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Est-il possible de réécrire toute la physique en chassant toute référence à la causalité ?


Zarathoustra2

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Tu poses des questions sans lien avec le sujet. :sleep:

Je sais très bien que tu mens en disant qu'il n'y a pas besoin de maths pour définir l'intrication quantique. Elle a été découverte dans une équation et on a mis longtemps à interpréter le sens de cette équation.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
j'ai deux électrons intriqués, j'en fait réagir un avec un positron. Qu'est ce qui arrive au deuxième ?

La science actuelle n'en sais rien : l'expérience n'a pas été tentée et les modèles théoriques de l'intrication quantique ne permettent pas d'être sûr du résultat.

En plus, vous semblez ignorer l'expérience d'Aspect sur les photons intriqués, qui montre qu'il est vain de parler de "causalité". La mécanique quantique ne respecte même pas les règles basiques qu'on pourrait attendre de la causalité.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

L'empirisme est quasi inévitable, à un moment donné on ne sais plus déterminer les causes précises, on se contente de décrire ce qui se produit. C'est ainsi dans toutes les branches des sciences.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La science actuelle n'en sais rien : l'expérience n'a pas été tentée et les modèles théoriques de l'intrication quantique ne permettent pas d'être sûr du résultat.

Mauvaise réponse, 0, nul. Les modèles théoriques de l'intrication quantique permettent parfaitement de savoir ce qui se passe.

En plus, vous semblez ignorer l'expérience d'Aspect sur les photons intriqués, qui montre qu'il est vain de parler de "causalité". La mécanique quantique ne respecte même pas les règles basiques qu'on pourrait attendre de la causalité.

Mince alors ! Les expériences d'Aspect, quelle découverte ! N'importe quel zozo qui veut faire l'interessant parle des expérience d'Aspect.

Bon, manque de bol, non seulement elle n'empechent pas parler de causalité, mais elle permettent de constater qu'il est vérifié, même dans ces conditions extrèmes : le principe de causalité prédit que l'information ne peut pas se propager plus vite que la vitesse de la lumière, et s'est précisément ce qu'on constate dans l'expérience d'Aspect.

Ce que les expérience d'Aspect mettent à mal, c'est le déterminisme local, l'idée que tout à une cause, puisqu'elle prouve justement que le résultat de la mesure quantique n'est pas prédéterminée. Ce qu'apparemment tu as eu bien du mal à comprendre la dernière fois qu'on en a parlé.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

La science actuelle n'en sais rien : l'expérience n'a pas été tentée et les modèles théoriques de l'intrication quantique ne permettent pas d'être sûr du résultat.

Mauvaise réponse, 0, nul. Les modèles théoriques de l'intrication quantique permettent parfaitement de savoir ce qui se passe.

Non, je sais très bien qu'en l'état actuel de nos connaissances, la question n'est pas tranchée.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Non, je sais très bien qu'en l'état actuel de nos connaissances, la question n'est pas tranchée.

Tu ne sais rien du tout. Et je te met au défi de me trouver la moindre source allant dans ton sens (mais bon, on a déjà vu que pour trouver des sources aussi, t'étais pas terrible)

Tiens, comme je suis gentil, lis ça : http://fr.wikipedia....ki/Paradoxe_EPR

Ca te permettra de voir qu'on peut très bien expliquer l'intrication quantique sans faire le moindre calcul, et si t'arrives à comprendre, tu sauras même répondre à la question. En plus comme ça, la prochaine que tu parleras de l'expérience d'Aspect, t'auras au moins une vague idée de ce qu'on voulait vérifier.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Non, je sais très bien qu'en l'état actuel de nos connaissances, la question n'est pas tranchée.

Tu ne sais rien du tout. Et je te met au défi de me trouver la moindre source allant dans ton sens

En gros vous me demander de montrer qu'un truc n'existe pas. :sleep:

C'est un peu comme demander aux athées de prouver que Dieu n'existe pas ou que le Père Noël n'existe pas.

Ca te permettra de voir qu'on peut très bien expliquer l'intrication quantique sans faire le moindre calcul

Sauf que l'explication est incomplète. :sleep:
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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En gros vous me demander de montrer qu'un truc n'existe pas. :sleep:

Non. Je te demande de trouver quelqu'un de compétent en physique qui partagerait ton opinion. Tu vas effectivement constater que ça n'existe pas, mais au passage t'arriveras peut être à glaner des infos interessantes.

Sauf que l'explication est incomplète. :sleep:

Elle est assez complète pour répondre à la question que je pose, et elle est assez complète pour comprendre le but de l'expérience d'Aspect. Autant dire que si t'arrive à comprendre l'article de wikipédia, tu te coucheras moins bête, et ça sera pas du luxe.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

La question est de savoir s'il est possible de réécrire la physique en effaçant toute référence à la causalité.

Ceci est évidemment possible pour la physique classique et toutes les "anciennes" disciplines (chimie, électricité, etc.), c'est ce que montre Russel dans son essai.

La question est donc de savoir si les théories nouvelles et novatrices, plus précisément la mécanique quantique et la relativité générale, elles nécessitent la notion de causalité.

Première réflexion : je trouverais étrange que les nouvelles branches de la physique, reposant sur des concepts nouveaux réintroduisent la notion de causalité qui avait autrefois disparu. Ces nouvelles disciplines ont une large tendance à introduire de nouveau concept, à bouleverser nos anciennes croyances.

Il serait donc très surprenant que ces théories valident des anciennes croyances du passé -- comme la causalité. J'y vois une forme de concordisme : j'y vois la volonté de faire "coller" la science à la vieille croyance en la causalité. Ceci ressemble à ces croyants qui veulent montrer que telle croyance biblique ou coranique se retrouve dans les sciences modernes.

Seconde réflexion : je ne suis pas convaincu par les soi-disant "preuves" apportées. L'intrication quantique "prouverait" la nécessité de la causalité ? :gurp:

Il m'est loisible d'imaginer que les deux particules intriquées répondent à des lois physiques sans causalité aucune. Que les deux changent est une observation, dire que le changement de l'une est la cause du changement de l'autre est une interprétation. C'est même une interprétation très contestable vu que les deux sont censées se comporter comme un système "indivisible". Comment une partie d'un système indivisible pourrait "causer" quelque chose ?

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Troisième réflexion : en réalité, quoi que dise la science, il pourra toujours être possible de réinterpréter le monde sans aucun lien de causalité. Rien en effet ne peut prouver que les liens entre les évènements réels sont des liens de cause à effet (relire Hume à ce sujet). Qu'un évènement succède nécessairement à un autre d'après la science ne prouve rien sur la réalité de la causalité.

La causalité est une exégène de la science.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La question est de savoir s'il est possible de réécrire la physique en effaçant toute référence à la causalité.

Ceci est évidemment possible pour la physique classique et toutes les "anciennes" disciplines (chimie, électricité, etc.), c'est ce que montre Russel dans son essai.

Russel, comme Hume avant lui, montre juste la difficulté d'identifier les causes et les effets et l'ignorance dans laquelle nous sommes nécessairement quand à la nature de la causalité.

L'erreur de Russel, c'est que ce qu'il appelle "la permanence des lois", et qu'on peut difficilement enlever de la science, est bel et bien une forme de causalité.

Autrement dit, si on pense qu'on peut prévoir l'évolution temporelle d'un système, et c'est ce que prétend faire la science, c'est que son évolution est déterministe (à même causes, même effets). Qu'on passe par une formule ou non n'y change rien.

Première réflexion : je trouverais étrange que les nouvelles branches de la physique, reposant sur des concepts nouveaux réintroduisent la notion de causalité qui avait autrefois disparu. Ces nouvelles disciplines ont une large tendance à introduire de nouveau concept, à bouleverser nos anciennes croyances. Il serait donc très surprenant que ces théories valident des anciennes croyances du passé -- comme la causalité. J'y vois une forme de concordisme : j'y vois la volonté de faire "coller" la science à la vieille croyance en la causalité. Ceci ressemble à ces croyants qui veulent montrer que telle croyance biblique ou coranique se retrouve dans les sciences modernes.

Première réflexion : si c'est pour faire de la philo, tes impressions et tes présupposé, tu peux les remballer. La relaitivité et la physique quantique parlent de causalité, c'est un fait.

Seconde réflexion : je ne suis pas convaincu par les soi-disant "preuves" apportées. L'intrication quantique "prouverait" la nécessité de la causalité

? :gurp:

Ben de toute façon, la physique quantique en génral, et l'intrication en particulier, on a vu que vous étiez nul et incapble de répondre à une question basique. Mieux faut se concentrer sur la relativité, peut être plus accessible. Le coup du cone de lumière, c'est pas si dur, si ?

Il m'est loisible d'imaginer que les deux particules intriquées répondent à des lois physiques sans causalité aucune. Que les deux changent est une observation, dire que le changement de l'une est la cause du changement de l'autre est une interprétation. C'est même une interprétation très contestable vu que les deux sont censées se comporter comme un système "indivisible". Comment une partie d'un système indivisible pourrait "causer" quelque chose ?

La preuve étant que justement, personne ne prétend que la mesure d'une particule est la cause du résultat de la mesure de l'autre. La "preuve" de la causalité, elle réside dans l'impossibilité de teransmettre une information plus vite que la vistesse de la lumière. C'est une conséquence de la formulation relativiste du principe de causalité, et qui est vérifié par les expériences sur l'intrication.

Troisième réflexion : en réalité, quoi que dise la science, il pourra toujours être possible de réinterpréter le monde sans aucun lien de causalité. Rien en effet ne peut prouver que les liens entre les évènements réels sont des liens de cause à effet (relire Hume à ce sujet). Qu'un évènement succède nécessairement à un autre d'après la science ne prouve rien sur la réalité de la causalité.

Relire Hume, c'est une bonne idée, mais bon au final c'est la même chose que ce que dit Russel. C'est pas remonter davantage dans le temps qu'il faut faire, c'est regarder ce que eux ne pouvaient pas savoir.

La succession des événement n'est pas un critère, mais j'en ai donné un : la séparabilité par une courbe de genre espace. Parce que ce que Hume et Russel ne pouvaient pas savoir (enfin, Russel si, il a du le savoir plus tard), c'est la relativité de la simultanéité.

Pour faire simple : si B succède à A dans un référentiel, et que A et B ne sont pas lié par une relation de cause à effet, alors on peut trouver un référentiel ou, au contraire, c'est A qui succède à B. Mais si A et B sont lié par une relation de cause à effet, alors B succèdera à A quel que soit le référentiel.

Comment expliquer ça, comment décrire ce phénomène, sans parler de causalité ?

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

Je vais prendre un exemple directeur : la chute de la pomme sur la tête de Newton.

Est-ce que cette chute a une cause ou, comme le dit Bertrand Russel, ne résulte-t-elle pas seulement des lois de l'Univers ?

newton_PhotoRedukto.jpg

L'idée centrale de Russel est de dire que l'Univers obéit à des lois, que ces lois induisent nécessairement certains comportements, et que ces lois peuvent être écrites sans faire référence à la causalité. Il en va ainsi des lois de la mécanique classique que connu Russel. Il en va ainsi de lois de la gravitation connues par Russel.

Cette loi de la gravitation prédit que, si on lâche une pomme, cette pomme va tomber à terre. Mais jamais dans ces lois il n'est dit que la pomme tombe à cause de la gravité où "à cause" de la Terre. La gravité n'est pas une cause en soi.

Sauriez-vous, vous, dire quelle est la cause de la chute de la pomme ? :gurp:

En vérité, dire que tel ou tel évènement est la "cause" de la chute est subjectif et arbitraire. La "causalité" est un moyen de découper le réel, de le simplifier.

Vous avez évoqué la relativité. Mais la relativité permet-elle de déterminer une causalité dans la chute de la pomme ?

Non plus. Le problème reste inchangé, en mécanique newtonienne, en relativité, en mécanique quantique.

Russel, comme Hume avant lui, montre juste la difficulté d'identifier les causes et les effets et l'ignorance dans laquelle nous sommes nécessairement quand à la nature de la causalité.

L'erreur de Russel, c'est que ce qu'il appelle "la permanence des lois", et qu'on peut difficilement enlever de la science, est bel et bien une forme de causalité.

Autrement dit, si on pense qu'on peut prévoir l'évolution temporelle d'un système, et c'est ce que prétend faire la science, c'est que son évolution est déterministe (à mêmes causes, mêmes effets). Qu'on passe par une formule ou non n'y change rien.

J'ai l'impression que vous contournez le point soulevé par Bertrand Russel sans vraiment y répondre. Russel cite des exemples concrets où "on peut prévoir l'évolution temporelle d'un système" mais sans causes.

Reprenons l'exemple de la pomme : la mécanique newtonienne en explique la chute sans donner de cause à cette chute. Cette chute fait simplement partie des lois de l'univers, et ces lois ne nécessitent pas le concept de causalité.

De plus, vous prétendez que ces lois induisent un déterminisme. Mais la mécanique quantique est tout autant soumise à la "permanence des lois", et pourtant, elle n'est pas déterministe.

En vérité, vous oubliez un fait important : une loi peut ne pas décrire complètement le comportement futur d'un objet en fonction du passé. Dans ce cas, la loi laisse la place à un indéterminisme. Ce qui n'est pas spécifié par les lois de l'univers peut être ou ne pas être.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)
j'ai deux électrons intriqués, j'en fait réagir un avec un positron. Qu'est ce qui arrive au deuxième ?

La science actuelle n'en sais rien : l'expérience n'a pas été tentée et les modèles théoriques de l'intrication quantique ne permettent pas d'être sûr du résultat.

En plus, vous semblez ignorer l'expérience d'Aspect sur les photons intriqués, qui montre qu'il est vain de parler de "causalité". La mécanique quantique ne respecte même pas les règles basiques qu'on pourrait attendre de la causalité.

Il est exact qu'en mécanique quantique, la causalité est quasi inexistante, ainsi que le déterminisme. C'est le hasard aveugle qui fait place. Il est strictement impossible de dire à l'avance l'état de spin d'une particule, et dans certaines conditions (chat de Schrodinger) le moment de la désintégration d'un atome. Ainsi, la MQ est typiquement non-déterministe, non-locale et le formalisme théorique est en pratique fondamentalement étranger au principe de causalité. Ainsi les paradoxes comme l'effet singulet et les superpositions d'états naissent spontanément sous nos yeux, sur le papier. A cette échelle, les choses se passent sans que l'on puisse les déterminer à l'avance et ne se connaissent qu'au moment de l'observation.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je vais prendre un exemple directeur : la chute de la pomme sur la tête de Newton.

Est-ce que cette chute a une cause ou, comme le dit Bertrand Russel, ne résulte-t-elle pas seulement des lois de l'Univers ?

La causalité EST une loi de l'Univers. C'est un principe physique, comme la conservation de l'énergie ou l'augmentation de l'entropie.

Cette loi de la gravitation prédit que, si on lâche une pomme, cette pomme va tomber à terre. Mais jamais dans ces lois il n'est dit que la pomme tombe à cause de la gravité où "à cause" de la Terre. La gravité n'est pas une cause en soi.

Sauriez-vous, vous, dire quelle est la cause de la chute de la pomme ? :gurp:

Il n'y a pas "une cause" unique. Il y a des événements (beaucoup : la formation de la terre qui déforme l'espace temp, la pousse du pommier, etc...), qui sont liés à la chute de la pomme par une relation de cause à effet. Et j'ai déjà donné le critère qui permet de les reconnaitre.

En vérité, dire que tel ou tel évènement est la "cause" de la chute est subjectif et arbitraire.

Non. Par exemple, ce message n'est absolument pas lié causalement à la chute de la pomme de Newton. On le sait, parce qu'il se situe dans le futur de la chute de la pomme de Newton. Ce n'est donc pas arbitraire, il y a des critères objectifs.

J'ai l'impression que vous contournez le point soulevé par Bertrand Russel sans vraiment y répondre. Russel cite des exemples concrets où "on peut prévoir l'évolution temporelle d'un système" mais sans causes.

En fait non. C'est ce qu'il croit, mais il se trompe. Mais lui, il a l'excuse d'avoir écrit ça il y a un siècle.

Reprenons l'exemple de la pomme : la mécanique newtonienne en explique la chute sans donner de cause à cette chute. Cette chute fait simplement partie des lois de l'univers, et ces lois ne nécessitent pas le concept de causalité.

Bien sur que si. Par exemple, la pomme ne chutera pas si on a pas, auparavant, placé là une planète capable de générer un champ gravitationnel. Et ce n'est qu'un exemple des causes nécessaires à cette chute.

De plus, vous prétendez que ces lois induisent un déterminisme. Mais la mécanique quantique est tout autant soumise à la permanence des lois", et pourtant, elle n'est pas déterministe.

J'ai dit : " si on pense qu'on peut prévoir l'évolution temporelle d'un système, et c'est ce que prétend faire la science, c'est que son évolution est déterministe"

C'est exactement ce qu'on constate en physique quantique. L'évolution de la fonction d'onde est prévisible via l'équation de Schrödinger, elle est déterministe. Le résultat de la mesure, lui est imprévisible et non-déterministe, et la science ne prétend pas le prévoir.

En vérité, vous oubliez un fait important : une loi peut ne pas décrire complètement le comportement futur d'un objet en fonction du passé.

Je ne l'oublie pas. Ca ne signifie pas que la causalité n'existe pas : ça veut dire que le déterminisme n'existe pas. La nuance étant que si la causalité n'existe pas, on ne peut rien prévoir; si le déterminisme n'existe pas, on ne peut pas tout prévoir. On n'est clairement pas dans le 1er cas.

Il est exact qu'en mécanique quantique, la causalité est quasi inexistante, ainsi que le déterminisme.

C'est très exagéré. Ils sont partout, sauf dans la mesure.

Pour illustrer ce que ça signifie, on peut faire appel à cette bonne vieille expérience des fentes de Young : la physique quantique dit qu'il est impossible de déterminer à l'avance le point d'impact de chaque particule; mais elle est capable de déterminer à l'avance l'aspect qu'aura la figure d'interférence. On est loin du hasard aveugle.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Il faut distinguer l'effet et la cause, les effets sont connus. Mais les causes sont étrangères à la MQ. C'est un débat ontologique, on est d'accord. Mais dans la diffraction, l'interférence de la lumière, quelle est la causalité, (onde ou particule ?), qu'est-ce que l'effet, qu'apelle-t-on déterminisme ? Ainsi, la MQ concerne une échelle à laquelle le temps et l'espace mêmes disparaissent des formules de base.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

La causalité est une vision "informatique" de l'Univers. L'histoire de l'univers serait composée d'évènements élémentaires, indécomposables. Il existerait entre ces éléments des relations du type "Si e1 alors e2" ou "Si e1 et e2 et e3 alors e4".

Dans la vision "physique" de l'univers, les évènements eux-mêmes n'existent pas réellement. Au pire pouvons-nous arbitrairement découper les périodes de l'histoire en "évènement". Mais pourquoi dire que la chute de la pomme est un seul évènement et pas une succession de microchutes de pomme ?

Que nous soyons dans la mécanique classique ou quantique ou relativiste, nous sommes dans ce second cas de figure : l'univers est régi par des lois, pas par des relations de type causal. Dire que la variation d'une variable dans une loi "cause" la variation d'une autre variable pour compenser est subjectif et arbitraire.

La causalité EST une loi de l'Univers. C'est un principe physique, comme la conservation de l'énergie ou l'augmentation de l'entropie.

La conservation de l'énergie est une loi, i.e., est une formule mathématique dérivant l'univers. Elle peut s'écrire comme la dérivée de l'énergie globale d'un système isolé =0, elle peut aussi s'écrire par une équation de flux : le flux entrant moins le flux sortant d'un système est égal bà la variation d'énergie.

Il en va de même de l'augmentation de l'entropie. C'est une "équation de flux". Alors que la conservation de l'énergie est une équation, l'augmentation de l'entropie est une inéquation.

L'essentiel étant que c'est bel et bien une formule mathématique.

Seules les formules peuvent être des lois, car les formules sont précises, scientifiquement testables, et permettent de réellement faire des calculs.

Quid de la causalité ?

Est-ce une équation de flux ? Une inéquation de quelque chose ? La causalité n'est pas mathématisable, la causalité ne fait pas partie de l'abstraction mathématique. C'est donc un concept inutilisable en pratique. Jamais un physicien ne pourra faire de calcul via la causalité. Jamais un physicien ne dira "le système sera à 300 Kelvins à l'équilibre par un calcul utilisant la causalité.

Je pense que c'est le noeud du problème :

- D'un côté les lois matématisables de l'univers, i.e. les lois de la physique.

- De l'autre les concepts intuitifs et ou explicatifs.

La physique n'a besoin que des premiers, et peut être réécrite en se passant des seconds.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans la vision "physique" de l'univers, les évènements eux-mêmes n'existent pas réellement. Au pire pouvons-nous arbitrairement découper les périodes de l'histoire en "évènement". Mais pourquoi dire que la chute de la pomme est un seul évènement et pas une succession de microchutes de pomme ?

Il y a une définition physique tout à fait rigoureuse de la notion d'événement, de laquelle il découle effectivement que la chute de la pomme est une succession d'événement. Evidemment, c'est vrai si par "chute" on entend le mouvement en entier, et pas juste le début de celui-ci.

Que nous soyons dans la mécanique classique ou quantique ou relativiste, nous sommes dans ce second cas de figure : l'univers est régi par des lois, pas par des relations de type causal.

<Soupir> V'la qu'il sait comment fonctionne l'Univers maintenant...

Bon, comme j'en ai un peur marre, je vais abréger le débat : aucun de vous ne peut expliquer, sans évoquer la causalité, pourquoi l'ordre de certains événements est fixé quel que soit le référentiel, alors que ce ne l'est pas dans le cas général.

Moi non plus. Russel non plus (il aurait surement fait un addendum à son article après coup, pour prendre en compte le cas relativiste : il n'a pas pu ignorer la relativité le restant de ses jours).

Etant donné qu'il s'agit bien là d'un phénomène physique, objectif, on peut en déduire :

Peut être que c'est possible de réécrire toute la physique sans référence à la causalité, mais pas par Russel, pas par moi, et pas par vous. Après, si vous voulez vous mentir et pensez le contraire, au final, je m'en moque.

Ah, et pour info : il ne lui arrive strictement rien, au deuxième électron. En détruisant le premier, on détruit l'intrication, et c'est tout.Le problème dans ces expérience, c'est d'ailleurs de ne pas détruire l'intrication.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

En principe, on peut déterminer l'expérimentateur comme référence et construire une physique purement phénoménologique. L'observateur étant lui-même la référence.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)
Bon, comme j'en ai un peur marre, je vais abréger le débat : aucun de vous ne peut expliquer, sans évoquer la causalité, pourquoi l'ordre de certains événements est fixé quel que soit le référentiel, alors que ce ne l'est pas dans le cas général.

Primo, nous remarquons qu'invoquer la causalité n'explique rien. Voir un phénomène et dire "c'est la causalité" n'explique pas pourquoi il y aurait cette causalité. Ce serait un peu comme dire "c'est Dieu" : c'est nommer le phénomène sans l'expliquer. Il est donc impossible d'expliquer ce fait avec la causalité.

Secondo, si la relativité explique ce phénomène, c'est donc qu'il existe une explication sans causalité.

Dire que deux évènements sont dans le même ordre dans tous les référentiels, c'est simplement dire qu'il existe un ordre partiel entre les évènements, et que cet ordre partiel est respecté dans tous les référentiels, i.e., dans chaque les référentiel, les évènement apparaissent dans un ordre contenant cet ordre partiel. Que vous appeliez "causalité" cet ordre partiel n'explique pas pourquoi cet ordre existe.

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

En principe, on peut déterminer l'expérimentateur comme référence et construire une physique purement phénoménologique. L'observateur étant lui-même la référence.

Dans ce cas, la théorie physique obtenue ne sera peut-être même pas intersubjective.

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Bon, comme j'en ai un peur marre, je vais abréger le débat : aucun de vous ne peut expliquer, sans évoquer la causalité, pourquoi l'ordre de certains événements est fixé quel que soit le référentiel, alors que ce ne l'est pas dans le cas général.

Primo, nous remarquons qu'invoquer la causalité n'explique rien. Voir un phénomène et dire "c'est la causalité" n'explique pas pourquoi il y aurait cette causalité. Ce serait un peu comme dire "c'est Dieu" : c'est nommer le phénomène sans l'expliquer. Il est donc impossible d'expliquer ce fait avec la causalité.

Secondo, si la relativité explique ce phénomène, c'est donc qu'il existe une explication sans causalité.

Dire que deux évènements sont dans le même ordre dans tous les référentiels, c'est simplement dire qu'il existe un ordre partiel entre les évènements, et que cet ordre partiel est respecté dans tous les référentiels, i.e., dans chaque les référentiel, les évènement apparaissent dans un ordre contenant cet ordre partiel. Que vous appeliez "causalité" cet ordre partiel n'explique pas pourquoi cet ordre existe.

Primo, utiliser une notion en science ne signifie pas expliquer son existence : faire intervenir le temp n'explique pas ce qu'est le temps, faire intervenir l'énergie n'explique pas ce qu'est l'énergie. En fait, je me rend compte que tu ne comprend pas du tout ce qu'est la science ou une théorie scientifique.

Secundo, la relativité n'explique pas le phénomène : elle le décrit (c'est ce que font les théories scientifiques); et cette description fait nécessairement intervenir la causalité, puisque qu'on peut découper les événements en 2 catégories : ceux qui sont liés par la causalité, et ceux qui ne le sont pas. CQFD.

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