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GB : le chômage s'envole chez les jeunes, le gouvernement accuse la zone euro


Invité David Web

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GB : le chômage s'envole chez les jeunes, le gouvernement accuse la zone euro

LONDRES - Le nombre de jeunes Britanniques au chômage a passé pour la première fois le cap symbolique du million, dans un contexte économique de plus en plus déprimé, et le gouvernement en a aussitôt fait porter la principale responsabilité à la crise dans la zone euro.

Selon des chiffres officiels publiés mercredi, le taux de chômage britannique a grimpé à 8,3% fin septembre, contre 8,1% un mois plus tôt, battant un nouveau record depuis 17 ans avec 2,62 millions de personnes à la recherche d'un emploi.

Les jeunes sont de loin les plus touchés: le taux de chômage des 16-24 ans s'élève à 21,9%. Ils sont désormais 1,02 million à rechercher un emploi, un record absolu depuis que le début de la collecte de ce type de données, en 1992, a indiqué l'Office national de la statistique (ONS).

L'indicateur est scruté de très près depuis les émeutes de l'été dernier qui ont frappé plusieurs villes du pays, impliquant de nombreux jeunes de quartiers déshérités.

La dégradation accélérée de l'emploi britannique, encore pire que celle anticipée par les économistes, intervient dans un contexte économique particulièrement difficile, la Banque d'Angleterre ayant simultanément abaissé mercredi ses prévisions de croissance autour de 1% pour 2011 comme pour 2012.

Le gouvernement a immédiatement réagi à cette mauvaise performance en soulignant l'impact sur le Royaume-Uni de la crise de la dette chez ses voisins européens.

Ces chiffres montrent à quel point notre économie est affectée par la crise dans la zone euro, a affirmé le secrétaire d'Etat à l'emploi Chris Grayling.

Nos partenaires européens doivent agir de manière urgente, a-t-il ajouté. Il répétait des appels du même type déjà formulés par le Premier ministre conservateur David Cameron et son ministre des Finances George Osborne, quitte à susciter l'agacement croissant de Paris et Berlin.

Le syndicat Unite, un des principaux du pays, a mis en avant pour sa part les conséquences de la politique d'austérité sans précédent menée depuis 18 mois par le gouvernement, l'accusant d'avoir créé une génération perdue.

L'opposition travailliste a abondé dans le même sens, en assurant que le prix payé par les jeunes pour la politique économique du gouvernement est désormais parfaitement clair.

Les experts ont rappelé de leur côté que la dégradation du marché de l'emploi britannique avait commencé avant la crise actuelle dans la zone euro.

Source.

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)

Depuis la crise de 2008 les entreprises ont eu du mal a se financer. L'autre aspect c'est que les jeunes sont ceux qui sont le plus en concurence, au niveau du travail, avec les immigres roumains, polonais et meme francais.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 720 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

David Web,

Nos amis anglais ont ceci de commun avec nous et d’autre peupledans le monde, c’est de désigner un bouc émissaire en période de crise (ici lazone euro) pour justifier et expliquer les raisons de leurs difficultés,notamment le chômage des jeunes.

De mémoire, en2008 une livre sterling permettait d’obtenir 1.48euro, il faut bien constaterque 3 ans plus tard, une livre sterling permet d’acquérir 1.16euro soit une baissede valeur comparative entre livre et euro de 23% environ.

Par ailleurs, le niveau d’endettement de l’ Angleterre esten moyenne beaucoup plus élevé que pourles pays de la zone euro.

Si nos amis anglais avaient intégré la zone euro, ilsauraient au moins le privilège de payer leur carburant et le prix de l’énergiemoins cher qu’il ne le paie actuellement.

Les banques anglaises investissent massivement en rachetant de la dette américaine, comme lefont les chinois, il est vrai que s’ils devaient choisir entre le continenteuropéen et le grand large, ils n’ont jamais caché leur préférence pour legrand large, c’est leur choix.

Faut il vraiment seréjouir de la difficulté de nos voisins britanniques, évidemment non, car enéconomie qu’on le veuille ou pas, nous sommes tous dépendant des uns et desautres, directement ou indirectement.

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