Des milliers d'ouvriers chinois en grève... contre les délocalisations

Des milliers d'ouvriers chinois en grève... contre les délocalisations

Plus de 7.000 salariés d'une fabrique de chaussures pour les marques Adidas, Nike et New Balance, du sud de la Chine, ont manifesté pour s'opposer à un potentiel projet de délocalisation vers une province du sud-est. D'autres Chinois se sont pour leur part opposés aux saisies de terres

Les Chinois continuent de se révolter. Des milliers d'entre eux ont fait grève contre des licenciements et des réductions de salaires dans une fabrique de chaussures pour les marques Adidas, Nike et New Balance. Dans la province du Guangdong, ce mouvement social a provoqué des heurts avec la police causant de nombreux blessés, selon le China Labor Watch (CNW), groupe de défense des droits de l'homme.

Dans la même région, d'autres Chinois ont manifesté ce lundi contre la saisie de terres. Ils étaient des milliers à défiler dans la ville de Lufeng, selon les habitants. Cette manifestation intervient deux mois après des émeutes au même endroit et pour les mêmes motifs lors desquelles des manifestants avaient attaqué un commissariat et saccagé des véhicules. Des photos publiées sur le site de microblogs weibo montrent des manifestants portant des bannières sur lesquelles on peut lire : "A bas la dictature", "Punissons la corruption" ou "Redonnez-nous nos droits".

Quant au projet de délocalisation, il a également déclenché la colère de milliers de salariés, dans l'usine de chaussures de Yucheng, près de Huangjiang jeudi dernier. La grève de ces salariés faisait suite au licenciement le mois dernier de dix-huit de leurs cadres, interprété par les ouvriers comme un signe de prochaine délocalisation, a ajouté CNW. L'un des cadres licenciés a déclaré au journal China Business News que son départ faisait partie d'un projet de déménagement de la production dans la province de Jiangxi afin de réduire les coûts qui sont plus élevés dans le vaste pôle manufacturier de Dongguan.

A l'origine également de la contestation : la rémunération des salariés déjà faible qui risque encore d'être réduite. La suppression de primes de rendement et des heures supplémentaires sont aussi à l'origine de la colère des ouvriers de l'usine de Yucheng. "Notre salaire de base mensuel n'est que de 1.100 yuans (130 euros)" et "nous avons vraiment besoin de faire des heures supplémentaires", a déclaré une ouvrière au Yangcheng Evening. Les interventions des autorités locales pour un maintien des heures supplémentaires sont restées sans réponse de la part de la direction de l'usine qui est la propriété d'un groupe d'investissement de Taïwan, selon la presse chinoise.

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Le profit, toujours le profit!

Et encore, ils comptent délocaliser vers le sud de la Chine, pour le moment.

Et puis après ce sera vers l'Afrique!

Le pire c'est que ces marques trouvent encore preneurs! Perso, j'achète pas en plus je les trouvent moches!

Chacun son tour de se faire enculé par les multinational.

Avec la haine que ces entreprise s'attire de plus en plus je me demande comment ils font pour vendre encore leurs merde.

Faut pas acheter ses marques qui font bosser des gosses toute la journée sur des chaînes, et qui polluent à mort l'environnement. La route tourne, les chinois nous ont piqué notre boulot, maintenant c'est leur tour de connaitre le chômage.

les chinois nous ont piqué notre boulot

Je ne suis pas tout à fait d'accord Grenadine, disons que les multinationales et autres grandes entreprises ont trouvé en Chine, en Inde et ailleurs le moyens de faire toujours plus profits c'est tout...

Qu'importe la variable humaine, faire vivre correctement les personnes qui les engraissent n'est pas à l'ordre du jour...

Maintenant il faut bien avouer que j'achète des marques, je regarde la qualité et je me dis parfois que seulement 1 ou du 2 % du prix payé ira pour faire vivre quelques "esclaves"...

Mondialisation z'appellent ça ! du grand n'importe quoi et n'importe comment... Tiens la Russie viens d'entrer apparemment à l'OMC !! ils vont morfler les entrepreneurs russes, mais on s'en fou, c'est pour faire gagner encore plus d'argent à ceux qui dirigent cette autre dictature...

les chinois nous ont piqué notre boulot

Ce ne sont pas les chinois qui licencient en France, et qui délocalisent en Chine.

Les travailleurs chinois sont comme nous : ils prennent le boulot qu’on veut bien leur donner ; ils se révoltent un peu quand on leur pique, mais pas assez.

Bah faut pas déconner, on a fait travailler les chinois maintenant c'est bien fait pour eux, ils vont pouvoir retourner dans la misère, on aurait mieux fait de ne pas y aller et de les laisser dans la misère, ça s'appelle du protectionnisme ça ma bonne madame, il faut avoir le sens des priorités (un petit chinois est mieux en crevant de faim qu'en travaillant dans des conditions plus que douteuses, la mort c'est mieux).

les chinois nous ont piqué notre boulot

Ce ne sont pas les chinois qui licencient en France, et qui délocalisent en Chine.

Les travailleurs chinois sont comme nous : ils prennent le boulot qu’on veut bien leur donner ; ils se révoltent un peu quand on leur pique, mais pas assez.

Je l'avais dit sur un ton ironique, je le sais bien qu'ils ont pris du boulot parce qu'ils avaient pas le choix.

N'est ce pas en chine qu' un citoyen doit demander un permis de travail pour allez travailler dans une autre région que la sienne?

Si c'est oui, ils ont peut être le même problème qu'il y à eut il y a quelques temps en France ou des villes et ou des régions pour qu'une usine ou des bureaux viennent s'y installer leur faisait cadeaux de la taxe professionnel quitte à ce que cette usine délocalise et s'en aille à l'autre bout de la France en laissant derrière eux les ouvriers qui ne pouvaient pas déménager.

Merci.

les chinois nous ont piqué notre boulot

Ce ne sont pas les chinois qui licencient en France, et qui délocalisent en Chine.

Les travailleurs chinois sont comme nous : ils prennent le boulot qu’on veut bien leur donner ; ils se révoltent un peu quand on leur pique, mais pas assez.

en fait ce sont les multinationales qui nous piquent nos emplois.

Pour le pays, il vaudrait mieux avoir un tissus fort de PME au capital français ou encore mieux, en coopérative.