Sans toi, vivre avec l'absence

Sans toi je marche dans la rue vers n'importe où,

sans quitter du regard mes souliers sans lacets.

Le ciel est trop bas et mes rêves sont si flous,

le vent emporte mes désirs sur son archet.

Sans toi cette vie n'est plus qu'un songe étrange

qu'un manteau de bruine tombant sur mes épaules.

Mon désespoir brave l'orage et l'alfange,

dans ce tunnel ténébreux où est donc mon rôle ?

Sans toi la rue semble déserte,

sans porte ni fenêtre ouverte .

L'espérance titube comme un vieil ivrogne

et se cogne contre des lampadaires éteints.

Dans un caniveau un chien montre les dents et grogne,

au loin, la cloche d'une église sonne le tocsin.

PAROLIER37

Magnifique :)

Magnifique :)

Merci pour votre jugement, cela m'encourage à continuer à écrire.

Sans toi, je ne suis :

Qu'un bateau dérouté qui pique, roule et tangue

Sous les paquets de mer en gigantesques langues ;

Des sifflements aigus dans les dunes mouvantes ;

Des pas répercutés d'enfilades dormantes ...

Oui, sans toi, tout me lasse !

Ma vie se désemplit, flasque, si tu t'effaces ;

Les appels retombent, étouffés, de l'espace

Où le Temps se plaît à tourmenter ses prurits.

Un linceul en charpie couvre mon coeur meurtri

De ton mépris qui lui ressasse : "Elle est partie " !

Très bien écrit !

Tous mes encouragements!

Amitiés.

pour le coup il porte bien son pseudo,le poéte banni 2: il est vraiment banni

ok je sors ---------->[]

J'ai du mal à comprendre que certains à peine arrivé soit banni surtout quand on voit les écrits, mais vu son pseudo, il devait s'en douter.

:D :D :D :p

J'ai du mal à comprendre que certains à peine arrivé soit banni surtout quand on voit les écrits, mais vu son pseudo, il devait s'en douter.

bah c'est simplissime s'il possède plusieurs comptes

cela dit les mots dans "vos écrits" ça veut rien dire en soi

la poésie pourrait être écrite par des morts on n'y verrait que du feu, c'est comme la justice, par contre conserver son sang froid sur le reste du fofo... c'est ça qui mérite un coup de chapeau ! bravo à celles qui y parviennent..

la vie réserve parfois des surprises et des interrogations

et bien des choses me laissent pantois et perplexe :

par exemple : chaque fois que l'on sonne à ma porte d'entrée:

mon chien se précipite furieusement en aboyant vers la porte :

et pourtant ce n'est pas pour lui qu'on sonne...

</SPAN>

:D

Parfois certains d'entre-nous ont du "vague à l'âme", appelé aussi "coup de blues",

le "spleen" et la "mélancolie" collent parfois vraiment lourdement,

comme un fardeau sur nos lépaules fatiguées.

Les années nous bousculent, elles laissent dans le recoin de notre mémoire

des souvenirs et des regrets amers et parfois aussi l'oubli.

Certes il y a parfois des heures de joie, des instants de bonheur et des moments de douceur de vivre.

Mais les fleurs que nous n'avons point vu pousser, dans notre jardin,

nous n'en connaissons ni la beauté, ni les couleurs, ni les parfums...

Mais lorsque l'espoir renaît c'est vers une autre vie, vers un autre regain.

</SPAN>

(Dans le hall d’une vieille gare, sous une grande horloge ancienne,

un homme attend le cœur au bord des larmes…)

Hall de la gare, où je traîne mon coeur,

où je suis seul, désemparé sans toi.

Tu es parti comme un acteur,

quittant la scène où il joua.

Sans te retourner, sans un mot d’espoir,

sans laisser, un instant ton regard

enlever à tes pas le son lourd du départ,

et donner à l’adieu la joie de l’ au-revoir.

C’ était donc un adieu et non un au-revoir,

je le savais déjà en cherchant ton regard.

L’ empreinte de toi quand j’irai au hasard,

mais tu n’as pas tué dans mon cœur l’espoir.

Et si j’attends sous cette horloge,

que recule les aiguilles du temps,

c’ est qu’ en moi se bousculent tant de choses

le passé, l’avenir et ce présent.

Ma mélancolie se complaît sans raisons,

à se bercer de rêves en écoutant tes pas.

Je serre dans mon cœur mes illusions,

je suis Quasimodo, tu es Esméralda.

J'ai du mal à comprendre que certains à peine arrivé soit banni surtout quand on voit les écrits, mais vu son pseudo, il devait s'en douter.

Derrière les carreaux un horrible ciel gris,

verse un poison dans mon cœur : L’ennui

Les arbres déshabillés de leurs feuilles blondes,

se cachent pour échapper au décor de ce monde.

La route se déroule, s’étire vers l’ infini,

comme un long ruban sous un ciel de pluie.

Le vent souffle et pousse des hurlements,

au loin les nuages semblent apporter un châtiment,

aux hommes, qui la tête courbée par les efforts du vent,

avancent péniblement dans un silence angoissant.

Des voitures, tel des monstres, surgissent du néant,

sortent du brouillard, roulent en sifflant.

J’écoute doucement tomber les gouttes de pluie,

elles entrent dans mon cœur, s’installent sans bruit.

La nuit descend lentement, elle engloutit dans le noir

ce monde irréel, cet étrange cauchemar.

message posté à 19 h 23

édité à 19 h 21

ça c'est du tour de magie...

(quand on y songe)

précision : j'aime bien le poète banni pour ses messages dans la partie littérature

mais je suis pas sa femme :

Encore faut-il le prouver ! c'est pas parce ce n'est qu' un pauvre vieux chamane qui a bénit notre union, que vous devez, ma très chère, vous défiler.

Bien sûr, vous êtes ma neuvième épouse, mais c'est à vous seule que je pense de temps en temps

et cela devrait amplement vous satisfaire pour de nombreuses années.

Je ne suis qu'un pauvre poète banni très régulièrement chaque semaine de Forum.fr ,

mon histoire a pourtant bien commencer : ce fut à Forum.fr, sous le PSEUDO de PAROLIER37

que j'ai écris sur ce site mes premiers textes.

Textes de plus en plus virulent au point de me batailler vraiment plus que farouchement avec les pieux penseurs de service et avec les philosophes de tous bords et de tous poils.

La passion aidant ce furent bientôt des bordées d'injures et des brassées régulières de petis mots pointus et acérés : qui ont eu le don suprême d'agacer un gentil modérateur que nous réveillions régulièrement de sa longue sieste.

Pourtant tel un vieux chien fidèle je revienschaque semaine. En général je suis banni à nouveau et ce au mieux dans un délai maximum de 48 heures et surtout par le fait que le site de Forum.fr ne m'accepte plus en tant que PAROLIER37 et que Forum.fr m'indique, à chaque fois, que mon Pseudo ainsi que mon Mail appartienne à un autre internaute : aussi je n'ai d'autres choix que de créer chaque semaine un autre pseudo et un autre faux mail.

C'est vraiment dommage car j'aime bien la faune étrange de Forum.fr.

et je voudrais encore continuer cette liaison ...;

message posté à 19 h 23

édité à 19 h 21

ça c'est du tour de magie...

(quand on y songe)

PAROLIER37 à 41 .... peut poster un message à minuit et l'éditer à 23 heures !

:gurp:

Tu te complais, mon coeur, à te baigner de pleurs

Goûtant à tes chagrins de secrètes douceurs

Quant tu t'enchantes aux cadences,

Dolentes, des romances

Que tu t'alanguisses à te plaire aux tristesses...

Que tu te complaises à languir de détresse...

Où vas-tu te oerdre, mon coeur,

Aux blafardes humeurs

D'anesthésies de conscience,

Dessus-dessous d'inconséquence

Au recours où tu te blottis

De ton chagin ? Il t'engloutit !

Tu te complais, mon coeur, à te baigner de pleurs

Goûtant à tes chagrins de secrètes douceurs

Quant tu t'enchantes aux cadences,

Dolentes, des romances

Que tu t'alanguisses à te plaire aux tristesses...

Que tu te complaises à languir de détresse...

Où vas-tu te perdre, mon coeur,

Aux blafardes humeurs

D'anesthésies de conscience,

Dessus-dessous d'inconséquence

Au recours où tu te blottis

De ton chagrin ? Il t'engloutit !

Tu te complais, mon coeur, à te baigner de pleurs

Goûtant à tes chagrins de secrètes douceurs

Quant tu t'enchantes aux cadences,

Dolentes, des romances

Que tu t'alanguisses à te plaire aux tristesses...

Que tu te complaises à languir de détresse...

Où vas-tu te perdre, mon coeur,

Aux blafardes humeurs

D'anesthésies de conscience,

Dessus-dessous d'inconséquence

Au recours où tu te blottis

De ton chagrin ? Il t'engloutit !

Sans toi, je ne suis :

Qu'un bateau dérouté qui pique, roule et tangue

Sous les paquets de mer en gigantesques langues ;

Des sifflements aigus dans les dunes mouvantes ;

Des pas répercutés d'enfilades dormantes ...

Oui, sans toi, tout me lasse !

Ma vie se désemplit, flasque, si tu t'effaces ;

Les appels retombent, étouffés, de l'espace

Où le Temps se plaît à tourmenter ses prurits.

Un linceul en charpie couvre mon coeur meurtri

De ton mépris qui lui ressasse : "Elle est partie " !

J'adore tes poèmes, que tu sois banni, ou pas! et ce serait un grand honneur que tu viennes écrire dans "notre" livre en espérant, bien sûr que les modos t'en laisseront le temps...

De même, ma mélancolie et mes poèmes s'inspirent de Baudelaire

Petit café, sombre demeure

où je suis seul sans toi.

Tu es parti comme un acteur,

quittant la scène où il joua.

Tu partis sans un mot, sans laisser ton regard

enlever à tes pas le son lourd du départ,

et donner à l'adieu la joie de l'au-revoir,

mais tu n'as pas tué dans mon coeur l'espoir.

C'était donc un adieu et non un au-revoir,

je le savais déjà en cherchant ton regard;

l'empreinte de toi quand j'irai au hasard,

mais tu n'as pas tué dans mon coeur l'espoir.

Et si j'attends, c'est que peut-être

chante tout au fond de moi,

une lumière et un poète

et cet amour tendu vers toi.

C'est le chant d'un soir de tristesse,

air triste et doux, là dans ma tête.

Clair-obscur et fol espoir

que le temps change sa trajectoire.

Bonjour Parolier37,

Quelle plaisir lorsque parmi la morne liturgie des commentaires de

Libé fleurit une prose et un esprit comme le vôtre.

J'ai parcouru la compilation de vos commentaires précédents et je me

suis régalé, tout en me demandant ce que Diable vous faisiez

parmi ce triste remugle de lamentations, ce purgatoire des

revendications, cet antichambre de la frustration citoyenne.

Ce qui m'a ramené à ma propre aliénation. Pourquoi donc vais

quotidiennement me mêler à ce jeu de massacre ?

Ce matin de bonne heure, en sirotant mon Earl Grey, je suis parti en

quête d'un article à commenter afin d'entamer ce petit jeu

épistolaire en votre compagnie.

Doucement, insidieusement, une nausée m'a envahi sous l'assaut de la

fantastique vanité de ces opinions étalées avec si peu de légerté,

si peu de modestie si peu d'humour, tant de hargne et de certitude

triomphante et tant de véhémente conviction.

Je me suis senti comme un égoutier plongeant dans les miasmes de

l'aliénation humaine.

Je me voyais en costume de Dante voyageant dans les cercles de

l'enfer, Virgile devant moi, morne guide désabusé me montrant ça et là

supplices et châtiments, cris de haines et vaines suppliques.

Pauvre peuple, hypnotisé par cette médiocre comédie électorale,

pauvres espoirs fondé sur ces ternes acteurs de la vie politique.

Tout ses étendards qui s'agitent sous le vent des promesses de

lendemains qui chantent. Etendards de nos futurs désillusions.

Vous devez me trouver bien amer, et je m'en excuse d'avance.

Je vous ai retrouvé enfin au détours de quelques commentaires sur la

vaine protestation de quelques écologistes égarés dans la cité.

Et j'ai repris un peu de courage pour entamer un pamphlet

"automobiliciste" que je n'ai d'ailleurs pas encore terminé.

Laissez moi me présenter, j'ai 54 ans, je vis auprès d'une délicieuse

compagne conteuse de profession, rieuse, douce et intelligente.

Je pratique la démiurge activité de marionnettiste depuis prés de 25

ans. Je vis et travaille en Suisse.

En dehors de cette délicieuse occupation professionnelle, je suis un

incorrigible affamé de culture, curieux de tout je rêverait d'avoir

plusieurs vies pour satisfaire ma boulimie. Les livres sont mes grands

amis,. je suis aussi passionné de cinéma et de théâtre .

Mes activités d'indépendant me donnent une immense liberté pour gérer

mon temps et ma soif de connaissance.

Je participe aussi activement à des cercles littéraires et

philosophique. Je n'ai jamais fait d'études, je me suis enfuis de

l'école à l'âge de 16 ans avec folle et naïve ambition d'être un globe

trotter. J'ai d'abord parcouru la route des Indes, comme des milliers

d'autres jeunes paumés de mon âge.

J'ai pendant de longues années pratiqué la "psychonautique" en

traversant les portes de la perception pour m'égarer dans les paradis

artificiels.

J'ai d'ailleurs découvert Baudelaire en pleine transe psychédélique

sur une plage à l'autre bout du monde. Oui, je sais c'est ridicule...

Passé cette parenthèse d'égarement et revenu des ces expérience

marginales avec une solide aversion pour ce passé d'errances

"psychotropiques".. Je me suis attelé à des études théâtrales et j'ai

obtenu un diplôme de comédien. Et puis je suis finalement devenu

marionnettiste par goût du travail manuel allié à celui de la

dramaturgie. Je vis confortablement de mes créations jouées dans un

large circuit scolaire. Je travaille occasionnellement comme

marionnettiste ou scénariste sur des projets télévisuels à la TSR. Je

fait aussi beaucoup de petit métiers manuels en tant qu'auxiliaire

intérimaire.

Avec le temps je suis devenu allergique aux idées "de gauche" qui font

loi dans le milieu du monde artistique que je fréquente. La majorité

de mes collègues sont adepte de la "gauchoisie" et de son idéologie

éthnomasochiste de la repentance et de l'égalitarisme forcené. Je me

suis d'ailleurs vu rejeté de bien des projets artistiques lorsque j'ai

eu le malheur de confier à des tiers mes idées politiques. Le monde

des arts est une chapelle du socialisme et les réfractaires à cette

idéologie sont vite rejetés par les dévots du politiquement correcte.

C'est très choquant venant d'un milieu ou les adeptes se vantent à

longueur de journées d'être libres de toute aliénation dans leur très

grand orgueil d'"artistes". Le monde des intermittent du spectacle et

un des pire vivier de la pensée unique et du conformisme politique.

Aujourd'hui, je me vante d'être un homme épanoui et heureux, vivant

dans un pays de cocagne doté du système politique le plus intelligent

et le plus démocratique du monde. En Suisse peu de gens connaissent le

nom de leur président. Par contre, on vote et donne son avis plusieurs

fois par années.

L'électoralisme n'a pas l'importance qu'on y donne en France.

L'aliénation à un parti n'est pas non plus une priorité citoyenne, on

vote tantôt pour une initiative de droite, tantôt pour une motion

déposée par la gauche. Je suis parfois partisan de l'UDC (équivalent

libéral du FN) et parfois du PS, cela dépend des intérêts de l'objet

soumis au peuple. J'ai beaucoup de sympathie pour Oskar Freysinger

(l'homme qui à lancé l'initiative anti-minaret) en plus de ses

activités politique, c'est un poète et un chansonnier plein d'humour

et de bon sens mais qui est haï copieusement par la secte des

"artistes de gauche" étrangement tous pro islamiques... détail qui

m'échappe complétement et me plonge dans des abimes de perplexité.

Comment ces gens qui conspuent régulièrement l'église catholique en

communiant dans un athéisme militant et une ferveur enthousiaste pour

l'égalité de la femme, les droits des homos à se marier et adopter des

mouflets et le droit sacré à toute les libertés sexuelles, comment ces

ahuris peuvent ils défendre une religion aussi réactionnaire et

opposée à leurs idéaux de "droit-de-l'hommistes" pour conspuer leur

culture et leur patrie laïque et tolérante avec un tel enthousiasme

suicidaire ? Cette attitude me révolte et me met parfois dans des

colères dévastatrices.

Pour me pas trop vous encombrer de cette longue lettre, je vais y

mettre un terme, au plaisir de faire connaissance avec vous, car vous

m'intriguez et je devine que vous devez être un personnage hors du

commun et riche en expériences. Sans vous forcer aucunement, je me

réjouis de faire plus ample connaissance avec vous. J'espère que vous

ne m'avez pas trouvé trop impudique d'être débarqué sans crier gare

sur votre boîte à courriel avec mon déballage biographique. Mais je le

redis, je suis infiniment curieux de tout ceux qui sortent de la morne

norme imposée par notre époque de calibrage idéologique. Sans vouloir

vous offenser, je pense que vous êtes complétement et joyeusement fou

et c'est un plaisir de vous croiser au détour de ce site empesé de

lourdes banalités.

Recevez mes meilleures pensées.

La tendresse

C’est ta joue au creux de mon épaule

C’est ta main dans ma main qui s’abandonne

C’est ton regard qui se pose sur moi

C’est ton cœur qui écoute ma voix

C’est ton baiser glissant sur mon front

C’est ta bouche qui me cherche à tâtons

C’est ta chair qui frémit calmement

C’est ta voix qui résonne doucement

C’est une nuit sans bruit, sans nuage

C’est un silence doux après l’orage

C’est un soir d’été qui descend sur nous

C’est un parfum léger qui recouvre tout.

___________________________________

Les mots rayonnent de bouquets de couleurs,d’images et de sons,

ils sont porteurs de lumière.

Les lettres contiennent une harmonie et résonnent comme une mélodie.

Les mots sont une invitation au voyage et à la découverte.

Tout ce qui chante en moi enfante des poèmes,où rime ce que j’aime.)