La volonté qui lâche...

Ce n'est pas l'angoisse des partiels, surtout que je n'ai que deux épreuves a passer pour se semestre, Samira, c'est juste cette idée de tout plaquer car j'ai juste l'impression de lutter contre des moulins à vents.

Par contre, effectivement, je vis sous pression depuis plus d'un an, sans compter sur ses fichus nerfs qui peuvent lâcher d'un moment à l'autre, car j'ai de moins en moins de prise sur eux.

Tout plaquer comme tu dis, pourquoi pas ! mais, tu as un projet ? si non ? réfléchies y!!

Salut noisettes, garde ta force, continue de lutter. Ca peut se révéler dur mais bats toi. JE te soutient a 100% et je comprends ce que tu traverse.

Bonjour

Je ne connais pas toutes tes angoisses ni ton vécu, mais si l'âge de ton profil est le bon, cela fait longtemps que tu vis avec, si ces angoisses infantiles donc demeurent c'est qu'elles ont probablement un attachement dans un vécu réel, évènement traumatisant. A mon sens, elles ne disparaitront ni par magie, ni par homéo, ni par autre méthode naturelle ou autre (que je respecte mais qui resteront toujours très superficielles face à un traumatisme infantile)

Ce que tu décris, ressemble davantage à ce qu'on appelle une dépression infantile chronique, pour faire court. Un traumatisme ou des traumastismes dans l'enfance créent des angoisses qui s'installent sous forme dépressive. Non prise en charge correctement,c'est à dire à la fois la dépression et à la fois le traumatisme, elles s'ancrent. Une dépression chronique ne se manifeste jamais en permanence, elle fonctionne par vague souvent la personne vis plus ou moins normalement, s'adapte, s'occupe avec plus ou moins d'intéret et de plaisir, quand la dépression refait surface, il y a souvent une phase qu'on appelle de lutte dépressive ou de défense qui se manifeste souvent par del 'agressivité et à besoin de tout controler, la colère vient faire digue à la dépression, mais ça ne tient pas et au bout d'un moment cette agressivité, ce controle s'effondre et laisse place aux symptômes dépressifs, abattement, apathie, tristesse, épuisement moral, physique et parfois des idées suicidaires.

Si tu te reconnais dans ce tableau un peu simpliste j'avoue, il serait intéressant que tu consultes un thérapeute, il peut être de théorie psychanalytique et t'aidera à comprendre ce qui dans ton enfance à installer la dépression, ou tu peux consulter un thérapeute comportementaliste et cognitiviste qui lui va travailler avec toi dans l'ici et maintenant et t'aider à modifier ta vie, ta façon d'être, de penser pour que la dépression n'est plus de prise sur ta vie. Les deux sont intéressantes dans ce type de dépression. Si l'épisode dépressif est trop important, l'aide d'antidépresseur ou d'anxiolytique peut t'aider pendant une courte période (le temps de l'épisode à pouvoir te sentir mieux, moins angoissée, moins opressée, moins triste, moins épuisée.....).

voilà si tu as des questions n'hésites pas.

Bonjour,je me reconnais tout à fait ds la descrpition de FUEL et la Thérapie Comportementaliste Cognitive m'avait sortie d'affaire ,en tout cas appris à "faire avec" beucoup plus facilement.Comme toi,traumas d'enfance et vie que je considérais de M .Peur de finir par basculer du coté obscur,la folie,marre de la sociéte etc...(et je suis bien plus agée que toi)

Il faut tenir le coup,et peut-étre,en effet,une fois passés tes diplomes faire un breack,une année (ou moins) sabatique,si tu en a les moyens ! ?

En ce moment je subis un VRAI drame,total,définitif et je me dis que toutes ces angoisses étaient bien futiles méme si invivables sur le moment(en fait,tte ma vie);

Alors,accroches toi, je ne crois pas en l'humanité mais je crois en l'Humain,vois tous ces Humains (qui sont des amis virtuels,certes,mais de véritables humains qui tentent de t'aider!!)

Tiens la route ,avec toute ma compréhension de la difficulté,c'est un défi que tu dois relever.

On devient pas fou comme ça. On passe par des moments très difficiles, nuance. Avant de poser un diagnostic, il faudrait peut être réfléchir...

c'est la sensation de devenir dingue,et là,tu peux pas réfléchir,c'est bien le probléme!

quand à "nous,le fofo" c'est sur qu'on peut pas poser de diagnostique,je disais seulement que mes sensations ressemblaient à celle de Noisette et que,pour moi la TTC avait été la plus benefique et efficace des thérapies.

c'est la sensation de devenir dingue,et là,tu peux pas réfléchir,c'est bien le probléme!

quand à "nous,le fofo" c'est sur qu'on peut pas poser de diagnostique,je disais seulement que mes sensations ressemblaient à celle de Noisette et que,pour moi la TTC avait été la plus benefique et efficace des thérapies.

Nani-moon, ton post est très clair, on voit très bien que tu ne poses pas de diagnostic mais que tu parles surtout de toi et te retrouve dans les propos de Fuel4Life.

c'est la sensation de devenir dingue,et là,tu peux pas réfléchir,c'est bien le probléme!

quand à "nous,le fofo" c'est sur qu'on peut pas poser de diagnostique,je disais seulement que mes sensations ressemblaient à celle de Noisette et que,pour moi la TTC avait été la plus benefique et efficace des thérapies.

Je parlais pas de toi...

Coucou tout le monde,

Depuis quelque temps, ces fichues angoisses qui font partie de mon existence depuis une vingtaine d'années que j'ai été plus ou moins capables de maîtrisé, sont totalement en train de m’exploser en pleine figure

Et ce que j'ai vécu l'année écoulée n'est pas étranger à cet état de fait. Et n'étant pas genre à me laisser abattre lors d'une difficulté et habituer à me battre pour mes convictions, mes principes et ceux en quoi je crois, j'ai comme une impression pour le moins désagréable que mes dernières forces qui me permettent de lutter sont bel et bien en train de me lâcher. Car la seule chose qui me permettait de tenir, la fac, n'a plus l'intérêt que je lui portais il y a encore quelques mois, alors que c'est finalement tout ce qui me reste de dans l'existence.

Plus de vingt ans de lutter contre le déterminisme et la fatalité pour ne plus avoir la volonté de lutter, c'est pour le moins ironique. Je me demande encore ce qui me porte dans la vie car si ma volonté me lâche face à ces fichues angoisses qui berce ma vie depuis mon enfance, qu'est-ce qu'il me reste, au final? Pas grand chose car entre une curiosité intellectuelle et mon intérêt pour nombreux domaines qui se sont éteint, quelle est le sens de ma vie, tant bien qu'elle ait déjà eu un sens.

Les doutes et les angoisses feront toujours partis de ma vie, mais si je ne parviens plus à les maîtriser pour contrôler ce qu'il me reste de mon existence, la situation deviendra plus compliquer à gérer.

Voilà pour le gros coup de cafard, si s'en ait un.

Bonjour Noisettes,

Je ne peux pas trop t'aider, et le regrette beaucoup

Tu es pleine de ressources, ça ne fait aucun doute, parce que tu as du affronter tellement de choses stressantes (mot gentil)

ça paraît naturel qu'à un moment, à force de toujours prendre sur toi, ça refasse surface

Fais-toi aider, comme ça t'a été proposé

en tout cas, ça ne sert pas à grand chose, mais tu as tout mon soutien

Bas-toi, pour que tu puisses enfin vivre ta vie, être et devenir la personne que tu es vraiment :)

Je n'ai pas posté ce topic pour qu'il devienne un lieu de pugilat :p .

Plus sérieusement, pour ce qui est de consulter pour une chose qui remonte à l'enfance et dont la nature peut être vaste et complexe, pourquoi pas. Mais cette chose me poursuit depuis l'enfance et avec laquelle j'ai du grandir et vivre n'a jamais été prise au sérieux quand elle pouvait être prise en charge pour éviter qu'elle ne dégénère. Et pour cela, il faudrait que je fasse confiance à des institutions qui m'ont pour le moins laisser tomber quand j'avais le plus besoin d'eux (je parle surtout du dernier épisode en date qui est probablement la cause de cette rupture), et ça, c'est très loin d'être gagné.

Cependant, dans mon cas, on n'avait déjà parler d'une éventuelle dépression infantile, mais la frontière est mince entre une mal être chronique et une dépression, surtout à l'adolescence, et le tableau que dresse Fuel ressemble un peu près à ce que je vis actuellement. Mais il faudrait y ajouter une espèce d'autodestruction de ma part.

Autodestruction parce que souffrances dans l'enfance non reconnues, manque d'amour, etc etc

Je ne sais pas, mais je sais qu'elle est récente...

Tu sais avant de m'en sortir, j'ai du passer par des institutions qui ne m'ont pas aidés, des psys qui n'ont pas été compétents et le moment ou j'ai trouvé la bonne personne, c'est quand je touchais le fond. Surtout pour dire qu'il faut toujours se battre car à un moment donné, on finit toujours par trouver ce qui nous correspond.

c'est vrai

même si ça peut être tellement long et pesant qu'on doute complètement

Les doutes comme les murs, je connais, et c'est bien contre ça que j'ai du batailler ferme.

Lorsqu'un moteur s'emballe notre premier reflex est d'enfoncer la pédale de frein... De là le moteur tourne, le frein tente de le ralentir et la machine surchauffe. Parfois je me dis "et si je laissais le moteur s'emballer, il finira bien par s'arrêter faute de carburant...

On trouve pas du premier coup le bon psy ou toubib. Faut te faire aider noisettes... plus tu vas attendre pire ce sera.

« Gardez toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre »

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« Le futur appartient à ceux qui croient à leur beauté de leurs rêves »

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Oscar Wilde

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« Les grandes œuvres jaillissent non de la force mais de la persévérance »

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« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant »

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« Vous êtes maître de votre vie et qu’importe votre prison, vous en avez les clefs »

Dalai-Lama

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« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde »

Bouddha

Bonjour Noisettes :blush:

Où l'avantage pourrait y être, c'est que tu es consciente de ce que tu subis mais que tu n'arrives pas en y contrôler de ce contexte. A des moments oui, mais en d'autre, un vrai gouffre. Oui, pourquoi pas demander de l'aide, mais de cela, il faut aussi que tu veuilles refaire confiance où l'échec n'a fait que de toi, te replier d'avantage. Et aussi de ne pas avoir peur de replonger de cette interminable souffrance.

De notre part, une aide ne pas être apporter mais plus conseiller par ce que l'on pense être bon pour un regard extérieur. Bien évidement, si tu as besoin de quoi que cela soit, qui en est de notre pouvoir, il suffit de le demander ou/et de t'en révéler.

On est à tes côtés Noisettes mais pour arriver à un résultat, tu es bien dans l'évidence que cela doit déjà venir de toi et de te conformer à cela dont les solutions, à un moment, ne peuvent être être perçue et accepter que de sa propre personne pour s'en faire épauler et conduire à une certaine satisfaction.

Bon courage et j'ai fait de la place à ma boite mp, si tu en ressens le besoin, plein de bisous

Je n'ai pas posté ce topic pour qu'il devienne un lieu de pugilat :p .

Plus sérieusement, pour ce qui est de consulter pour une chose qui remonte à l'enfance et dont la nature peut être vaste et complexe, pourquoi pas. Mais cette chose me poursuit depuis l'enfance et avec laquelle j'ai du grandir et vivre n'a jamais été prise au sérieux quand elle pouvait être prise en charge pour éviter qu'elle ne dégénère. Et pour cela, il faudrait que je fasse confiance à des institutions qui m'ont pour le moins laisser tomber quand j'avais le plus besoin d'eux (je parle surtout du dernier épisode en date qui est probablement la cause de cette rupture), et ça, c'est très loin d'être gagné.

Cependant, dans mon cas, on n'avait déjà parler d'une éventuelle dépression infantile, mais la frontière est mince entre une mal être chronique et une dépression, surtout à l'adolescence, et le tableau que dresse Fuel ressemble un peu près à ce que je vis actuellement. Mais il faudrait y ajouter une espèce d'autodestruction de ma part.

L'autodestruction peut être lié à beaucoup de chose et différentes difficultés, mésestime de soir, conduite d'échec, appel à l'aide, voir une mise en danger physique pouvant être liées à des idées suicidaires. mais cela n'est pas rare dans les profils de dépression chroniques.

Tu as parlé d'institution, type CMP peut être.... je pense que tu seras plus aidée ou que cela te conviendrait mieux en libéral si tu en as les moyens financiers, cela te permettra de choisir le praticien qui te conviendra le mieux, d'en essayer plusieurs si nécessaire, et je pense aussi que la TCC sera plus efficace, te permettant d'apprendre à vivre avec, à reconnaitre les signes des épisodes dépressifs, à savoir mieux les controler, les gérer.