"Looking for Nicolas Sarkozy" : Le président croqué par la presse étrangère.

"Looking for Nicolas Sarkozy" : le président croqué par la presse étrangère

Au début de son règne, certains l’ont vu comme un grand enfant, surexcité par son élection comme par un cadeau de Noël. « J’ai eu l’impression de parler à un gamin de 10 ans », raconte John Lichfield de « The Independent ». Les médias étrangers peignent un homme qui « n’a pas de convictions », mais « travaille sur un groupement de voix qu’il doit rassembler derrière lui », note Stefan Simmons du « Spiegel ». « Il dit des choses un peu comme des slogans », ajoute Charles Bremner du « Times ». Dans le documentaire « Looking for Nicolas Sarkozy » de William Karel *, dix-huit journalistes étrangers en poste à Paris dressent un portrait sans concession du président de la République.

Ils reviennent, en images, sur les épisodes bling-bling « so shocking » pour la presse étrangère, comme la nomination « du prince Jean » (NDLR : Jean Sarkozy) à la tête de l’Epad. « L’esbroufe allait trop loin, l’audace, le culot. Je suis le président et j’ai le droit de faire ça, ça ne passait plus », analyse Joëlle Meskens du « Soir » belge. Autres épisodes dont les journalistes ne sont toujours pas revenus : le « Casse-toi, pauv’ con! » au Salon de l’agriculture en 2008 ou le discours de juillet 2010 annonçant le démantèlement des camps roms, « plutôt pitoyable » affirme Stephan Merseburger de la chaîne de télé allemandes ZDF. « Une dégueulasserie », ajoute Jean-Pierre Schaller de la Télévision suisse romande.

Bien vue, la description des rapports avec Merkel et Obama. « Pour lui expliquer comment était Sarkozy, le mari de Merkel lui avait offert un film de Louis de Funès », rappelle Stephan Merseburger. Plusieurs images trahissent d’ailleurs une Merkel déroutée par le côté tactile de Sarkozy. L’Anglais John Lichfield évoque aussi un Sarkozy « jaloux d’Obama ». « Ce n’était plus Super Sarko, c’était Super Obama », ajoute son compatriote Charles Bremner.

Le Parisien.

Je vais certainement le regarder, je sens que cela va être "drôle".

J'ai trouvé ça marrant, à charge c'est sûr, mais très instructif.

J'ai regardé, je me suis régalée. En effet, notre piteux président à une image à l'étranger exécrable, et pour cause.

Au début de son règne

Le mot est subtilement glissé et convient parfaitement

http://mcetv.fr/mon-...istes-etrangers

Ou encore une autre analyse:

http://blogs.mediapart.fr/blog/ivan-villa/240910/emmanuel-todd-explose-sarko-en-direct-sur-france-3

Il n'y a que très peu de différences entre Sarkozy et Obama

Or un anti-Obama sur le forum ça passerait très mal ....

Pourquoi donc ?

c"est marant j'ai pas du voir le même reportage que les autres :p

Il n'y a que très peu de différences entre Sarkozy et Obama

Il n'y a que très peu de différences entre une vache et un sapin.

reportage à charge en période électorale (même s'il n'a pas encore déposé sa candidature) = coup vache porté à sarko.

Bof, on a pas besoin de ça pour l'enfoncer, il le fait tout seul comme un grand. Et il pense en plus qu'on est amnésiques.

reportage à charge en période électorale (même s'il n'a pas encore déposé sa candidature) = coup vache porté à sarko.

Son image il en est le premier responsable, le côté bling bling n'a pas été inventé pour lui porter tord, il l'a affiché. Le "cass toi pôv con" est bien de lui...le reste est à l'avenant.

Alors c'est peut être un coup vache mais il a fourni les verges pour se faire battre!

Tant pis pour lui.

Der Spiegel > gauche/Centre gauche

The Independent > gauche

"Times" > centre gauche

"Le Soir" > Se voudrait indépendant politiquement, mais de plus en plus à gauche, certains lecteurs n'ont pas manqué de le leur signaler

ZDF > présidé par Markus Schächter, vice-président d'ARTE, inutile d'en ajouter plus

TSR > gauche

Tous ces journaleux qui il y a un an encore nous apprenaient qu'en France il était désormais impossible de faire son boulot de journaliste....

Reportage révélateur. Ce reportage n'est pas à charge, c'est le témoignage de journalistes étrangers qui ne craignent pas, contrairement à la majorité des journalistes français, les foudres du nabot tyrannique.

Le népotisme de l’énervé inculte quand il a voulu nommer son fils, 23 ans études non achevées, à la tête de l'EPAD, n'a pas été dénoncé par la presse nationale avec la vigueur nécessaire. Dans un autre pays démocratique, il y aurait eu un scandale d'envergure.

Par contre le népotisme libyen, syrien ou nord coréen, notre presse sait très bien le dénoncer.

Le népotisme est la tendance de certains papes, et par extension de certains dirigeants, à favoriser l'ascension de leur famille ou de leur entourage dans la hiérarchie dont ils sont au sommet, au détriment notamment du mérite et ou de l'intérêt général.

Oui, et puis le fait que l'Elysée en 5 ans n'a pas daigné vouloir donner une seule interview à un journaliste de la presse étrangère, n'est pas pour rien sur le fait que celle-ci l'exècre.

"Il n'a rien bâti, Sarkozy" (75eme minute)

Tout tien en cette phrase : 5 ans pour rien....

Pas une rupture, un nivellement par le bas dans de trop nombreux domaines.

Der Spiegel > gauche/Centre gauche

The Independent > gauche

"Times" > centre gauche

"Le Soir" > Se voudrait indépendant politiquement, mais de plus en plus à gauche, certains lecteurs n'ont pas manqué de le leur signaler

ZDF > présidé par Markus Schächter, vice-président d'ARTE, inutile d'en ajouter plus

TSR > gauche

Tous ces journaleux qui il y a un an encore nous apprenaient qu'en France il était désormais impossible de faire son boulot de journaliste....

C'est vrai ... le Figaro a voulu participer à l'émission ... et on lui dit ... les étrangers restez chez vous! :smile2:

"Il n'a rien bâti, Sarkozy" (75eme minute)

Tout tien en cette phrase : 5 ans pour rien....

Pas une rupture, un nivellement par le bas dans de trop nombreux domaines.

On lui doit quand même la QPC, une évolution majeure du droit français.

La QPC, ou Question Prioritaire de Constitutionnalité permets d'abroger les lois contraires à la constitution. Elle a permis des avancées des droits dans des domaines oubliés par nos députés car "c'est la crise il y a plus urgent".