Roman d'une vie de bohème, d'une folle passion sous le ciel de Paris...des espoirs à l' Espoir...

Une route forestière de montagne très éloignée de toutes habitations,

un accident de voiture, loin des secours.

Un jeune homme courant, aux abois, vers de lointains secours, en courant,

il se rappelle toute sa vie passée, en rétrospective.

Pour lui et sa compagne c’est déjà trop tard. Il ne peut ni remonter les aiguilles du temps,

ni recommencer les actes de sa vie.

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Désespérance

Fabien est seul sur l'asphate mouillé

toute la nuit, sous la pluie, il a marché.

Il avance, sous les étoiles, le dos courbé,

droit, devant lui, le front baissé.

Fabien hurle dans le vent et la nuit,

le cœur opprimé par le remord qui le poursuit.

Sans se retourner, aux abois, il s’enfuit,

là-haut, dans le ciel, la lune luit

Ce soir toutes les portes sont fermées sur l’espérance

l’âme de Fabien pleure sur la mort et l’absence.

Il a fallu cet accident stupide à ce carrefour,

si loin de la ville et des secours,

et un seul instant d’inattention sur ce maudit parcours,

pour changer la trajectoire et le cours d’une histoire d’amour.

Souviens-toi ! la bruine et la mélancolie

tombait sur les pavés de la place Clichy.

Souviens-toi ! de cette rencontre avec Cathy

c’était un soir dans les rues de Paris …

Souviens-toi, Fabien, combien la vie était belle,

lorsque Cathy te murmurait encore je t’aime à l’oreille.

Souviens-toi, des baisers fous sous la tonnelle

des désirs, des élans, des promesses éternelles.

Cathy de nous aimer ne sois jamais lassée,

je t’aime tant : j’en vis ! tu le sens ! tu le sais !

J’aime tant à t’aimer ! c’est si bon vivre ensemble,

et sentir que son cœur, épris, s’approche et tremble

auprès d’un autre cœur, qui lui ressemble.

Oui, je t’aime Cathy plus fort que l’espérance,

tu es mon seul amour, mon unique chance.

Vivre sans toi c’est vivre sans abondance,

car ma seule peur, vois-tu, c’est ton absence

Nous vivions notre bohème sous les toits de Paris,

sans argent, sans travail, la tête pleine de rêveries.

Que de projets sans suite et sans lendemain,

rêves d’infini prenez nous par la main…

Conduisez nous vers des horizons lointains,

vers une autre vie, un autre regain.

A vivre d’amour et d’eau fraîche, sans argent…

tout le monde le sait, cela ne dure qu’un temps.

La facilité, la peur de quitter Cathy ne serait-ce qu’un instant,

a engendrer un dessein fou, un volcan, un carcan.

Où vas-tu Fabien avec cette arme dans ta poche ?

vers quel néant ? vers quel joug ? vers quel rush ?

Non, Fabien, n’entre pas dans cette bijouterie,

pour y voler les joyaux, l’or, l’argenterie.

Ne vise pas, avec ce pistolet, le vendeur ahuri.

avant qu’il soit trop tard arrête ta folie.

Cathy attends avec anxiété et lassitude

le retour de Fabien, la fin de l’incertitude.

Fabien, en courant, ouvre violemment la portière de la voiture

déjà l’automobile roule, à tombeau ouvert, dans le clair-obscur

La route se déroule et s’étire vers l’infini,

comme un long ruban sous un ciel de pluie.

Le vent souffle et pousse des hurlements

au loin les nuages semblent apporter un châtiment.

J'ai eu la chance et le privilège de faire la connaissance de l'auteur Anglais Hippolyte Hartclupp,

en fait, dans ce poème il ôte un certain voile , en racontant quelques péripéties de sa jeunesse de bohème

lorsqu'il était un étudiant pauvre à Paris (dans les années 64-65) dans le quartier de Saint-Germain des Prés.

C'est un bon écrivain, mais c'est surtout un grand poète dont les textes et les thèmes sont surtout la Mélancolie et le Spleen Nostalgique

( cela rappelle parfois les brouillard de Londres,sa ville natale )

C'est un instant de rêverie où le temps suspend son vol et comme une caresse :

les mots nous font tressaillir d'un si étrange frisson.

Ces mots sont remplis de tendresse et vraiment de poésie,ils sont écrit par un vrai poète, et la mélodie remplie l'espace d'une si belle musique, qu'elle atteint le coeur et l'esprit.

Les mots du poète ajoute à l'enchantement de cet instant volé au temps qui passe:

Parfois pour secourir un drogué : il faut lui donner une dose de drogue...

Parfois pour secourir un alcoolique : il faut lui donner un peu d'alcool...

Parfois pour secourir un fumeur : il faut lui donner une cigarette...

Les mots des poètes rayonnent en une multitude de bouquets de couleurs, d'images et de sons,

ces mots sont porteurs de lumières.

La poésie contient une harmonie et elle résonne comme une mélodie.

Les mots sont des invitations au voyage et à la découverte de nos rêves les plus fous.

.

Tout ce qui chante en moi enfante des poèmes, où rime ce que j'aime

ainsi parlait PAROLIER37

avec ses compagnons du cercle des Poètes Bannis :

(BANNIS-A-NOUVEAU , LE-BANNIT ainsi que LEREVENANT

sans oublier le célèbre Professeur Hippolyte Hartclupp)

Des espoirs à l' Espoir,

Des amours à l 'Amour !

La vie s'ouvre à la mort

Sur l'Amour, leur seul port :

Au souffle de l'Espoir

Accomplir son parcours ;

Telle l'aube du soir

Renaître de l'Amour !

F. BERTHOUMEAU