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Bordeaux : début du procès de notables qui auraient spolié une vieille dame.


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Le procès de quatre personnalités bordelaises, dont trois étaient proches du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, soupçonnées d'avoir voulu spolier Jeanine Terrasson, une octogénaire fortunée, s'est ouvert lundi matin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux.

Ils comparaissent, jusqu'au 27 mai, pour abus de faiblesse, association de malfaiteurs et abus de confiance aggravé par la particulière vulnérabilité de la victime, chefs passibles d'un maximum de dix ans de prison.

Ces quatre notables sont soupçonnés de s'être entendus pour dépouiller d'une partie de ses biens Mme Terrasson, âgée de 88 ans aujourd'hui.

Jean-François Lhérété, l'ex-directeur des Affaires Culturelles de la mairie de Bordeaux, a tenu à dire, au moment de son arrivée, qu'il était "totalement innocent" et qu'il n'avait "pas pris un euro dans cette affaire". "J'ai même dépensé beaucoup d'argent, j'ai même aidé Mme Terrasson qui n'avait pas un sou", a-t-il déclaré d'une voix assurée.

L'avocate honoraire et ex-adjointe au maire, Martine Moulin-Boudard, arrivée dans une tenue stricte n'a fait aucune déclaration alors que l'ancien leader de l'opposition PS et ex-banquier, François-Xavier Bordeaux s'est borné à dire "je m'exprimerai quand il le faudra".

Pour sa part, la voyante Nicole Dumont, cachée derrière de grosses lunettes de soleil, n'a pas souhaité faire de déclaration.

Les débats se sont ouverts sur une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par Mes Benoit Ducos-Ader et Arnaud Dupin, les avocats de M. Lhérété.

Me Dupin a ainsi demandé l'annulation de l'ordonnance de renvoi devant le tribunal, estimant qu'un élément d'enquête - une audition en 2006 de Mme Terrasson par un policier -, jugé fondamental par la défense, n'a pas été versé au dossier.

Pour cela, l'avocat s'est basé sur le fait que seul le ministère public peut interjeter appel d'une ordonnance de renvoi, ce qui est selon lui inconstitutionnel.

Le procureur adjoint, Me Gérard Aldigé, a demandé au tribunal de ne pas donner suite à la demande des conseils de M. Lhérété, estimant que la question de constitutionnalité n'est "pas applicable à la procédure suivie" dans ce dossier.

Le parisien.

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Ils verront quand ils seront eux -même gâteux ce que cela fait de se faire dépouiller comme ils l'ont fait. Bande de salopards pourris jusqu'à l'os.:bad:

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