L'ennemi c'est moi-même !

"L'ennemi c'est moi-même" et pas les autres ou le monde extérieur. Je suis le seul responsable de mes malheurs. Je les interprète comme des malheurs seulement parce que je considère qu'ils viennent de l'extérieur alors qu'en réalité ils proviennent de moi et seulement de moi et de ma manière des les percevoir. L'ennemi c'est moi, moi et toujours moi !

Que pensez vous de cette idée ? Comment vous fait elle réagir ?

bonsoir,

je partage!

Fausse, si tu vis en ermite reculé au fin fond des montagnes et que tu vis indépendamment et qu'imaginons inopinément une grande puissance envois un missile nucléaire et que alors l'endroit ou tu vis sois dévasté.... Dance ce cas l'ennemi ne viendra pas de l'intérieur de toi même et tu ne seras en aucun cas responsable

ça dépend effectivement du contexte

mais en prenant une personne lambda sous nos horizons, qui ne doit pas faire face à des conditions terribles, etc, globalement il est vrai qu'on cherche souvent les causes à l'extérieur

Que c'est plus simple de se dire que l'ennemi c'est l'autre. Quand on s'aperçoit que c'est faux, c'est le début de la fin de tout.

Il est vrai qu'il est bien plus difficile d'avouer que la faut vient de sois et non d'un facteur extérieur

bonsoir,

je partage!

:)

Fausse, si tu vis en ermite reculé au fin fond des montagnes et que tu vis indépendamment et qu'imaginons inopinément une grande puissance envois un missile nucléaire et que alors l'endroit ou tu vis sois dévasté.... Dance ce cas l'ennemi ne viendra pas de l'intérieur de toi même et tu ne seras en aucun cas responsable

Un missile nucléaire sur ma pauvre petite demeure ??!!? Eh ben, on peut dire que tu fais pas dans la demi mesure pour choisir tes exemples toi...

valà, quand on refuse de regarder la réalité, on accuse tout et tous, on ne cherche pas les réponses en soi

bonsoir,

je partage!

:)

Fausse, si tu vis en ermite reculé au fin fond des montagnes et que tu vis indépendamment et qu'imaginons inopinément une grande puissance envois un missile nucléaire et que alors l'endroit ou tu vis sois dévasté.... Dance ce cas l'ennemi ne viendra pas de l'intérieur de toi même et tu ne seras en aucun cas responsable

Un missile nucléaire sur ma pauvre petite demeure ??!!? Eh ben, on peut dire que tu fais pas dans la demi mesure pour choisir tes exemples toi...

Le nucléaire peu détruire un pays entier -_-.... Non mais c'était un exemple parmis d'autres

L'ennemi c'est moi même.

Oui et non, enfin je dirais que c'est en partie vrai. Pour tout ce qui ne nécessite pas d'interaction sociale c'est vrai, après dés que l'on interagit avec les autres c'est moins vrai dans le sens ou il y a alors ce que l'on fait et ce que fait l'autre qui joue.

Après c'est quelque chose qui me semble évident et c'est sans doute pour ça que j'énerve les autres, je m'assume tellement qu'ils ont le sentiment que je vis dans un autre monde qu'eux. Ce qui dans un sens n'est pas un avantage d'un point de vue social, c'est un paradoxe, si je m'applique cette maxime entouré de personne torturées ou enfermées dans un carcan d'illusion, je me sens bien et particulièrement heureux mais je n'ai pas accès facilement aux autres et ressens de ce coté la un manque. Il faut faire un compromis, jouer un rôle ou mentir.

L'ennemi est bête, il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui.

Ce n'est pas un avantage d'un point de vue social, oui, mais seulement dans un premier temps. Cela évite peut être d'entretenir des relations avec des personnes qui pensent que l'ennemi c'est un tel ou un tel, et qui créent plus un vide que ce qu'elles ne t'apportent. Après, bien sûr, chacun choisi ce qu'il préfère: la lutte ou la guérison.

Chacun vit dans son rêve. Depuis que je suis né, les évènements, maladies, rencontres; tout dépend de mon monde intérieur. Et lorsque quelque chose bouleverse durablement notre monde intérieur, l'extérieur change de même, bien qu'il n'y ait à priori aucun rapport direct de cause à effet.

C'est surtout comprendre que un tel ou tel ne sont pas responsables de nos malheurs (ou d'une certaine position inconfortable). Ils font ce qu'ils ont à faire, comme ils le peuvent et avec les moyens qui leur sont donnés. Comme tout un chacun d'ailleurs. Mais comprendre, plutôt, que c'est la manière de percevoir leurs actions comme une agression dirigée "contre" nous qui nous rend malheureux. Se remettre soi même en question et se poser comme responsable d'une mauvaise interprétation remet les choses en ordre et évite ainsi d'entretenir le trouble, et de répondre par des accusations qui seront alors forcément perçues comme une agression par l'autre, engendrant un cercle vicieux dont il sera alors difficile de s'extraire.

je rajouterais : mon premier et mon plus grand ennemi c'est moi-même

Tout est intérieur , tout est en nous .

( La notion d'extérieur est purement illusoire ... )

Donc l'ennemi, oui , mais aussi l'ami sont en nous , à l'intérieur , c'est exact .

M'en vais y sauter à pied joint, moi, sur cette illusion de skyzo...

Ouais, non, bon, parce que ce sont des mots (qui disent ce qu'ils disent certes) mais je crois que le plus important est le travail de mise en pratique de ce qu'ils veulent dire. Et les mauvaises habitudes ne se changent malheureusement pas du jour au lendemain.

Et oui, c'est vrai, cela rejoint l'idée de s'aimer soi. Mais je préfère m'en tenir (dans un premier temps) à écarter cette pollution de l'esprit qui veut que l'ennemi soit les autres.

Si nous sommes toujours notre propre ennemi cela revient à dire que tout est psychologique. C'est surtout valable lorsqu'on envisage un travail spirituel. Il y a une réalité aussi, il ne faut pas l'oublier, et l'univers ne serait pas froid et hostile, forçant nos ancêtres à avoir vécu dans des grottes, de la même façon que nous sommes actuellement dans nos habitats modernes.

Mais reconnaissons qu'il est souvent plus facile de se changer soi-même que de changer le reste du monde. Encore faut-il que ce soit possible. A mes yeux on ne peut pas répondre à cette question sans répondre à celle-ci : choisit-on ce qu'on désire? Si oui alors devenons tous bouddhistes et prenons un ticket d'avion pour le Tibet. Si non, il faudra bien admettre un monde extérieur qui agit sur moi, qui peut m'être hostile et me limite, à moins de faire l'apologie de la frustration et de l'impuissance.

@ Quasi-Modo

En somme, il y a la spiritualité et la réalité. Pour toi ce sont deux choses distinctes ou ,disons, qui ne se rejoignent pas vraiment.

tout commence par soi

si chacun était Bouddhiste, effectivement on n'aurait pas à subir tellement de conneries dictées par le profit (matériel, etc) la recherche de pouvoir, de prise d'ascendant etc etc

mais déjà en ne jugeant pas son voisin, en étant aussi bon que possible chacun dans son contexte, en acceptant chacun notre réalité et en tentant de s'améliorer, de travailler sur soi, c'est un pas considérable vers une paix

si chacun se laisse dominer par son Ego, ses "pulsions" etc, forcément, ça rejaillit sur les autres