KV 626 (Juin 2007)

Depuis le temps qu'ils sont enfouis, je prends le risque de les partager. Je n'écris pas souvent, généralement c'est un exutoire.

Quand tout sort sous forme de mots, cela fait beaucoup de bien.

Les rares personnes ayant passé les yeux dessus, semblent, également, avoir apprécié.

Je vous laisse vous faire votre propre opinion. Je m'excuse d'avance auprès des gribouilleurs (comme j'aime me qualifier) disciplinés et à cheval sur les règles d'écritures.

KV 626 (Juin 2007)

Il pleut des croches depuis quelques jours

vous avez senti ?

tournez vos mains paumes vers le ciel et écoutez, ressentez...

alors ?

N'avez vous pas comme cette lourdeur dans les cervicales ? a moins que ce ne soit l'œsophage...

N'avez vous pas cette impression de poids dans les pieds ? comme si le fait de s'en libérer vous permettrez de léviter.

N'avez vous pas cette tension aux lombaires ? comme si une main squelettique s'y agrippait comme le condamné a mort qui empoigne pour la dernière fois les barreaux glacés de sa cellule avant le rencard avec son bourreau.

Ne ressentez vous pas cette énergie a la taille ? cette énergie qui brule et tourbillonne... attendant la bonne combinaison cérébrale pour s'engouffrer dans votre gorge dans un cri a faire couler les couleurs... a vous déchirer l'âme.

Une ivresse prédite qui intensifie cette raideur aux cervicales, vous incitant a passer la main dessus pour la détendre.

Et ces notes ? ne les entendez vous toujours pas ?

Dernier soupir de Wolfgang...

Encore un présage.

Écoutez bien sans craintes...

Si la pluie venait a s'arrêter

Si vous entendez ce cri...

Laissez le vous parcourir...

Dites vous que je lévite

Dites vous que mon cou est détendu

Dites vous que le condamné est pardonné

Dites vous que tout va pour le mieux

Dites vous que les sentiments ne tomberont jamais dans l'oubli...

Même si le silence tend à vous le faire croire.

C'est a la foi très beau , trés bizarre .. Mais j'aime bien :)