les mensonges de l'histoire?

Vous avez complètement raison Loargan.

J'ai par exemple chez moi, deux biographies sur le Grand Condé, l'une clairement écrite par un "fan" du personnage ( celle de Paladhile) et l'autre, qui est sortie récemment, par quelqu'un qui n'apprécie pas le personnage ( Simone Bertière).

Les divergence se font surtout sur la Fronde des princes et la guerre civile qu'elle provoque.

Sur la famille royale la nuit de la saint Barthélémy on a aussi beaucoup spéculé. Par exemple des historiens autrefois prétendaient que Catherine de Médicis serait sortie après du Louvres se promener pour se réjouir de la vue des cadavres, et que cela avait plu à Henry III. Or nous savons maintenant grâce à des lettres manuscrites originales qu'il n'en est rien (dont une de Henry III justement dans laquelle il exprime la grande pitié que lui a inspirée la vue de ces monceaux de cadavres). Aussi, je me souviens d'une plaque sous un balcon du Louvres (qui s'y trouve peut-être encore de nos jours), sur laquelle était gravé à peu près en ces termes : Voici le balcon d'où Charles IX a tiré sur le peuple la nuit de la saint Barthélémy. Or ce balcon n'existait pas à cette époque précisément, et n'a été construit que des siècles après par un autre souverain (je ne sais plus lequel, peut-être Napoléon III) ayant souhaité une ouverture à cet endroit. Cette histoire de balcon a été purement et simplement inventée par des propagandistes anti-royalistes. Saurons-nous d'ailleurs jamais la vérité vraie sur le pourquoi de cette nuit de la saint Barthélémy ?

Je crois que l'on ne saura jamais qui sont les comploteurs de cette nuit sanglante. Qui sont les responsables :

* Catherine ?

* Charles IX ?

* Guise ?

* Le duc d'Albe ?

Je crois que la première tentative d'assassinat de Coligny peut donner une piste et diriger les soupçons vers Guise, mais rien ne le prouve.

Guise à t-il agit sur ordre ?

Où a t-il agit de sa propre initiative ?

Un mensonge peut faire le tour de la Terre, le temps que la vérité mette ses chaussures.

(Marc Twain)