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souffrir


lounalou

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Membre, 35ans Posté(e)
Ved Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
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Chapeau Immateriel

On appelle ça une auréole sleep8ge.gif

Ok je sors =>

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Invité hum
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Invité hum
Invité hum Invités 0 message
Posté(e)
le négatif ne peut pas engendrer du positif

J'ai plutôt l'impression au contraire que le négatif et le positif passent leur temps à copuler, tendrement enlacés l'un contre l'autre.

La souffrance est nécessaire, même si on cherche à s'en débarrasser. C'est un élément de la dynamique existentielle si je puis dire, on ne grandit pas sans souffrir. C'est dans la souffrance qu'on peut se faire une vague idée de notre position dans l'existence : elle montre

nos limites, nos faiblesses, nous renforce (ou nous détruit si elle est trop intense ou mal gérée).

Ce qui fait souffrir peut devenir source de plaisir, défi, une fois dépassé l'état d'esprit antérieur. Chacun a ses souffrances, ses petits défis à relever, et j'ai vraiment du mal à concevoir une vie sans souffrance. Tout comme j'ai du mal à concevoir un bon gigot sans la giclée de sang préalable.

Bref, à mon avis, tout ça c'est une question de dosage (et de touillage), le fil directeur étant plutôt de chercher à limiter la souffrance, la rendre gérable, voire la fertiliser.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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Je pense que la souffrance est la douleur et que la douleur c'est le moyen primitif qu'à la nature de prévenir de la possibilité d'inexistence d'organes d'un organisme pendant l'existence de l'organe cérébral de cette organisme.

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Invité som28
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Invité som28
Invité som28 Invités 0 message
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non, la souffrance n'est pas la douleur ! :sleep:

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
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hum : J'ai plutôt l'impression au contraire que le négatif et le positif passent leur temps à copuler, tendrement enlacés l'un contre l'autre.

genesiis : S'il y a véritablement enchassement de l'atrocité pour être au monde, pour autant je n'y vois point de tendresse mais bien plutot de la perversion. Car le monde s'élève, gagne en conscience, en perdant en atrocité.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
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non, la souffrance n'est pas la douleur !

Alors qu'est ce que c'est, peux tu développer ?

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Invité hum
Invités, Posté(e)
Invité hum
Invité hum Invités 0 message
Posté(e)

genesiis : S'il y a véritablement enchassement de l'atrocité pour être au monde, pour autant je n'y vois point de tendresse mais bien plutot de la perversion

La perversion est un concept moral (atrocité aussi)... or il n'y a pas de phénomènes moraux, ce sont nos interprétations de ces phénomènes qui sont morales....l'univers ne semble pas avoir grand chose à faire avec nos petits soucis moraux d'humains, il se contente d'être, avec tout ce que cela implique en secousses, en caresses, en morsures, en coups de poings.

. Car le monde s'élève, gagne en conscience, en perdant en atrocité.

Et réciproquement ? On a donc bien une sorte de dialectique entre "positif" et "négatif". A nous de composer avec.

Mais des notions comme "atrocité" sont soumises à tant d'interprétations différentes, selon les cultures, voire même au sein d'une même culture...

D'ailleurs que signifie "le monde s'élève" ? Comment pourrait-on juger si le monde s'élève ou pas, sinon par le calque de nos propres valeurs sur lui ?

En outre souffrance n'est pas synonyme d'atrocité.

Et puis il ne faut pas oublier, ou plutôt il serait intéressant de se pencher sur ce par quoi l'homme est passé en mettant au point cette précieuse morale. Sur ce point La généalogie de la morale de Nietzsche fournit des hypothèses bien croustillantes (en gros, l'existence de notre morale serait pour beaucoup, voire essentiellement redevable à la cruauté humaine).

Après il y a probablement eu des travaux plus récents sur la question, pour laquelle je suis ouvert à toute référence au passage :)

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Invité som28
Invités, Posté(e)
Invité som28
Invité som28 Invités 0 message
Posté(e)

La souffrance n'est pas la douleur.

La douleur est le plus souvent d'origine physique ; c'est une réponse de l'organisme à des stimuli. C'est une alerte. Elle est objectivable, mesurable avec une multitude de régles, d'échelles de mesure, etc... On peut la traiter avec des molécules, des stimulations electriques, en fonction de sa localisation, de son intensité, etc...

La souffrance est subjective ; elle est le plus souvent psychologique, et ses racines sont enfouies au plus profond de l'être. elle n'est pas mesurable, elle ne peut pas être décrite (contrairement à la douleur : coup de poignard, picottement, brulures,etc...), elle surgit à tout instant et seul un accompagnement psycologique au long terme peut aider à l'atténuer...ou bien la suppression de la cause de la souffrance, s'il est possible de la supprimer.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
La souffrance est subjective ; elle est le plus souvent psychologique, et ses racines sont enfouies au plus profond de l'être. elle n'est pas mesurable, elle ne peut pas être décrite (contrairement à la douleur : coup de poignard, picottement, brulures,etc...), elle surgit à tout instant et seul un accompagnement psycologique au long terme peut aider à l'atténuer...ou bien la suppression de la cause de la souffrance, s'il est possible de la supprimer.

La souffrance c'est la douleur dans le sens où la souffrance c'est l'endurance de la douleur.

30px-Nuvola_apps_bookcase.svg.png Étymologie

Du latin populaire *sufferīre, altération du latin classique sufferre (« supporter, endurer »).

Verbe

souffrir /su.fʁiʁ/ intransitif 3e groupe (conjugaison)

Tu parles de maladies psychologiques où l'on estime qu'il y a souffrance sans pouvoir déceler un dysfonctionnement d'un organe de l'organisme, seul cas où il y a vraiment douleur donc souffrance.

Mais la maladie psychologique est due souvent au risque d'une possibilité de dysfonctionnement d'un organe donc douleur. Imaginons que sans que tu te rendes compte, on arrive et que l'on te menace avec un couteau, plus tard tu développes une maladie, un trouble à cause de cela, c'est tout simplement parce que le cerveau à enregistré une possibilité de douleur arrivée hasardeusement, imprévisiblement et développe une sorte de phobie, une peur constante du risque de se faire hasardeusement dans le sens imprévisiblement, agresser et donc se faire infliger une douleur.

En cela la souffrance est la douleur.

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Invité som28
Invités, Posté(e)
Invité som28
Invité som28 Invités 0 message
Posté(e)

non, je ne parlais pas de maladies psychosomatiques, mais de souffrances psychiques, rien à voir. La souffrance (douleur psychologique, si tu préfère) n'a pas de causes somatiques ; elle est du à un mal être, une épreuve, etc....c'est la plus difficile à traiter.

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Membre, Posté(e)
Boutetractyxreqs Membre 5 959 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
elle est du à un mal être, une épreuve, etc....c'est la plus difficile à traiter

Quelle souffrance ?

Un chirurgien, malgrès ses connaissances en chirurgie, ne va pas s'opérer lui même mais par un autre chirurgien, quand on perd quelqu'un, inconsciemment on perd un proche qui peut nous guérir de la douleur et donc le risque, la possibilité de douleur est plus grande on développe des "douleurs" psychologiques car la douleur n'est que préventive au dysfonctionnement. Parceque le cerveau est habitué au schéma primitif de la prévention, par la douleur, de la possibilité de mort d'organes avant le cerveau.

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
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genesiis : S'il y a véritablement enchassement de l'atrocité pour être au monde, pour autant je n'y vois point de tendresse mais bien plutot de la perversion

hum : La perversion est un concept moral (atrocité aussi)... or il n'y a pas de phénomènes moraux, ...

genesiis : Quelques phénomènes moraux : le harcèlement, le négationnisme, les violences...

---

genesiis : Car le monde s'élève, gagne en conscience, en perdant en atrocité.

hum : Et réciproquement ?

genesiis : oui, l'atrocité abaisse le monde vers l'animale immédiateté mais une fois l'atrocité passée la conscience peut y gagner de la vigueur. Par exemple : la déclaration universelle des droits de l'homme est issue de la seconde guerre mondiale (...).

---

hum : Mais des notions comme "atrocité" sont soumises à tant d'interprétations différentes, selon les cultures, voire même au sein d'une même culture...

genesiis : Vous reconnaîtrez une atrocité lorsqu'elle vous touchera.

---

hum : D'ailleurs que signifie "le monde s'élève" ? Comment pourrait-on juger si le monde s'élève ou pas, sinon par le calque de nos propres valeurs sur lui ?

genesiis : Comme je l'ai déjà dit le monde s'élève en gagant en conscience. Certes il s'agit d'une valeur subjective mais sa subjectivité ne diminue en rien son intérêt. Il faut juste être vigilant à en vouloir son universalité.

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Invité hum
Invités, Posté(e)
Invité hum
Invité hum Invités 0 message
Posté(e)
genesiis : Quelques phénomènes moraux : le harcèlement, le négationisme, les violences...

Une violence en-soi n'est pas "morale", elle se fait tout au plus "enrober" d'une teinte morale lorsque elle se fait juger en tant qu'acte moral ou immoral par une société.

Un séisme n'est pas moral. Il se manifeste pourtant, il détruit tout, provoque une immense souffrance. Ensuite on maudit, on pleure, on prie, etc. Puis on reconstruit, en essayant d'améliorer la solidité des habitations.

Cependant je vois ce que vous voulez dire, et en effet on a tout intérêt à attribuer aux actes humains une nature morale, à faire ressentir à l'homme un sens de la responsabilité, peu importe sa fictivité ou sa réalité. C'est une croyance nécessaire, toutes nos sociétés reposent sur cela.

Mais il reste tout de même la possibilité de s'extirper de temps en temps, ne serait-ce qu'un instant, de cette croyance, des valeurs inculquées, fussent-elles les plus nobles du monde, pour contempler ça d'un peu plus loin, lever la tête du guidon. Prendre conscience, en somme :)

genesiis : Comme je l'ai déjà dit le monde s'élève en gagnant en conscience.

Et comment cette conscience se développe-t-elle ? En supportant, en expérimentant, en souffrant. On a donc besoin de l'un comme de l'autre.

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

On a besoin de tout pour faire un monde mais pas aux mêmes doses. L'acquisition de l'expérience peut se faire de bien des façons : On n'attend plus de grandes bourasques de vent pour tester les ponts.

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