Devons nous être esclave de notre boulot?

Choisit un métier que tu aimes et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie.

Confucius.

Ce serait bien d'aller expliquer ça à delicou....

Malheureusement le métier que tu aime ne te permet pas toujours de manger a ta faim, un artiste par exemple s'il n'est pas reconnu il mange pas.

Mais au moins il est libre.

C'est le nouveau style de management qui vous donne de plus en plus de responsabilités et vous culpabilise en permanence en fonction d'objectifs inatteignables.

C'est enseigné dans les écoles et appliqué avec succès sur le terrain

Malheureusement le métier que tu aime ne te permet pas toujours de manger a ta faim, un artiste par exemple s'il n'est pas reconnu il mange pas.

Mais nous construisons nous-mêmes nos propres valeurs.

Et Epicure nous conseillait de savoir apprécier, de savoir aimer ce que nous sommes obligés de faire. Rien n'interdit d'aimer un métier qui rapporte.

ce qui leur convient bien, c'est qu'on soit occupés de façon à ne pas trop réfléchir :D

Je suis tout à fait d'accors avec cette affirmation.Une grande partie des tâches que nous effectuons sont inutiles.Nous n'avons plus besoin de travailler à temps plein à notre époque.Un mi temps pour tous est surement suffisant pour remplir les besoins de la société.Malheureusement en système néolibérale le but de l'économie n'est pas de satisfaire les vrais besoins mais d'engraisser une poignée d'individus plus" gras que gras".

Le fameux "travailler plus pour gagner plus" est en lui même un appel à l'esclavage. Pour le gagner plus il n'a jamais précisé qui était le bénéficiaire.:blush:

Je comprends toujours pas le type qui est là dans sa boîte et qui 20 ans plus tard occupe toujours le même poste sans avoir levé le petit doigt pour évoluer, compte tenu de tout ce qui est mis à disposition des salariés pour avoir un poste un peu plus confortable. (formations, validations d'acquis etc...)

Esclavage pour qui le veut bien, j'ai l'impression.

Ça t'as jamais venu à l'esprit qu'il ne veut pas évoluer puisqu'il aime ce qu'il fait et ne veut pas changer?

L'argent ne rend pas heureux! Ça peut aider...

vaut mieux quelqu'un qui est mal payé et qui est bien, que quelqu'un qui est bien payé et qui se fait chier !

Ça t'as jamais venu à l'esprit qu'il ne veut pas évoluer puisqu'il aime ce qu'il fait et ne veut pas changer?

L'argent ne rend pas heureux! Ça peut aider...

Pour ceux qui s'en plaignent, bien sûr. ("être esclave de son boulot", titre du topic).

Je comprends toujours pas le type qui est là dans sa boîte et qui 20 ans plus tard occupe toujours le même poste sans avoir levé le petit doigt pour évoluer, compte tenu de tout ce qui est mis à disposition des salariés pour avoir un poste un peu plus confortable. (formations, validations d'acquis etc...) Esclavage pour qui le veut bien, j'ai l'impression.

C'est parce que vous n'avez pas les mêmes valeurs. Pour vous, l'évolution est une valeur, pour lui, peut-être que la stabilité est une valeur.

Cependant, il n'est pas plus esclave : un homme qui reste 20 an au même poste n'est pas "plus esclave" que celui qui évolue.

Je dirais que celui qui essaye par tous les moyens de monter en grade est sans doute plus esclave de son travail.

C'est le but du système : fait mirroiter une promotion pour soumettre encore plus l'employé.

Aujourd'hui, travailler c'est exister...

Ainsi, « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » est « la » question qui revient rituellement lors d’une première rencontre. Ces quelques mots montrent à quel point nous avons intégré l’idée que l’emploi est la source de notre identité, et la clé d’une vie autonome et épanouie.

Nous vivons dans une société individualiste et la profession choisie par chacun est du domaine de l'éducation donc de l'acquis (je renvois aux principes de base de la sociologie...). A partir de là, le comportement est lié à notre "rôle" et à la manière de se conformer au statut qui est le notre, en fonction des contraintes de la société qui nous entoure.... C'est ça qui définit notre intégration sociale ! et aussi notre mal-être ! :gurp:

Durkheim, lorsqu'il parle de ses 2 types de société (solidarité mécanique et solidarité organique) met bien en avant l'absence de conscience collective forte dans la 2ème (notre société !) et l'individualisme de l'homme.

Nous exécutons notre tâche spécifique, allez on va dire "tout seul dans son coin"... et lorsqu'on ne s'y retrouve pas (plus "d'épanouissement de soi"), hébien il y a peu de solutions, soit ce sentiment d'esclavage ou faire le choix de la décroissance...

Alors oui, je crois que ça va durer, voire même empirer.