Le bilan de Dominique Strauss-Kahn au FMI

Strauss Kahn ne peut pas être tenu responsable des erreurs de jugement des gouvernements grecs, irlandais et portugais.

Il a néanmoins le mérite d'être venu essayer de sauver les meubles quand ces gouvernements se trouvaient face au mur.

mais oui, c'est ça. le FMI qui essaie de sauver les meubles . et quelles erreurs de jugement ont commis ces gouvernements ? avant de dire de telles idioties économiques, il faut d'abord comprendre l'origine de leurs problèmes.

quand je vois des pays comme ça obligés de recourir au FMI, je me dis qu'il y a de sérieux problèmes dans l'europe économique, censée être un remède miracle contre les crises. c'est ce qu'on nous promettait lors du référendum, et bizarrement, personne ne s'en rappelle...

Strauss Kahn n'a pas empêché ces pays d'utiliser la méthode argentine. Ce sont ces pays qui ont préféré l'aide du FMI à la faillite.

est ce que tu connais au moins l'origine de la situation argentine ?

et quelles erreurs de jugement ont commis ces gouvernements ?

Contracter des dettes qu'ils ne pourraient jamais rembourser par exemple.

Dilapider l'argent public.

Etc...

Je ne sais pas si la réforme du FMI entamée par DSK était une arnaque ou un véritable chantier pas encore fini. Toujours est-il que son bilan est définitivement plombé par son départ précipité. Mais le FMI, ce n'est pas que Strauss-Kahn, c'est avant tout un système, un outil des puissants.

Tu racontes réellement n'importe quoi. Tout ces pays étaient au bord de la faillite, tu sais ce que c'est un pays qui affiche BANQUEROUTE en gros devant sa porte ?

Si on prend le cas de la Grèce, la fraude massive des citoyen est au coeur de la problématique, selon toi il faudrait laisser faire ? Ils ont surtout du bol que l'Europe les aient pas foutus dehors à grand coup de pied dans le cul et là c'est une décision plus politique qu'économique.

Les autres pays qui se sont livrés à la surenchère de crédits comme le ferait un ménage surendetté est aussi de leur propre chef, s'ils avaient d'eux même engagés des politiques budgétaires de rigueur plus tôt, les mesures actuelles ne seraient pas aussi sanglantes.

Tu commentes l'économie d'une manière très partisane, trop même, pour être honnête.

Je ne suis pas sûr que ton analyse ailles assez loin. La fraude des citoyens a bon dos et les causes sont beaucoup plus complexes. En gros, depuis des décennies, le FMI a fait partie d'un complexe système international de privatisation des états. C'était une sorte de cerise sur le gâteau qui arrivait après que des situations soient rendus inextricables pour les gouvernements mis à genoux.

La Grèce a vécu ce calvaire, le FMI arrivant en sauveur et imposant des réformes avant tout idéologiques contre la carotte de fonds. Cela ne fait qu'enfoncer encore plus le pays dans ce système si nuisible au états (même si on nous que ça a changé).

Normal : le système libéral est celui qui fait tourner (mal) le monde et on nous lave le cerveau à dire que c'est le meilleur, tout en nous l'imposant et que si on veut pas, de toute façon le monde fonctionne comme ça et que rationnellement, il faut s'y plier. Un paradoxe bien pourri contre lequel la Grèce n'avait plus d'armes.

Elle a aussi cru que l'investissement à crédit pourrait faire repartir la croissance. Il ne me semble pas que ce soit une doctrine non libérale, que le FMI n'y souscrive pas : il lui donne juste les moyens.

Le démantelement du pouvoir étatique est un des fers de lance de l'ultralibéralisme qui sous-tend la plupart des décisions des puissants. Le retour au keynésianisme est une illusion : il laisse la brèche trop ouverte à l'ultralibéralisme qui saura en profiter, le fantôme communiste fait encore bien trop peur, l'altermondialisme n'est pas structuré, les résistances culturelles existent mais s'accompagnent de barbaries dégoûtantes et de pauvreté + corruption qui fait leur effritement.

Pas d'alternative et toujours le même refrain : c'est la faute aux citoyens assistés ou parasites, les services publiques sont des gouffres à pognon non rentables, il faut sauver les banques-piliers de notre société qui s'imposent si bien à nos vies dans leur totalité,... C'est un peu la Matrice.

Alors la Grèce, hein... Et puis maintenant le Portugal et demain la France... On nous sert déjà les arguments "moraux et pragmatiques" en apéro-mantra depuis des années.

DSK est reconnu comme étant un des meilleurs économistes du monde, c'est qu'il y a des raisons.

Les économistes qui n'avaient pas prévu un crise de l'ampleur des subprimes, volontairement car ce risque trop improbable passait en quantité négligeable, sont aussi de grands économistes. Il faut se demander QUI chante les louanges.

D'autres sont se font entendre, comme la fumisterie de la finance actuelle, entre l'arnaque par opacité, embrouille et pression de l'argument d'autorité sur la plupart des quidams lambda, hermétisme de certains milieux, risques digne de grand malades du jeu et assurance de la société-serpillère pour laver les GROS faux-pas (double peine, puisque ces faux pas sont déjà faits sur notre dos).

Pour ce qui est des crises de ces pays, c'est de la faute à l'Europe, la vieille Europe même, qui continue à s'enfoncer elle même.

Quand on voit que à peine démissionné, les politiciens demande partout qu'il serait vraiment mieux que ce soit un représentant européen qui reprenne la tête du FMI et non un représentant d'un pays en développement.

Ils ont surtout peur que le FMI change vraiment radicalement de direction idéologique. Ce qui ne risque pas d'arriver puisque je me doute que l'accès est bien contrôlé. Un candidat non européen pourrait au pire ranger l'Europe au second plan des priorités.

et quelles erreurs de jugement ont commis ces gouvernements ?

Contracter des dettes qu'ils ne pourraient jamais rembourser par exemple.

Dilapider l'argent public.

Etc...

comme les états unis, par exemple...

mais cela ne pose aucun problème. le FMI et la banque mondiale sont sous la coupe d'un pays qui dilapide vitesse grand V, mais cela ne t'interpelle pas. DSK a bien été le fidèle serviteur de ce système, quo d'étonnant ? c'est un ultra libéral, malgré ses simagrées pour nous faire croire à son socialisme de pacotille.

ces pays ont été poussé à s'endetter, c'est la méthode actuelle pour prendre le contrôle de l'économie des pays et imposer une libéralisation intense, voire totale de leur économie: quasi disparition du service public, réduction des aides, privatisation à outrance, vente des actifs et des richesses nationales, ouverture totale des frontières, chômage, baisse des salaires. et le tout, à l'encontre des désirs du peuple, autrement dit, une négation pure et simple de la démocratie...