait effectivement réflexion. Certains pensent que nous serions tous névrosés, à un degré toutefois varié, ce que je ne saurais infirmer ou confirmer. Mais, cela sous-entendrait que oui, nous serions tous "malades", et le refuser serait plutôt de l'ordre de l'aveuglement de soi, de l'illusion. Je ne sais pas si l'on peut parler d'hypocrisie à l'égard de soi.

Ce que j'en déduis de la phrase de Ved, c'est que la maladie peut permettre une certaine fougue, un plaisir de vivre, parce que le temps est, disons, "compté", alors qu'une vie "normale", loin de la maladie tel qu'on pourrait l'entendre, peut paraître plus morne, moins dense, etc.

C'est vrai, mais ce n'est pas à ça que je pensais

Il y a plusieurs raisons qui peuvent pousser quelqu'un à, inconsciemment, rester dans un état de maladie ou de faiblesse.

D'abord le manque de confiance en soi, qui est justifié par la maladie : "je peux pas faire ça, je suis malade ; me crie pas dessus, tu sais bien que je vais pas bien..."

C'est la raison pour laquelle j'ai écrit "la santé et tout ce qu'elle suppose" : être en santé signifie être en état de donner le meilleur de soi, et donc recevoir un jugement juste de la part des regards extérieurs... Par manque de confiance en soi, on peut transférer sa flemme, ou sa peur de l'action dans la maladie qui tend à la passivité et au repos...

Enfin, plus évident : une personne malade est une personne envers qui on va être plus sympa, plus attentionné... Il y a des gens qui se plaignent souvent pour recevoir de l'attention, de la compassion ; et d'autre qui, une fois malade, ne vont pas avoir la volonté de guérir parce qu'ils vont trouver cette maladie plus confortable de par les bénéfices qu'elle apporte au niveau affectif...

Oui, alors pour le coup c'est vraiment très intéressant tout ce que tu viens de dire.

Cependant ce n'est pas de cela dont je voulais parler en ouvrant ce sujet.

Je parlais plus d'une maladie collective et de l'incapacité pour certain à l'admettre.

excellente question ; est-on en meilleure santé quand on vient juste de quitter l'utérus ? ben ouais appelons une chatte une chatte...

dans ce cas, on chiale bien (il paraît), et ça chialer, il paraît même que l'on en agace, y compris quand on naît un peu tard -ça m'est arrivé- tous les bébés autour étaient sur les nerfs à cause de moi, ça chialait, ça chialait...

Les humains sont ils malades (dans tous les sens du terme) et de surcroît hypocrites lorsqu'ils n'admettent pas être malades ?

Bonjour, un être humain est d'abord et avant tout son propre maître.

Il en maîtrise pas toujours bien sa barque mais la vie est mouvement et est mouvementée.

De la première inspiration à la dernière expiration il est un élève.

Maître et élève il est toujours en évolution.

Si les êtres humains apprennent des uns et des autres et se connaissent eux-mêmes mieux que quiconque, en quoi doivent-ils se soumettre à une autre autorité que la leur ?

J'entends pas là que étant maîtres de leur vie, ils sont en droit d'apprendre de leurs erreurs aussi.

Ils ne sont pas infaillibles, raison pour laquelle il appartient individuellement à chacun, de se soumettre ou pas à une autorité autre que la sienne.

Ainsi, si un être humain fait le choix de l'entendement de sa propre vérité, à la différence de celle d'un autre la contredisant, il est dans son droit fondamental de la refuser.

En faisant le choix de sa conscience, il fait le choix de son individualité.

Sa vie n'appartenant pas à autrui.

Si un être humain entend qu'il n'est pas malade, il n'est pas hypocrite, il n'est pas malade.

Si un autre être humain l'observant entend le contraire alors il le tiendra pour fou...(peut-être)

...(peut-être) le premier tiendra le second pour fou également !

C'est un jeu de miroir, de réflexion, d'images basées sur l'individualité de chacun, de son expérience, de son entendement.

Et puisque la question de la folie est posée...

La psychiatrie par exemple peut être perçue comme dangereuse parce qu'elle est un entendement institutionnalisé, un instrument de pouvoir, où la soumission est obligatoire.

Il n'y a aucune liberté à l'individualité, aucune échappatoire.

Il y a une injonction à avaler la pilule comme idéologie programmée, imposée.

C'est un asservissement.

L'être humain est-il fou parce que asservit ?

L'être humain est-il fou parce qu'il accepte cet entendement ?

Non, il accepte ce qu'il est lui !

Un singe !

je ne parlerais pas d'hypocrisie

on ne se rend pas forcément compte d'un état et ce pour diverses raisons (dont celles qui font qu'on est malade bien entendu)

le corps exprime ce qu'on ne dit pas

mais ce n'est pas la seule piste, et il faut s'entendre sur ce que signifie être malade, aussi

ça peut prendre tellement de formes

Pour System : S'ils pouvaient en plus être tendance bonobo : il y aurait moins de conflits stériles.

et puis ça m'amuserait de voir des béligérants de tous poils et toutes obédiences se faire des gros câlins (pour ne pas dire plus) à tour de bras !:D

Je parlais plus d'une maladie collective et de l'incapacité pour certain à l'admettre.

Alors là du coup c'est moi qui ne comprends pas

le corps exprime ce qu'on ne dit pas

voir même ce que l'on ne se dit pas à soi-même.

Sont ils hypocrites quand ils ne l' admettent pas ou quand ils transforment tous leurs vices en maladies?

tout à fait,

quelque chose empêche que ces blocages fassent surface

parce que c'est trop douloureux, enfouis, etc etc

ce sont donc des signaux que le corps nous envoie

Oui, alors pour le coup c'est vraiment très intéressant tout ce que tu viens de dire.

Cependant ce n'est pas de cela dont je voulais parler en ouvrant ce sujet.

Je parlais plus d'une maladie collective et de l'incapacité pour certain à l'admettre.

alors ça aurait été cool de préciser :smile2:

Pour System : S'ils pouvaient en plus être tendance bonobo : il y aurait moins de conflits stériles.

et puis ça m'amuserait de voir des béligérants de tous poils et toutes obédiences se faire des gros câlins (pour ne pas dire plus) à tour de bras !:D

et en fait c'est la clé

Pour System : S'ils pouvaient en plus être tendance bonobo : il y aurait moins de conflits stériles.

et puis ça m'amuserait de voir des béligérants de tous poils et toutes obédiences se faire des gros câlins (pour ne pas dire plus) à tour de bras !:D

Bienvenue sur Bonoboland !

Seulement quelques uns malades (à soigner) et d'autres en bonne santé.

Ça rapporte plus de blé

pfff

Tu veux dire que la normalité est une maladie, et qu'en fait qu'en j'ai la grippe c'est qu'inconsciemment je cherche à redevenir normal ?

Ouais, ça s'tient.

Non, je ne cherche plus à dire quoi que ce soit dans ce topique. Je crois juste que j'ai essayé de mettre un coup de pioche mais que le morceau est trop gros pour moi. Je m'en excuse.

Bref, bref, passons, passons...

(de toute manière, y'a qu'a voir la popularité du sujet)

Comment expliquer qu'il y ait autant de maladies physique déclarées (les généralistes voient défiler les clients toute la journée et les pharmacie aussi) et aussi peu de maladies mentales déclarées ?

La maladie mentale est à un point stéréotypé que les gens en auraient hontes?

Pile dans l'mille Jedino !

Ce sont les mots que je n'osais exprimer.

Et je constate que toi même ne t'es pas étendu sur la question. Une honte généralisée en sommes.

Mais bon, nul besoin de s'acharner sur la souche, surtout si les racines sont profondes. Elle pourrira d'elle même avec le temps...