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Frédéric Oudéa contre une séparation des activités des banques


Invité David Web

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Frédéric Oudéa contre une séparation des activités des banques

La séparation des activités de banque de détail et de marché n'est pas "une bonne solution" pour éviter les faillites d'établissements bancaires et leur sauvetage par injection d'argent public, a estimé Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française (FBF), lors d'une interview aux Echos publiée ce mardi.

La Grande-Bretagne a adopté lundi un ensemble de dispositions en vertu desquelles les banques devront bien séparer leurs activités de banque de détail et de banque d'investissement afin de mieux protéger leur clientèle dans l'éventualité de nouvelles crises.

"La séparation des activités et la spécialisation des acteurs ne constituent pas en elles-mêmes une meilleure protection", explique Frédéric Oudéa, qui est aussi le PDG de la Société générale.

"La meilleure protection réside avant tout dans la qualité de la gestion des risques et la supervision efficace des régulateurs", poursuit-il.

Le PDG de la SocGen souligne à cet égard que les nouvelles normes bancaires du comité de Bâle, dites Bâle III, ont vocation à renforcer les exigences de capital dans les activités de marché des banques afin de protéger les dépôts des clients.

"Le risque des opérations de marché doit bien sûr être couvert par un montant de capital adéquat, c'est tout l'objectif de la réforme de Bâle III", fait remarquer Frédéric Oudéa.

La Commission européenne a mis en place le mois dernier un groupe de travail sur la structure des banques. Ce groupe réfléchira notamment à la question de la séparation des activités bancaires et son rapport est prévu pour l'an prochain.

Les autorités françaises sont ouvertement opposées à ce projet de réforme mais les socialistes ont remis le sujet à l'ordre du jour à l'occasion de la campagne présidentielle.

"A titre personnel, je me suis interrogé et j'ai conclu résolument que la séparation n'était pas une bonne idée et que c'était une fausse bonne idée", expliquait ainsi fin octobre Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France sur la radio BFM.

"L'idée qu'on sépare et qu'on règle les problèmes est une idée qui est démentie par l'histoire récente", poursuivait-il en allusion à la faillite en 2008 de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers.

La Tribune.

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Invité Magus
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Invité Magus
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Frédéric Oudéa est directeur financier de la Société Générale, et PDG depuis peu de ladite banque. Quand on connaît le bilan de cette banque sur les trois dernières années, je pense qu'il faut peut-être aller prendre conseil chez quelqu'un qui a moins d'intérêts financiers dans l'histoire, et surtout un blason un peu plus reluisant.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Frédéric Oudéa contre une séparation des activités des banques

La séparation des activités de banque de détail et de marché n'est pas "une bonne solution" pour éviter les faillites d'établissements bancaires et leur sauvetage par injection d'argent public, a estimé Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française (FBF), lors d'une interview aux Echos publiée ce mardi.

La Grande-Bretagne a adopté lundi un ensemble de dispositions en vertu desquelles les banques devront bien séparer leurs activités de banque de détail et de banque d'investissement afin de mieux protéger leur clientèle dans l'éventualité de nouvelles crises.

"La séparation des activités et la spécialisation des acteurs ne constituent pas en elles-mêmes une meilleure protection", explique Frédéric Oudéa, qui est aussi le PDG de la Société générale.

"La meilleure protection réside avant tout dans la qualité de la gestion des risques et la supervision efficace des régulateurs", poursuit-il.

Le PDG de la SocGen souligne à cet égard que les nouvelles normes bancaires du comité de Bâle, dites Bâle III, ont vocation à renforcer les exigences de capital dans les activités de marché des banques afin de protéger les dépôts des clients.

"Le risque des opérations de marché doit bien sûr être couvert par un montant de capital adéquat, c'est tout l'objectif de la réforme de Bâle III", fait remarquer Frédéric Oudéa.

La Commission européenne a mis en place le mois dernier un groupe de travail sur la structure des banques. Ce groupe réfléchira notamment à la question de la séparation des activités bancaires et son rapport est prévu pour l'an prochain.

Les autorités françaises sont ouvertement opposées à ce projet de réforme mais les socialistes ont remis le sujet à l'ordre du jour à l'occasion de la campagne présidentielle.

"A titre personnel, je me suis interrogé et j'ai conclu résolument que la séparation n'était pas une bonne idée et que c'était une fausse bonne idée", expliquait ainsi fin octobre Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France sur la radio BFM.

"L'idée qu'on sépare et qu'on règle les problèmes est une idée qui est démentie par l'histoire récente", poursuivait-il en allusion à la faillite en 2008 de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers.

La Tribune.

bonjour

comme par hazard , ce sont des banquiers qui ne veulent pas la séparation de ces deux activitées .

si le gouvernement américain avait aidé lehman brothers , la crise aurait-étée moin grave .

les banques sont comme un enfant à qui l ' on donne un paquet de bonbons ,

ils peuvent en manger quelques un , mais pas le paquet entier car , gard au problème de digestion .

les banquiers ne savent pas se controler et , quand ils ont de graves difficultées ,

il font appèle aux états et les citoyens payent la casse .

les banques doivent assumer leurs responsabilitées , sinon , elles doivent ètres misent sous tutelle .

bonne journée

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
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Frédéric Oudéa est directeur financier de la Société Générale, et PDG depuis peu de ladite banque. Quand on connaît le bilan de cette banque sur les trois dernières années, je pense qu'il faut peut-être aller prendre conseil chez quelqu'un qui a moins d'intérêts financiers dans l'histoire, et surtout un blason un peu plus reluisant.

Oui, bon, à la limite on s'en fout de Oudéa, beaucoup d'autres ont le même avis que lui sur la question, trop souvent on s'arrête juste sur la forme en oubliant complètement le fond.

Le fond du sujet c'est de pouvoir se faire un avis sur la séparation ou non des activités des banques, je suis pour cette séparation.

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Invité Magus
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Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Je le suis aussi... J'intervenais dans le sens où il n'est pas étonnant qu'Oudéia soit contre cette séparation, puisque le système actuel est celui qui lui a permis de se sucrer.

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Bof complétement inutile la séparation des activités. Goldman Sachs et Lehman Brothers n'avaient pas d'activité de détail, ça ne les à pas empêché d'être les principales banques qui ont subies la crise.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 719 messages
Forumeur confit,
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Bonjour David Web,

Je partage votre point de vue et je suis favorable à une séparation desactivités bancaires.

La banque de détail c’est la partie noble du capital, celle qui gère noscomptes, nos dépôts, notre épargne, prête aux particuliers à la consommation,aux entreprises.(Celle qui doit être garanti par l’état)

La partie spéculative qui est de l’ordre du jeu et du casino, doit être entièrement sousla responsabilité de l’établissement bancaire, dans sa réussite, comme dans sespertes, celle qui permet de rémunérer les actionnaires qui prennent des risques(mais sans la garanti de l’état)

De telle façon que la faillite d’un établissement puissesurvenir, si des placements hasardeux ou irresponsables des dirigeants ont lieu, sans mettre en péril tous le système.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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Bof complétement inutile la séparation des activités. Goldman Sachs et Lehman Brossiers n'avaient pas d'activité de détail, ça ne les à pas empêché d'être les principales banques qui ont subies la crise.

Deux banques d'investissements. Les seules banques d'épargnes a avoir été mises en difficultés, américaines pour la plupart, l'ont été pour s'être monnayées chez des banques d'investissement comme JPMorgan Chase et RBS. D'ailleurs, c'est bien pour cette raison que la NCUA, organisme d'Etat US qui "contrôle" ou "représente" les banques a décidé de porter plainte contre lesdites banques d'investissement, juste après avoir eu la tutelle des banques d'épargne en difficultés.

CQFD.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour David Web,

Je partage votre point de vue et je suis favorable à une séparation desactivités bancaires.

La banque de détail c’est la partie noble du capital, celle qui gère noscomptes, nos dépôts, notre épargne, prête aux particuliers à la consommation,aux entreprises.(Celle qui doit être garanti par l’état)

La partie spéculative qui est de l’ordre du jeu et du casino, doit être entièrement sousla responsabilité de l’établissement bancaire, dans sa réussite, comme dans sespertes, celle qui permet de rémunérer les actionnaires qui prennent des risques(mais sans la garanti de l’état)

De telle façon que la faillite d’un établissement puissesurvenir, si des placements hasardeux ou irresponsables des dirigeants ont lieu, sans mettre en péril tous le système.

:plus:

J'ajoute que 80 % des activités des banques en ce moment c'est de jouer au "casino" . Que ça leur rapporte, je n'y voit pas d'inconvénient, mais quand la roue tourne, nous n'avons pas à payer pour leurs erreurs.

En ce moment les banques ne prêtent plus aux entreprises, elles mettent ça sur le dos de la crise, de la récession... bref de la mauvaise conjoncture actuelle alors qu'elles sont en première ligne comme la politique d'austérité qu'on nous impose.

Plus de crédits = plus d'investissements = plus de CA = plus d'emplois.... etc...

Le déficit commercial de la France sera de 70 à 75 milliards d'euros en 2011, en forte progression par rapport à celui de 2010 (51,4 milliards), a déclaré mardi à Reuters le secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Pierre Lellouche. "Nous constatons une aggravation de la situation du commerce extérieur. Nous devrions avoir un déficit compris entre 70 et 75 milliards d'euros, ce qui est beaucoup", a-t-il dit en marge d'une visite dans la capitale libyenne, Tripoli.Le précédent record de déficit commercial de la France – 56 milliards d'euros en 2008 – sera pulvérisé. "Le problème, ce n'est pas la demande de produits français, qui est très forte. Le problème c'est l'offre : produire en France et exporter", a souligné Pierre Lellouche.

Le Monde.

Et ça commence par avoir les moyens de produire, les moyens de financer des projets, les moyens d'acheter de nouvelles machines et les moyens de recruter !

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