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speed drinking


Ralphy

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Membre, Posté(e)
Ralphy Membre 505 messages
Baby Forumeur‚
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Dix jours après la mort de leur fils, un lycéen de 16 ans décédé suite à un coma éthylique lors d’une soirée trop arrosée à Tournon, en Savoie - il avait 4,5 grammes d’alcool dans le sang -, ses parents ont lancé un appel à la prudence à destination de tous les jeunes.>Une mise en garde qui intervient à quelques jours du réveillon du 31 décembre, une soirée qui donne désormais de plus en plus lieu à des beuveries chez les adolescents. "Un mode de consommation qui a explosé ces dix dernières années", constate le Pr. Michel Reynaud, chef du département Psychiatrie et addictologie de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif. "Les stratégies des alcooliers, notamment toute l’utilisation de la communication sur Internet, y est pour beaucoup. Et il y a une explosion des cuites massives."Actuellement, poursuit notre invité, "le problème de fond est cette surconsommation et cette cuite qui est devenue valorisée. Parce qu’on a tous bu : c’est extrêmement agréable de boire, voire de boire un peu trop, de sortir. Mais il y a eu un changement fantastique qui est la surconsommation, la cuite, et c’est ce qui est maintenant normal. On a vu doubler les comas éthyliques aux urgences. Et des morts comme (le cas présenté ci-dessus), il y en a. Il y en a plus que l’overdose, et c’est l’alcool qui tue le plus en France""Les drames de cette surconsommation d’alcool (sont) ce qui fait que la mortalité routière est devenue la première cause de mort des 18 ans-30 ans." Que l’on constate une "augmentation des violences, violences sexuelles, des rapports sexuels non-protégés ; des demandes de pilules du lendemain, de trithérapies, les samedis, dimanches et lundis. Avec cette surconsommation, il y a toute une série de problèmes. Les problèmes de l’alcool maintenant ne sont pas simplement liés aux dépendances cirrhotiques de 40 ans. L’essentiel des dommages, c’est entre 18 et 30 ans, et c’est lié à une consommation massive", affirme l’addictologue.Il faut savoir également, ajoute le Pr. Michel Reynaud, qu’ainsi, "on se détruit le cerveau. Car l’alcool est le seul toxique qui vous rabote les neurones. L’héroïne ou le cannabis ne font pas cela, ils perturbent, mais ils ne détruisent pas les neurones. Il y a infiniment plus de démence alcoolique que de schizophrénie liée au cannabis. L’alcool est un produit qui procure infiniment de plaisirs, de bénéfices sociaux, économiques, mais c’est celui qui de loin procure le plus de drames. Donc, tout l’enjeu aujourd’hui est l’apprentissage de la gestion - ce qu’il faut apprendre aux enfants - mais aussi que la société en prenne conscience".

C à dire une vidéo avec un addictologue le professeur Reynaud sur ce sujet..

n'est-ce pas toute cette société de surconsommation et ses excès que la jeunesse nous renvoient en pleine figure avec ce comportement excessif.....?

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

lorsque le monde est insupportable, on apprend à l'oublier.

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