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Les pierres d'achoppements de la civilisation islamique.


Frelser

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Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Les pierres d'achoppement de la civilisation islamique,

Très tôt après le prophète Muhammad (570-632 B.C.), l'Islam rayonna sur la plus grande partie de l'ancien monde. Les nations s'allièrent aux arabes pour écrire l'une des plus belles épopées de l'humanité... Arithmétique, philosophie, biologie, géographie, astrologie, alchimie, médecine... Toutes les sciences du monde étaient tolérées, adoptées et développées avec une ingéniosité prodigieuse. La lange Arabe devint la lingua franca des érudits du monde entier, et même le haut clergé étudiait l'arabe pour accéder au savoir.

Mais que c'est-il passé pour que cette civilisation qui a brillé ainsi, sortant du sein d'un peuple de bédouins vouant un culte aveugle à un panthéon de dieux provenant de tous les coins du Proche-Orient régresse finalement ?

En fait, pour un Juif instruit, les musulmans sont des Gentils Vertueux, qui respectent les lois noachiques (שבע מצוות בני נח) et croient en le dieu de Mosché. A l'époque de Muhammad, les personnes ne désirant pas appliquer la loi mosaïque tout en désirant la rédemption devaient respecter les lois dites noachiques qui devaient leur suffire, la Loi étant destinée au peuple élu seul. Muhammad serait pour un Juif du temps des rois considéré comme un prophète arabe, puisque la Bible regorge de l'usage de ce qualificatif pour toutes personne prophétisant... Ceux qui suivaient d'autres dieux étaient de faux prophètes, ceux qui appelaient au dieu de Mosché étaient des Nebiim véridiques.

Muhammad adopta de même un chemin conduisant au monde chrétien, en essayant de former son propre canon des écrits paléochrétiens... Il légiféra de même dans le sens du droit romain chrétien de son temps, et établit des tribunaux permettant de punir ceux qui ne respectaient pas les mitsvoi de No'ah : l'amputation de la main des voleurs, la crucifixion, la lapidation ou la flagellation sont des peines romaines du temps de Muhammad que celui-ci prescrivit pour sa communauté.

Ainsi, le monde musulman devait se situer dans la continuité du monde judéo-chrétien. Or, les juifs comme les chrétiens ne firent aucun cas de cette communauté monothéiste et très tôt, Muhammad fut même confronté aux frontières de son territoire aux romains et aux perses qui persécutaient ses fidèles dans les régions limitrophes... On accuse souvent Muhammad d'avoir un esprit conquérant, or les sources les plus anciennes comme Tabari (839-923 B.C.) et ibn Ishaq (704-767 B.C.) sont formelles, absolument toutes les batailles et razzias de Muhammad étaient des réponses à des agressions ou tentatives d'agressions. Et les premiers musulmans ne firent que continuer la guerre frontalière avec ces superpuissances dans le Nord comme dans le Sud, héritées de ces différents diplomatiques... La vraie conquête d'agression ne débuta que plus tard, quand al-Shafi (767-820 B.C.) a prétendu que l'Islam devrait de propager par l'épée dans la terre des mécréants en continu, un concept inexistant chez Muhammad. Un discours ambigu, puisque les musulmans n'imposèrent la conversion que très ponctuellement et contre l'avis de l'écrasante majorité des savants musulmans et l'usage universel commun. Même le statut des dhimmis, les limitations du prosélytisme, vestimentaire et la jizyah ne seront rendus si intolérants et sévères que bien après Muhammad (de son vivant lui débattait dans la mosquée de Yathrib avec les chrétiens de Najran pex.), à partir de Umar ibn al-Khattab. Muhammad n'appliqua pas ces restrictions tant qu'il n'y avait pas d'agression diplomatique claire (la poésie était une arme puissante d'excitation à la guerre dans la sémantique arabe à cette époque et certains poètes furent tués), la jizyah était plus légère que ce qu'en firent ses sucesseurs, d'après Maxime Rodinson.

En plus de cet esprit conquérant qui ne commença à s'installer dans des manuels de référence, il y eut certaines autres pierres d'achoppement qui enfermèrent le monde musulman sur lui-même jusqu'à le conduire dans la situation actuelle.

Du vivant du Prophète, les fidèles appliquaient simplement ses commandements. Et Muhammad lui même changeait d'avis quand il estimait pouvoir faire mieux... Or, très tôt après son décès, les conditions socio-anthropologiques changeaient, des avis divergeaient et des interprétations divergentes se faisaient. Au point que toute interprétation imaginable se faisait quelque part, certains toléraient certaines boissons alcoolisées, d'autres le mariage temporaire et la prostitution sous certaines conditions (hanafisme), certains considéraient la lapidation comme non impérative, d'autres considéraient que l'homosexualité est passible de mise à mort tandis que certains considéraient déjà à l'époque qu'une seule admonestation suffirait. Les dirigeants décidèrent cependant de sélectionner quelques écoles (hanafite, malékite, chaféite ethanbalite, ailleurs les jafarites, zaydites..). Ce qui estropiait l'islam de façon pérenne. Cette fermeture au progrès fut accompagnée de même par la standardisation d'une seule lecture du Coran. Alors qu'il existait plusieurs dizaines de milliers de variantes de versets selon les spécialistes modernes. Et l'interprétation autrefois très vaste et riche commença à se reserrer progressivement jusqu'à conduire à l'intégrisme.

Une autre pierre d'achoppement fut le plus dévastatrice, abu Hassan el-Ach'ari (873-935 B.C.) affirma que les notions de bien et de mal sont inexistantes, et que seul le Coran détermine ce qui est bon ou mauvais. Ce qui devint progressivement l'avis majoritaire, à mesure que les savants chaféites les plus nombreux et influents adhérèrent à l'ach'arisme. Jusqu'à conduire les muslmans droit contre le mur vers le XIIIeS. La décadence devint dès lors ineluctable. Toute approche critique des versets et hadiths devenant strictement interdite, il devenait impossible de contextualiser le Coran dans l'espace et le temps, pour adapter le doit islamique aux changements des moeurs et à l'évolution socio-anthropologique.

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Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Comme précisé plus haut, toutes les batailles de Muhammad étaient des réponses à des conflits diplomatiques. Aucune, pas une seule, de ses expéditions militaire n'a été organisée contre une cité ou une région qui n'attaquait pas les intérêts du territoire islamique du camp de Muhammad. Pour se convaincre que Muhammad n'a pas suivi une politique de conquête du Monde, il suffit de se référer aux manuels biographiques les plus anciens comme ceux d'ibn Ishaq ou de Tabari. D'après les plus anciens ouvrages d'histoire, Muhammad a organisé environs une trentaine d'expéditions militaires dont les causes sont systématiquement mentionnées dans les mêmes ouvrages décrivant ces batailles, dix d'entre ces expéditions ont conduit à la confrontation armée.

Muhammad n'a pas prétendu vouloir conquérir le monde militairement et n'a engagé aucune bataille de son initiative en conquérant, comme Napoléon ou Hitler par exemple. C'est à partir de Yazid Ie que la conquête offensive a débuté, et al-Shafii fut le premier à soutenir que la conquête devait être offensive et continuelle. La plupart des cités de la péninsule Arabe s'islamisa spontanément après la conquête de la Mecque comme stipulé dans tous les ouvrages d'histoire. La lecture complète de ce passage (8 : 30 à 75) montre très clairement qu'il y a un contexte chronologique à ces versets, et que les citer isolément consiste à déformer leur sens réel...

La bataille contre l'empire romain d'Orient commença après que des gouverneurs arabes du nord arabique s'islamisèrent et désirèrent se soustraire du contrôle romain pour une autonomie arabe, des convertis furent persécutés et exécutés, de même que des émissaires envoyés pour soutenir leurs coreligionaires arabes désirant une indépendance arabe.

Il y eut également des conversions et allégeances envers Muhammad des métis arabo-persans (abnas en arabe, c'est-à-dire "les fils") dans le Sud de l'Arabie et dans d'autres territoires sous l'égide de l'empire perse, et des émissaires envoyés pour enseigner la nouvelle religion qui étaient au nombre de 70 furent massacrés à Bir Ma'unah... Les conflits avec la puissance perse commencèrent donc avec un différent dimplomatique.

L'empire musulman ne fit pas de conquête jusqu'à l'époque omayyade (après 661), l'empire Abyssin qui n'était pas en conflit diplomatique avec l'état musulman se formant dans le coeur de l'Arabie ne fut point attaquée ni conquise.

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Carte de l'empire byzantin à l'époque de Muhammad.

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Carte de l'empire perse et son expansion à l'époque de la naissance de l'islam.

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Carte de l'empire musulman à partir de Muhammad.

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Invité Nejah Baazouzi
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Invité Nejah Baazouzi
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salut!, peux tu nous dire qui était le premier qui rassemblait tout le coran en un seul livre dans la langue de Koray'ich?, c'était Othman ibnou Affan, donc on n'avait pas plusieurs dizaines de milliers de variantes de versets, je m'excuse pour cette intervention, il est déjà bon ton rapport!

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Salut Nejah Baazouzi. En fait, il s'agit simplement d'une constatation paléographique et historique. Comprends-tu la langue arabe ? Je vais essayer d'expliquer cela ici.

Du temps du Prophète, l'alphabet arabe était à l'état archaïque. Il existait treize graphismes pour orthorgaphier une trentaine de sons et vocalisations. Les voyelles n'existaient pas, et les consonnes ne se distinguaient pas encore de façon claire.

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Treize graphismes qui représentaient tous les sons

et vocalisations du vivant de Muhammad.

De plus, il n'existait pas de points, de virgules... Souvent les mots n'étaient pas séparés par des espaces vides. Ce qui permettait de nombreuses lectures probables pour un même texte donné. L'alphabet arabe évolua progressivement, les consonnes furent triées avec des points diacritiques, et les voyelles par des traits... Un grand nombre de hurûf al illah (des alif, waw et ya en fin de mots) ont été ajoutées dans le corpus pour fixer certaines vocalisations particulières.

Lorsque nous lisons les anciennes exégèses comme celle de Tabari, ibn Kathir etc., nous notons des variantes de lectures nombreuses. On en dénombre plus de 30.000 pour l'ensemble des versets (au nombre d'environs 7000). Certaines variantes sont des réorganisations de l'ordre de mots ou de synonymes. Jusque très tard, les points et traits diacritiques ne furent utilisés que très marginalement, en respect à la pluralité des lectures et vocalisations existantes. Mais il n'existe pour ainsi dire aucune variante fondamentalement différente de la lecture actuelle (la qirâah de âsim). Cependant, comme il n'existait aucun enregistrement stricte possible du vivant de Muhammad jusqu'aux plus anciens manuscrits trouvés remontant au premier siècle hégirien, confirmant le travail de compilation d'Uthman ibn Affân, il est désormais impossible de certifier que les variantes connues sont véritablement fidèles à la version originelle de Muhammad. De même, il existe selon les mêmes exégètes, (Tabari, ibn Kathir, Qurtubi, etc.) des versets, des sourates entières n'ayant pas été compilés par Uthman ibn Affân du fait qu'il n'y avait plus de trace écrite de ceux-ci et que les récitateurs les maîtrisant étaient tombés martyrs au front. Jusqu'à ce que 'Umar propose de compiler le Coran pour conserver ce qui restait de celui-ci.

Un autre problème de taille est la bonne compréhenssion des versets. Car de nombreux passages demeurent obscurs. Soit par les déformations dans la lecture le temps de la finalisation de l'écriture arabe, soit du fait que la langue a évoluée... Il n'existe par exemple pas d'ouvrage de philologie, d'étymologie et évidement pas d'ouvrage linguistique fixant les sens et usages des mots du Coran à l'époque de sa rédaction.

Jusqu'à présent, il apparaît que le squelette consonnatique (rasm) du manuscrit d'Uthman ibn Affân soit fondé par l'archéologie et la paléographie dans son intégralité. Mais sa lecture et sa compréhenssion demeurent à parfaire par la philologie, la paléographie, l'anthropologie et la critique historique. Amitié.

032009B.jpg

p16.gif

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Invité Nejah Baazouzi
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Invité Nejah Baazouzi
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oui; ceci est vrai; et à cette époque les compagnons prirent par coeur les versets recitées just'une une seule fois par le prophète; on était trop développé en littérature; on nous raconte de gens qui faisaient des discours pour le public ; ces gens avaient la capacité de faire des discours tellement longs qu'ils se poursuivaient dès le lever du soleil jusqu'à son coucher sans interruption et sans avoir répéter même pas un mot et c'étaient des jeunes qui faisaient ça; et le Coran quand il était descendu; sa façon de parole et ses techniques de parler étaient trop nouvelles et extra-ordinaires; alors les gens qui aimaient la vérité ont dès le début reconnue que ce sont des paroles provenant de Dieu.. on n'a pas encore été basé sur l'écriture à laquelle on a eu besoin un peu plus tard avec l'expansion de l'empire nouvellement construite...

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Membre+, E-mage, 76ans Posté(e)
usagi Membre+ 363 016 messages
76ans‚ E-mage,
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des gens capable de parler de levant au coucher du soleil ça existe toujours , prêtres (quel qu'en soit la marque) bateleurs , camelots , journalistes et le pire de tout politiciens :D

tant qu'il y aura des gogos pour écouter :D

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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oui; ceci est vrai; et à cette époque les compagnons prirent par coeur les versets recitées just'une une seule fois par le prophète; on était trop développé en littérature; on nous raconte de gens qui faisaient des discours pour le public ; ces gens avaient la capacité de faire des discours tellement longs qu'ils se poursuivaient dès le lever du soleil jusqu'à son coucher sans interruption et sans avoir répéter même pas un mot et c'étaient des jeunes qui faisaient ça; et le Coran quand il était descendu; sa façon de parole et ses techniques de parler étaient trop nouvelles et extra-ordinaires; alors les gens qui aimaient la vérité ont dès le début reconnue que ce sont des paroles provenant de Dieu.. on n'a pas encore été basé sur l'écriture à laquelle on a eu besoin un peu plus tard avec l'expansion de l'empire nouvellement construite...

En fait, la tradition musulmane rapporte qu'un jour Umar ibn al Khattab entendit un bédouin réciter un verset autrement et le conduisit chez le Prophète. Celui-ci écouta la récitation du bédouin et celui de Umar, et dit que les deux sont correctes, du fait que le Coran est fait de 7 lettres (harfun). Il faut savoir qu'à cette époque, la langue arabe était composée d'une grande multitude de dialectes. Dialectes variables dans la prononciation (makhraj) des mots, conduisant parfois à des prononciation très différente d'un même mot. Parfois (plus rarement) on utilisait l'équivalent du mot dans l'autre langue. Ensuite, il y avait les lectures variables à partir de manuscrits et les variables découlant de cet effet.

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Invité Nejah Baazouzi
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Invité Nejah Baazouzi
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"ahruf" ou au singulier "harfun" ; c'est que chaque province avait sa façon de prononcer; vous avez peut etre ça en France; ce n'est alors pas lettre de l'alphabet par exemple; c'est bien ce que t'as expliqué

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  • 3 semaines après...
Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Pour revenir à la question des batailles de Muhammad, je voudrais souligner qu'entre l'an 2 et la bataille de Badr jusqu'à sa mort, Muhammad a dû livrer des batailles contre Qoraïche qui essayait d'allier les tribus arabes pour éradiquer la nouvelle secte. Le Coran contient une trentaine de passages qui font allusion à ces batailles dont une douzaine ont conduit à une véritable bataille rangée...

En bas, je donne les références aux quelques 270 versets du Coran qui parlent directement ou indirectement de guerre dans 25 des 114 chapitres du Coran :

(2/84,177, 190-195, 207,214, 216-218,239,244-246;250, 262, 279)

(3/13,111, 121-127, 139-147, 152-160, 165-168, 173-175, 195, 200)

(4/66-68,71-78, 84, 90-91, 94-95, 101-104, 141)

(5/2-3;24, 35, 54, 64)

(8/1,4-19, 30, 39-40, 42-52, 57-58, 60-61, 65, 67-69, 71-72, 74)

(9/5-6,12-16, 20-22, 24-27, 29, 36-53, 56-57, 62, 65-66, 73, 81-92, 94-96,102-107, 111, 117-118, 120-123)

(15/94)

(16/81,112-113, 125)

(21/80)

(22/39-40,60, 78)

(24/53,61)

(25/52)

(27/33)

(28/35)

(29/6,10-11, 46, 69)

(33/9-27)

(42/16)

(47/4,7, 20-21, 31, 35)

(48/4,7, 11-12, 15-17, 22, 29)

(49/9,12, 15)

(57/7-11)

(59/1-7,11-12, 14)

(60/8-10)

(61/4,10-14)

(66/9)

La lecture profane du Coran peut conduire à se poser la question de savoir pourquoi le Coran parle si souvent de guerre, mais en se penchant sur la question de plus près, nous pouvons souligner qu'il y a une trentaine de passages du Coran et environs 270 versets qui font allusion directement ou indirectement à la guerre, parmis environs 6.250 versets, à travers 600 pages. Or, sachant que Muhammad a livré des batailles en réponse à d'incessantes agressions diplomatiques explique ces versets de façon historique. Comme souligné plus haut, sources à l'appui, il n'existe pas une seule bataille que les biographes attribuent à un désir de conquête qui n'eut pas été provoquée diplomatiquement par le camp adverse de Muhammad.

Par conséquent, l'image sanguinaire et guerrier de Muhammad ne reflète pas la réalité historique, comme le prétendent certaines personnes qui piquent certains versets du Coran hors contexte et montrent du doigt des agissements terroristes que les Grands Muftis et savants des 51 états musulmans signataires de l'AIDH condamnent avec virulence, comme étant islamiques et découlant du Coran et de Muhammad.

La convention Arabe pour la lutte contre le terrorisme, condamne ces attentats de l'avis des Grands Muftis, plus haute instances religieuses du monde musulman et de l'avis de l'ensemble des savants (pas les auto=proclamés ni les déchus), et des décideurs politiques.

"PREAMBULE

Les Etats arabes signataires :

Désireux de renforcer la coopération entre eux en vue de lutter contre les infractions terroristes qui menacent la sûreté et la stabilité de la nation arabe et qui constituent un danger pour ses intérêts vitaux;

Conformément aux hauts principes moraux et religieux, notamment les règles de la charria islamique ainsi qu'au patrimoine humanitaire de la nation arabe qui réprouve toute forme de violence et de terrorisme et appelle à la protection des droits de l'homme, règles avec lesquelles sont en harmonie les principes et les fondements du droit international bases sur la coopération des peuples dans le but d'établir la paix; ..."

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