rédaction d'une autobiographie d'une personne agée de 82 ans.

J’ai décidée d’écrire une autobiographie pour partager les moments de la vie qu’une femme de mon âge aurait pu avoir. Cette histoire est donc fictionnel et a été créé pour le plaisir de faire découvrir mon imagination avec les lecteurs et/ou lectrices.

Je suis née le 17 août 1939, j’ai donc 82 ans en ce moment. Je vois le jour dans un petit village surnommé Bolvadinne au centre de la Turquie. Mes parents décidèrent de m’appeler Selma. Du moins que je m’en rappelle, j’ai eu une enfance heureuse et paisible avec une grande famille. J’ai 1 sœur et 3 frères, j’étais là plus grande de tous. Nous habitions dans une grande maison avec une ferme, on avait des moutons, des veaux, des poules, des coques, des poussins, je me rappelle encore de l’odeur du foin que j’emmenais aux veaux, leur nourriture préféré. Il y a 40 ans, j’ai alors 22 ans, j’avais terminé mes études il y a 2 ans et j’avais réussit avec succès à recevoir mon diplôme de fin d’année. Je ne travaillais pas, j’aidais ma mère dans les champs, le salaire de mon père était suffisant pour gérer la maison et tout le reste. Un jour, le père d’un voisin que je n’avais alors jamais rencontré vient demander ma main pour son fils à mes parents. Mon père hésita d’abord puis avec le temps, il se rendit compte que son fils était un homme bien, travailleur le seul problème qu’il lui reprochait était d’avoir eu un enfant. En effet, il s’était déjà marié et avait perdu sa femme et son deuxième enfant lors de l’accouchement. A cette époque, la femme n’était pas suivie par un gynécologue. Mon père vint me parlé et me demanda mon avis, j’ai accepté d’épousé cette homme. Il s’appelait Ali, il avait 28 ans on était du même village et il n’habitait pas très loin de l’habitation de mes parents. Le mariage eut lieu quelque mois plus tard, le temps des préparations. Je me rappelle encore de la célébration. Avant les noces, on a fêté la soirée du henné, une célébration traditionnel où les gens se réunissent dans la maison de la fille. Je portais une jolie robe colorée en rouge et blanc j’avais aussi une écharpe rouge autour de la tête, les filles dansait autour de moi, chantais et moi je pleurais. Je n’étais pas malheureuse mais j’étais triste de quitter la maison de mes parents pour rejoindre celle de mon mari. D’un autre côté je pleurais de joie parce que j’étais contente d’enfin épousé quelqu’un, j’avais l’âge idéale. Au bout d’un certain temps, les filles tournaient autour de moi avec un plateau où il y avait du henné et des bougies. Je tendis ma main et on m’y inséra du henné, je me rappelle encore de cette odeur, elle met insupportable. Le lendemain, le mariage a eut lieu, elle dura toute la soirée, je portais une longue robe blanche…